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Full text of "La liberté et le patriote (1958-09-19)"

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Norwood et $t-Vital! 


Service d'une heure chez 


Aux résidants de $t-Bonitace, 


Nettoyage à 04 VELVETONE 


EÉaston’s 


11, rue Marion == Tél, Chopel 17-4879 


TA + 
AY Ave, 


PL TR 


ERTÉ °« PATRIOTE 


ST:BONIFACE, VENDREDI 19 SEPTEMBRE 1958 


Cette photo fut prise à Lourdes lors de la première session plénière du Congres Mariologique, 
le 11 septembre, sous la présidence de Son Exec, Mgr Maurice 


face, Dans son allocution, Son Excellence exprima sa joie de voir ainsi le Canada mis à l'honneur | 


audoux, archevêque de St-Honi 


| 


| 


Ministère de la défense | 
et écoles catholiques | 


La situation à la base de Si, James n'a pas change 


Tandis que le comité scolaire du département de la défense 
| élabore une nouvelle politique au sujet de l'instruction des enfant 
catholiques de militaires, deux autres situations ont été décou 
vertes qui rendent une solution plus urgente | 
Dans une ville du Québec, les contribuables paient pour | 
l'éducation des enfants de militaires dans les écoles catholique 


de la ville, pendant que les enfants protestants fréquentent une 


école sur la base aux frais du gouvernement 

Dans un village du Maniloba, la commission scolaire d'une | 
base militaire fait face à unetpétition des militaires catholiques 
qui demandent l'enseignement religieux dans l'école de la bas 


| plus d'une fois par semaine, 


| Rapport intérimaire de la 
Commission Royale sur 


_ l'éducation au Manitoba 
| (2) Les idées de base | 


Le rapport intérimaire de la Commission Royale sur | 


devant unegroupe de théologiens distingués venus du monde catholique tout entier pour glorifler | l'Education comprend une lettre de présentation et quatre 
Marie dans son coin de terre préféré, 


Si-Boniface à l'honneur 
au Congrès de Lourdes 


(Spécial à ‘La Liberté et le Patriote") 


LOURDES — Le îe Congrès 
Mariologique International s'ou- 
vrait le mercredi après-midi 10 
septembre sous un soleil de 
plomb dans le splendide décor 
du sanctuaire de Lourdes, 

Les congressistes réunis chan- 
tèrent d'abord le Veni Creator, 
à la Grotte des Apparitions, où 
ils furent accuelllis par Son Exec, 
Mar Pierre-Marie Théas, évêque 


par M, l'abbé KR, De Koo 


de Tarbes et Lourdes, qui leur 
adressa un discours de bienve- 
nue, 

On se rendit ensuite à la sulle 
des conférences Notre-Dame, 
Son Eminence le Cardinal C, 
Cicognani prit la parole, Il fut 
suivi du T, R, P. C, Balic, OF.M,. 
président du Congrès Muriolo- 
gique, qui commenta le program 
me du Congrès et fit la présenta- 
tion des orateurs. 


Rencontre de Gaulle-Adenauer, 
un pas vers une ‘Petite Europe” 


COLOM B E Y-LE S-D E U X- 
EGLISES, France -+ ‘Nous 
croyons que ce doit être fini à 
jamais de l'hostilité d'autrefois 
et que Français et Allemands 
sont appelés à vivre d'accord 
et à travailler côte à côte." 

Voilà ce qu'ont déclaré con- 
jointement les deux chefs de la 
République française et de la 
République fédérale allemande, 
le général Charles de Gaulle et 
le président Konrad Adenauer, 
à l'issue d'une rencontre histo- 
rique qui s'est déroulée à la ré- 
sidence du général, à Colombey- 
les-Deux-Eglises, 

Le président Adenauer, qui 
est âgé de 82 ans, avait franchi 
250 milles en automobile pour 


La coopération 


“Nous avons la conviction”, 
dit la déclaration, ‘‘que la co- 
opération étroite de la Républi- 
que fédérale d'Allemagne et de 
la République française est le 
fondement de touté oeuvre cons- 
tructive en Europe, Elle contri- 
bue à renforcer l'Alliance atlan- 
tique et elle est indispensable 
au monde, 

“Nous pensons que celle co- 
opération doit être organisée et, 
en même temps, inclure les au- 
tres nations de l'Europe occi- 
dentale avec lesquelles nos deux 
pays ont noué des liens étroits. 

‘Nous désirons qu'elle s'exer- 
ce à l'avantage de tous les peu- 
ples dans le domaine des grands 


venir rencontrer le général fran- 
çais de 67 ans et en arriver, à 
l'issue de cette rencontre, à ce haitons qu'elle puisse s'étendre 
message conjoint qui déclare en! au plus grand nombre possible 
outre un nouvel esprit de co-| d'Etats européens." 

opération franco-allemande dans C'était In première fois que 
des termes non équivoques. les deux hommes d'Etat se ren- 
ee | contr'aient et tous deux ont. ra p- 
porté s'être ‘longuement, libre- 
ment, cordialement entretenus 
de beaucoup de choses”, 


On croit que la rencontre de 
Gaulle-Adenauer, à la suite de 
la visite à Paris de M. Amin- 
tore Fanfani (Italie), de M. Jo- 
seph Luns (Pays-Bas) et de M 
Pierre Wigny (Belgique), met 
le point final aux consultations 
entre alliés de la “petite Euro- 
pe’ qui se sont ouvertes au mois 
de juin, et prépare le terrain à 
une conférence au sommet de 
chefs de gouvernement du vieux 
continent. 


problèmes du monde, Nous sou- 


dans plusieurs 


QUEBEC — La province de 
KR, P, J.-P, Archambault, S.J, | Québec tient le premier rang 
L Ÿ + , | dans de nombreux domaines et 

a trente-cinquième session c'est pourquoi ses habitants n'ont 
des Sermnines sociales du Cana- 


AU vÉs : | aucune raison d'avoir un com- 
Moncton, NB, Blé dorer aus | Lee d'nlriorité, a attiré le 

- il ; r | ministre des é 
gurée comme les précédentes | ; des Ressources hydrau 


omm liques, M. Daniel Johnson, 
par celui qui fut un de ses fon- ; 
dateurs et qui en est le prési. Dans un discours prononcé de- 


Québec tient le premier rang 


dent depuis le début en 1920, le 
R. P. Joseph-P. Archambault, 
S.J. 11 a su durant ses soixante 
et une années de vie religieuse 
s'occuper, outre des Semaines s0- 


ciales, de nombreuses oeuvres: | 


retraites fermées, Ligue du Di- 
manche, Action catholique, en- 
seignement universitaire. Il est 
membre de l’Académie canadien- 
ne. Saint-Thomas d'Aquin, de 
l'Union Internationale de Mali- 
nes, de. l'Union Catholique d'E- 
tudes internationales, de l'Amer- 
ican Catholic Sociological So- 
ciety, de la Gallery of Living 
Catholics Authors et de la So- 
ciété des Ecrivains canadiens. Il 
a publié près de soixante livres 
ou brochures consacrés à des su- 
jets Fetgieux ou sociaux, En 
1909, le R. P, Archambault Jan- 
ee le mouvement des retraites 
ermées. En 1913, avec le con- 
cours de quelques amis, le R. P. 
fondait la Ligue des Droits du 
Français, devenue la Ligue d'Ac- 
tion Nationale, A l'occasion du 
vingt-cinquième anniversaire des 
Semaines sociales du Canada, en 
1945, il reçut une lettre auto- 

. S. Pie XII et un 


graphe de 
octorat en sciences sociales, ho-|7T 


noris causa, de l'université de 
Montréal. {Cliché CCC) 


vant le Club Renaissance, il à 
dit qu'il est regrettable de cons- 
later que la province de Québec 
nourrit un complexe d'infério- 
rité, au lieu d'être fière des réa- 
lisations qui sont siennes depuis 
quelques années, 


Au cours du congrès mondial 
{de l'énergie qui se déroule à 
Montréal, a dit M. Johnson, des 
commentateurs de la radio et 
de la télévision se sont ingéniés 
à monter en épingle le fait que 
la Russie aura 900 millions de 
kilowatts-heure à sa disposition 
dans 15 ans, De telles ressour- 
ces constitueront alors en Rus- 
sie 4,000 kilowatts-heure per 
capila alors que la moyenne ac- 
|tuelle au Canada est de 4,500 
et de plus de 8,000 dans la pro- 
vince de Québec. 

La province de Québec a un 
complexe d’infériorité et pour- 
tant elle fait plus que toutes les 
autres provinces dans les do- 
maines des arts et des lettres, 
a poursuivi M, Johnson, 


Richesses du Québec 


Au point de vue agricole un 
récent article éditorial de la 
erre de Chez Nous — organe 
officiel de l’Union catholique des 
cultivateurs — affirmait que les 


i 


Honneur imprévu 
A l'invitation du Père Balle, 
| Son Exec, Mgr Maurice Baudoux, 
urchevôque de St-Boniface, Ma 
nitoba, présida la première ses- 
{sion plénière du Congrès Mario- 


logique, le jeudi matin 11 sep. | rapport 


tembre 
On sait que Mgr Baudoux et 
Son Exec, Mgr A. Sanschagrin, 


OM, coadjuteur d'Amos, PQ, | sans en même temps lui conférer le poids d'unmot d'ordre 


représentent l'éplscopat cana- 
dien au Congrès Mariologique 
|de Lourdes 

Dans son allocution, Mgr 


| Baudoux exprima sa joie de voir 
|ainsi le Canada mis à l'honneur 
|devant cette assemblée distin- 
guée 
renciers au programme, on re- 
|marquait en effet deux Cana- 
|diens, les RR, PP, 
OF.M., et Murcel 
|O,M.I, Parlant en français et en 
anglais, Mgr Baudoux jillust 
brièvement ln dévotion duo: 
nada à Marie et formula des 
de, re pour le succès de ce ma- 
gnilique tribut à la gloire de la 
Mère de Dieu que sera le Con- 
| grès Mariologique et Marial, 
Le Père Balic remercin Son 
| Excellence en signalant le rôle 
considérable que remplit la So: 
ciété Mariologique Canadienne 
et les promesses que donne pour 
l'avenir de l'Eglise la piété ma- 
riale virile et éclairée des Ca- 
Inadiens, 11 fit allusion au rôle 
du Centre Marial de Nicolet et 
[aux sanctuaires marials bien 
connus du Canada, 

Session Canadienne 

Jeudi après-midi, la Société 
Mariologique Canadienne tenait 
sa première session, M. Auguste 
Ferland, P,S.S., de Montréal, 
nage ee de la Société, dirigeait 
|la séance, sous la présidence 
d'honneur de LL, EE. NN. 588, 
Maurice Baudoux et Albert 
Sanschagrin, O.M.I, 

On remarquait parmi les audi- 
leurs le T, R, P, Léo Deschâte- 
lets, supérieur général des Oblats 
| de Marie Immaculée 


un des 
thème général 
glise'!, 


“Marie et 


l'Eglise à la 
Christ.” 
(Suite à la deuxième page) 


domaines 


méthodes de culture employées 
sur les fermes du Québec sont 
supérieures à*:celles utilisées 
dans l'Ouest du pays. 

Dans le domaine de l'éduca- 
tion, Québec donne plus de bour- 
ses que toutes les autres pro- 
vinces réunies. Son système d'é- 
coles spécialisées est le plus mo- 
derne du monde, 

La province dé Québec ést 
celle qui est la mieux dotée au 
point de vue minier. Elle n'a 
pas encore exploité le dixième 
de ses richesses minérales, 

C'est le Québec qui a la dette 
la plus basse per capita au pays 
et son crédit est excellent. 

Québec dépasse toutes les au- 
tres provinces dans le domaine 
de l'électrification des fermes. 

Les ressources hydrauliques 
du Canada se chiffrent par 20,- 
000,000 de chevaux-vapeur, a 
dit le ministre. La province de 
Québec en possède 8,980,000 et 
d'ici 15 ans elle en aura 11,500,- 
000, soit plus de la moitié du 
total canadien. 

Il reste présentement à Qué- 
bec 21,000,000 de chevaux-va- 
peur à développer. 


Un magnat du 
cinéma remet une 
caméra à Pie XII 


CITE DU VATICAN —- Le|durent quatre jours et mettent en 
Dee de 20th Century-Fox, | loriques. et des 


Spiros P, Skouras, remettra 
prochäinement au pape Pie XII 


x 
ne caméra moderne cinémasco- | derne. Le char était fait de 12,000 dahlias, 
pe el un à de projection. | de Windsor (Ont.). Mesa 


pe et un al 


chapitres, La lettre (dont le texte a eté publié la semaine 
dernière, dans l'introduction de la présente insiste | 
sur trois points: à savoir 1) que le contenu du rapport in- 
térimaire a êté determine tout simplement par le fait que 
| la Commission n'était pas rendue plus loin dans ses travaux: | 
2) que la Commission poursuivrait ses études et chercherait | 
| des solutions à plusieurs autres questions, en toute liberte; 
|et 3) que dans un rapport final à être présenté plus tard | 
la Commission pourrait apporter des modifications de détails | 
au rapport intérimaire, sans toutefois en changer les prin- 
cipes de base, 

Il est assez remarquable, en passant, que la Commission | 
In'explique pas pourquoi elle a cru bon de présenter un 
intérimaire au lieu d'attendre que toutes ses dé- 
libérations soient terminées, Cette délicatesse donne à ce 
rapport, pour le moment, le cachet d'un document utile 


serie) 


urgent et presque obligatoire, C'est là un point à retenir 
dans toute étude de ce document: le gouvernement pour- 
rait le consulter, le suivre en tout ou en partie, ou tout 


IL 657 PLUS FACILE DE 
PAYER SELON NOTRE PLAN 
\ CREDIT 


AÙ COMPTANT 
CHEDIT JEWELLEH®, 


171, AVENUE PORTAGE 


PRIX: SEPT CENTS 


_ — et, 
RSS 


Avant de reprendre ie chemin de l'école Miles Jane, Eva et Susan Massey ont tenu À 
visiter le jardin zoologique de Charlesbourg, près de Québec, L'événement a été rehaussé par la 
présence de grand-père, le gouverneur-général du Canada, l'hon, Vincent Massey, qui s'est offert 
comme guide, La photo montre une partie du groupe devant un habitant du jardin qui n'a pas l'air 
d'apprécier l'honneur, (Voir nouvelle en page 10), uébec) 


bonnement le laisser en suspens en attendant le rapport 
définitif, Dans un cas ou dans l'autre, cependant, il est 


Parmi les quatre confé-|certain que ce rapport intérimaire fait connaitre le juge- 


ment présent et futur de la Commission sur les questions 


Adrien Malo, |Comprises dans ses quatre chapitres, On peut même croire | 
Bélanger, | que les idées de base 


du rapport final se trouvent dans le 
document qui a eté déposé entre F mains du gouvernement, 


! Quellef sont.0es idées? és se résument én trois phra-| ei àx St.Jenn. 


ses qui correspondent à peu près mu 
chapitres du rapport, Les voici: 

1) La province peut et doit dépenser plus d'argent | 
pour l'instruction publique; 

2) L'usage le plus efficace des fonds scolaires de la 
province et des municipalités exige la réorganisation de 
l'unité administrative locale; 

3) La collaboration pécuniaire et administrative du 
gouvernement provincial et des gouvernements locaux doit | 
viser surtout à rehausser le niveau de la profession en- 
seignante moyennant une rémunération qui encourage la 


raisonnement des quatre 


Louange du régime scolaire 
de la province de Terre-Neuve 


ST-JEAN, Terre-Neuve — $S,, alors à faire un Canada meilleur , d'un régime démocratique, Ils 
Em, le cardinal Paul-Emile Lé-|et un monde meilleur, 1 faut|doivent donc apprendre de Ca: 
ger, archevèque de Montréal, a | cependant avoir loujours à l'es-|nadiens plus anciens leurs des 
inauguré la nouvelle école su: | prit que pour être grand un pays | voirs el M de futurs. ci: 
|périeure du Sacré-Coeur-de-Max) doit placer au-dessus des fausses) toyens, Cette immigration n'a 

valeurs "des avantages matériels | pas .louclié directement, Terres. 4 
les valeurs spirituelles de l'és-| Neuve, mais l'expérience que | 
prit et du coeur,” vous avez acquise pu vous 

’ avez pesé, en tant que citoyens 

Principes de la citoyenneté libres, le pour et le contre de la 

Après avoir cité un article du | Confédération, peut aider à for- 

R, P, PE, Beaudoin, S.J,, Son | mer ces Néo-Canadiens et à en 
Eminence a souligné: ‘Ces ex-! faire des citoyens responsables 
cellentes qualités de citoyen, dé-| dans un pays libre, 

veloppées sous les diverses for- “Quelle est aujourd'hui l'atti- 
mes de gouvernement de votre!tude des Canadiens lorsqu'ils 
pays, représentent le riche héri- 


-| constatent la remarquable vita- 
et accidentée et à ses habitants, |tage des citoyens d'aujourd'huillité de peuples qui acquièrent 
de déclarer l'éminent orateur.l dans une confédération démo- 


leur souveraineté nationale et le 
Votre régime scolaire fut, parmi |cratique de provinces, où l'intel- | désastreux esclavage de peuples 


| 

Des représentants du gouver- 
nement et de la ville ont assisté 
à la messe célébrée par Son 
Eminence avant la bénédiction | 
de l'école 

“Lorsqu'aprèés la guerre de] 
1939 à 1945, les Terre-Neuviens 
étudièrent la possibilité de faire 
partie de la Confédération ca- 
nadienne, les Canadiens s'inté- 
ressèrent à votre ile pittoresque 


plus haute compétence, 


MONTREAL (La Presse) — 


La Société Canadienne étudie! progrès 
nombreux aspects du|domaine des 
l'E-| industrie, 
notamment: ‘La Coopé-|rejoint celle des Etats-Unis ou 
ration de la B, V. Marie et de|du Canada et la Russie ne pour- 
Rédemption du|rait tenir le coup dans une guer- 


; lnois, à la suite d'un récent sé- 


Si les Russes ont accompli des 
sensationnels dans le 
recherches, leur 
en général, n'a pas 


re avec des armes convention: 
nelles. Le ‘retard’ varie de 5 à 
15 ans, suivant les secteurs, 
C'est l'avis de M. Richard H, 
Morris, directeur de la rédaction 
de la revue américaine ‘Power 
Engineering”, de Barrington, Il- 


jour en Russie, 

M. Morris, à Montréal] pour 
participer au 5e congrès de l'As- 
sociation panaméricaine des in- 
génieurs professionnels, croit ce- 


(Suite à la troisième page) 


Modernisation de l'industrie 
russe encore à exécuter 


pendant que l'industrie améri- 


caine devra montrer beaucoup 


HA UNE NE 


|nadiens. 


de dynamisme pour conserver | 
son Avance, | 


Dans une entrevue accordée à | tient à l'Eglise, puis aux parents 
in-/et enfin à l'Etat. 


la ‘‘Presse”, M, Morris, un 
génieur professionnel, a révélé 
qu'un grand nombre des usines 
qu'il a visitées en Russie sont 
mal aérées, mal éclairées et 
n'offrent pas les conditions de 
sécurité que l'on trouve en Amé- 
rique; la construction laisse sou- 
vent à désirer, Pourtant, les Rus- 
ses sont fiers de ces usines, S'ils 
en ont d'autres, plus adéquates, 
M. Morris, qui en a visité plus 
de vingt, ne les a pas vues. Au 
point de vue industriel, la Rus- 
sie bluffe le monde et une gran- 
de partie de sa machinerie vient 


d'Allemagne, de Suisse ou mé- 

me des Etats-Unis. Mais les pro- 

grès sont considérables et il se- 
(Suite à la deuxième page) 


CS Se De 


vos nombreuses réalisations s0- 
ciales, une de celles qui attirè- 
rent l'attention des citoyens ca- 


Ecoles catholiques 

“Au cours des années, vous 
aviez mis sur pied un excellent 
régime d'éducation, qui remplit 
avec bonheur toutes les condi- 
tions énoncées dans la doctrine 
de l'Eglise, Vous avez réussi à 
fonder des écoles qui respectent 
la hiérarchie établie par Dieu 
lui-même, notamment que l'en- 
seignement de la vérité appar-| 


“La présence d'écoles catholi- 
ques qui assurent à un tiers de 
la population de la province l'é- 
ducation catholique est une preu- 
ve tangible que vous avez été 
conscients de vos devoirs et 
droits de citoyens, puisque vous 
avez pu faire appuyer les droits 
d'un groupe minoritaire par une 
législation et le soutien financier 
du gouvernement." 

Au cours de son allocution, 
le cardinal Léger a dit: ‘Les 
élèves qui passeront par cette 
école ne seront d'excellentes ca- 


ligente compréhension et les vues 
impartiales de ces mêmes ci- 
toyens peuvent beaucoup pour le 
bien de leur propre province et 
de tout le Canada, 

“Au cours des dix dernières 
années, notre vaste et fertile pays 
a accueilli des milliers d'hom- 
mes et de femmes qui sont venus 
s'y établir, Plusieurs de ces nou- 
veaux venus n'ont pas encore 


du collège de 


MARCELIN — Le dimanche 7 
septembre, les paroissiens de 
Marcelin rayonnaient de joie, À 
l’occasion de la première ordina- 
tion sacerdotale qui avait lieu 
en leur paroisse, En effet, ce 
jour-là, le R. P, Omer Desjar- 
dins, O.M.I, fils de M. et Mme 
Henri Desjardins, de cette pa- 
roisse, était élevé à la prêtrise. 

L'ordination eut lieu à 10 h, 


tholiques et citoyennes que si 
elles sont à la hauteur des prin- 
cipes chrétiens et de la pensée 
chrétienne. Elles contribueront 


a.m, et fut conférée par Son Exec, 
Mgr Léo Blais, évêque de Prince- 
Albert, assisté de M. l'abbé J.- 
A. Beaulac, curé d'Albertville, 
et du R, P, G, Ménard, OM, 
curé d’Aldina. Le prêtre assis- 
tant était M, l'abbé L. Forget, 
curé de Marcelin. Le R, P, J.-P, 
Aubry, OM.I, professeur de 
théologie morale au Scolasticat 
de Lebret, agissait comme maître 


héroïques? Prenons-nous la pei- 
ne de remercier Dieu pourinotre 
patrie et notre liberté? Prati- 
quons-nous en tant que loyaux 
{citoyens d'une grande nation les 
vertus qui sont à la base de tou- 
te citoyenneté? En lant qu'adul: 
tes, nous elforconsinous d'incul- 
|quer les principes de la vraie ci- 
[toyenneté à notre jeunesse en 
faisant montre d'un grand dé- 


Gravelhourg 


ST-VICTOR — Le KR, P, Jean- 
Paul Isabelle, O.M.I,, a été or- 
donné prêtre en l'église parois- 
siale de St-Victor, le dimanche 
31 août. C'est Son Exec. Mgr 
Aimé Decosse, évêque de Gravel- 
bourg, qui lui a conféré l’onction 
sacerdotale. Son Excellence était 
assistée du R,. P, Hilaire Gagné, 
OM, supérieur du scolasticat 
de Lebret, et de M, l'abbé Albert 
Vachon, curé d'Assiniboia, 

À partir de l'offertoire, pour 
la cocélébration, le nouveau 
prêtre était assisté de Mgr Ro- 
drigue Lussier, ancien curé de 
Lisieux, paroisse natale du nou- 
vel ordonné, Une grande foule a 
suivi pieusement la cérémonie 
que commentait le R, P, N, La- 
zure, O.M.I,, professeur au sCco- 
lasticat de Lebret, 


Depuis quatre ans, notre Division aérienne à Metz, en France, a pris part active à la fête 
de la mirabelle, festival annuel local qui annonce la récolte de la prune mirabelle, Les célébrations 
des concours de beauté, des réceptions, des danses folk- 
, les M ed ont offert un char a 

u 


tte 
des. Cette 
er à bord de la Grande Hermine. Le , 

Goulet, de Hull. Les si 


vreur du Canada 


belles filles du QG de la Division sont 
construit sous les is À NAPRPEUEN Ray Stone, | belles qualités dont le R, P, Des-! 


tions étaient remplies par les|les abbés Albert Latendresse et 
enfants de choeur de la paroisse.| A. Bouchard, de Willow-Bunch, 
L'église était remplie à capacité. | Lucien Poulin, de Lisieux, A, 
MM. Auguste Bonin, Gérard et| Guenette, de Gravelbourg, et les 
RR, PP, C, Deshaies et M. Du- 
gal, O.M.I, du scolasticat de Le- 
Après la cérémonie, le nou-|bret, B.-Paris et M, Robitaille, 
veau prêtre bénit individuelle-| O.M.I, du collège de Gravel- 
ment les membres de sa famille. | bourg, 
Ensuite un banquet fut servil Aux premières places dans la 
dans la salle paroissiale en son|nef se tenaient les parents du. 
honneur, Ce banquet avait été| nouveau prêtre, M. et Mme Léon 
préparé par les dames de la pa-| Isabelle, sa soeur Thérèse \ 


roisse, “ Soeurs Grises de Montréal, de : 

M. A. Lagimodière agissait| l'hôpital St-Boniface, ses 
comme maître de cérémonies, A let belle-soeur, M, et Mme Lau: 
titre de secrétaire du village, il| rent Isabelle, d'Otta 
félicita le nouveau prêtre et lui gris 
offrit une bourse et les meil-| fontaine et O. le, -cl 
leurs voeux de tous les parois-| de St-Victor, celle-là de Qu'Ap: 
siens, Ensuite,. il présenta en pe son parrain et sa marri x 
termes bien choisis les autres! M. et Mme G. sier, de 
orateurs, sieux, ses oncles et : 

M. Raymond Desjardins, frère | Victor, de Lisieux, de 
du nouveau représentant delle et du Pas, ainsi que. 
Dieu, adressa la parole au nom |breux cousins re 


Gilbert Grenier agissaient com- 
me huissiers, 


| cérémonies, Les autres fonc-| Au choeur on remarquait MM. 


et 
de la famille, exprimant leur |la foule on: + 
grande joie et Jui offrant leurs| religieuses Fil 
meilleurs voeux de bonheur et| W -Bunct 


7 gd montrant Jacques | d'un fructueux apostolat. 
a été joué par l’aviateur-chef| M. l'abbé J.-A. Beaulac, an-|la Sainte-F 
ment un décor mo-|cien curé, mit en les |Gravelbc 


la Défense nationale) 


(Suite à la neuvième page) 


les v 


A, 15 tem- 
— à 4 tor# d ë ht 
Limited aujourd'hui 


voitures Buick pour 1960, La 
L'urS ces PÉoalles est 


x publies 
taire que 
trois heures de l'aprés-midi (héure 
Vancée de l'Est), le mercredi 15 octo. 
bre 1 des poumons cocnetes, 
adress au soussigné et portant sur 
l'enveloppe la an tion FUMI8810 


Le ministère des Trava 
regevra, al bureau du seer 
wi 


POU AJOUT ET CHANGEMENTS 
(n BUREAU DE POSTE, TRANSCO- 
A MAN)" 


On veut prendre connaissance des 
lans et du devis, ei se procurer la 
formule de soumission au bureau de 
l'architecte en chef, ministère des Tra- 
vaux publies, Ottawa (Ont,), de l'ars 
chitecte régional, 705 édifice Commer- 
clal, 100 est, avenue Notre-Dame, Wine 
nipeg (Man), et au bureau de poste 
d Mransoons (Man) 

On ne tiendra compte que des nous 
missions auxquelles est annexé un dés 
pôt de cautionnement sous forme d'un 
chèque visé où d'obligations, comme 
Il eat spécifié À la formule de soumise 
sion, el qui seront préparées sur la 
formule fournie par le minisière et 
en conformité des conditions qui y sont 
stipulées. 

æ ministère fournira, par l'entre- 
mise du bureau de l'architecte en chef, 
ou par l'entremise du soussigné, ou 
ar l'entremise du bureau de l'archi- 
secte régional à Winnipeg (Man.), les 
bleus et le devis de l'ouvrage sur rê- 
ception d'un dépôt au montant de 

00, sous forme d'un chèque ban- 
caire visé où d'un mandat-poñle établi 
au nom du feceveur Général du Ca- 
nada, Ce dépôt sera remis nu déposant 
dés que les bleus et le devis seront 
retournés en bon état pourvu que ce 
soit au plus tard un mois après la | 
date fixée pour la réception des sou- 
missions sl les bleus et le devis ne 
sont pas retournés dans ce délai, le 
dépôt sera confisqué, 

En n'acceptera pas nécessairement ni 
la plus basse ni aucune des soumissions 

ROBERT FORTIER, 
Directeur des services | 


administratifs et secrétaire 


Ministère des Travaux publics, 
Ottawa, le & septembre 1958, 


(408) * 


jons heureuses dans 
es Buick pour 1959 


d'une facture si nouvelle qu'elle 
reflète, dit-on, un concept entiè- 
rement inédit dans le domaine 
de l'automobile, 

La famille complète, qui com- 
prend 17 modèles, se caractérise 

r un usage abondant du verre, 
De vastes pare-brise monopièces 
s'incurvent profondément dâns 
le toit, de façon à éliminer le sit- 
flement du vent quand la voi. 
ture est en mouvement, Les hard- 
top à quatre portes présentent 
à V'arridre une immense fenêtre 
‘panoramique 

Tous les modèles sont plus bas 
et pos larges que l'an dernier 
et loutes les séries ont reçu de 
nouveaux noms 

“La facture de leur silhouette 
est entièrement nouvelle, a dé- 
claré un porte-parole de Gene- 
ral Motors, ‘Nous avons com- 
plètement rompu avec le passé 
et avons doté la Buick d'une sil- 
houette plus jeune, légère, et a- 
lerte, sobre de lignes et d'un 
dessin classique," 

Les nouvelles voilures seront 
en montre dans les salles d'ex- 


position des dépositaires dès ven: | 
| 


Générosité des Chevaliers de Colomb 
envers la salle St-Amant de l'hospice 


dredi, 


Avec les compliments de 


VOLCANO 
LIMITÉE 


WILFRID GIROUARD, prés, 


Monutacturiers d'appareils de 
chauffage automatiques 


8635, boulevard St-Laurent 
Montréal 


Allez en 
Europe 
durant la 


saison 


Prenez la ‘route 


calme 


du soleil” 


via Lisbonne et Madrid 


par avion Canad 


D = 


gal sont les pays du 


Î 


ian Pacific 


; Espagne et le Portu- 
soleil par excellence, 


Mais vous n'avez pas à nous croire sur parole. 


Allez-y voir vous-même 
aérobus de luxe, Avant 


à bord de l’un de nos 
de vous être habitué 


à notre service (sans parler de notre cuisine 


renommée), vous serez 


déjà en train de vous 


chauffer au soleil de Madrid, de visiter Lis- 


bonne ou de vous dirig 
coin de l'Europe. 

Et si vous y allez en ce 
sera encore plus agré 
calme, ce qui veut dire « 
sont de retour au trava 
que les prix sont plus b 
et qu'il y a plus de pl 
les voyageurs. 


er vers quelque autre 


moment, votre voyage 
able, C'est la saison 
que la plupart des gens 
il, Cela veut dire aussi 
as, le service meilleur, 
aces disponibles pour 


De nouveaux tarifs d'économie sont mainten- 


ant en vigueur. Faites 


faire vos réservations 


par votre agent de voyages, Il pourra aussi 


vous renseigner sur le p 
et les tarifs de famille 


lan de paiement différé 
des Canadian Pacife 


Airlines. Voyez-le aujourd'hui ou communi- 


quez avec: 


Canadien Pacijie 


AIRLINES 


Cor. Portage & Main 
WH 6-3302 


29 


LES AILES D6 LA PLUS GRANDE ORGANISATION DE TRANSBORT AU dns E 


| Colomb du Manitoba, représen 


hoto fut 
onnérent la somme de 81,500 pour les enfants ‘‘iné-| Léger à l'évêque de Lourdes, Mgr 
ducables’’ de la Salle St-Amant à l'hospice Taché, L'on volt, de | Théus, 


Cette 
Manitoba 


gauche à droite, M, T, J, Dooley 


faisances, Rév, Sr Tétreault, supérieure de l'Hospice, et M, Leo! Ouverture officielle du Congrès! 


LA LIBERTE ET 


LE PATRIOTE 


6t-Bonitace, le 19 septembre 1958 


Le Canada à Lourdes) Rétraction des hémorroïides 
sans aucun malaise: 


Découverte d'une substance cicatrisante qui soulage la douleur 


(Wlite die la premiere page) 
PP ttes dt Det that th) 
Evénements canadiens 

Une délégation canadienne 
composée du Supérieur Général 
des Péres du Saint-Bacrement, 
< RAR, PP, Spieckman et Moïse 

0y, et présidée par LL, EE, NN, 

88, Baudoux et 
compagnée aussi de plusieurs 
pr sents à 


rêtres canadiens 
Lonrdes. se rendait à lu Grotte 


vendredi soir à 7 h, pour déposer 
aux pleds de la Vierge un parche- 
min richement orné représentant 
deux milliards d'Ave Maria, Ces 
Ave avalent été rassemblés au 
cours d'une croisade de prières 
lancée par los Pères du Baint. 
Sacrement au Canada, 
Parmi la multitude de 
nières qui déferleront à travers 


anschagrin, ac- 


les rues de Lourdes au cours du | 


Congrès Marlial, la bannière de 
Notre-Dame des Ecoles aura une 
place d'honneur, Elle a été en 
voyée par le centre de l'oeuvre, 
situé en l'Ecole Normale Notre- 


Dame de Montréal, et précédée | 
rise lorsque les Chevaliers de Colomb du! d'une lettre de 8, E, le cardinal 


, président du Comité des Bien-| 


Soenen, député d'Etat des Chevallers de Colomb du Manitoba, 


Le mercredi 10 septembre, les 
divers conseils de Chevaliers de 


tés par le Député d'Etat et leurs| 
Grands Chevaliers, se présen 
talent à l'hospice Taché pour of 
frir à la Rév, Sr Supérieure un 
don substantiel de $1,500, com- 
me leur part de coopération à 
l'oeuvre des enfants inéducables, 
pour' améliorer les locaux de la 
salle St-Amant | 


Mme Si:Amant n'est plus 
Elle est décédée le 29 juillet 
1957, après 17 années consacrées 
au soin de ces enfants, Comme 
une bonne Samaritaine, elle « 
été la première Canadienne du 
Manitoba qui s'est penchée sur| 
les misères de ces frères de l'En 
fant-Jésus, pour y verser le bau- 
me de son dévouement, Mais si 
Mme St-Amant n'est plus, son 
oeuvre se continue grâce à la 
générosité des Soeurs Grises, gé- 
nérogité encouragée par la gran- 
de coopération du publie et de 
diverses associations, dont plus 


particulièrement les Chevaliers 
de Colomb, | 
Le chèque fut présenté par 


M. Léo Soenen, député d'Etat, 
Assistaient à cette présentation: 
MM. Tom Dooley, président du 
comité de coordination des di- 
vers conseils de Chevaliers du 
CR RER 


|nan-est, J 


(Photo Normandin) 


Manitoba, D, T. Perfumo, Grand 
Chevalier du conseil no 1107, 
Marcel Morier, Grand Cheva 
lier du conseil Goulet de Nor 
wood, Jos, C, Stangl, ex-député 
d'Etat, Robert Turenne, Grand 
Chevalier de St-Boniface, À 
G, Lambert, conférencier de 
Transcona, John Nowosad, 
Grand Chevalier du conseil St 
Joseph, Wilfrid Liddiard, Grand 
Chevalier du conseil de Kildo 
T, Covle, Grand Che 
valler du conseil no 4557, D 
G, Torchia, Grand Chevalier du 
conseil no 3853, ainsi que MM 
Harold Montgomery et Larry 
Michaski, 
Charité traditionnelle 

En acceptant cetie nouvelle 
oeuvre de miséricorde corpo- 
relle, les Filles de Mère d'You- 
ville, dont on annonce la béati 
fication comme prochaine, ont 
voulu marcher sur les traces de 
leur vénérée Mère, dont le coeur 


s'est tout dilaté, à la mesure 
des besoins de son temps, En 
effet, elle commença son oeuvre 


de charité en fondant un foyer 
pour les vieillards, puis en 1765, 
à l'occasion d'une épidémie de 
petite vérole, ce foyer devint 
un hôpital, Et c'est ainsi que 
par la force des circonstances, 
que les Soeurs Grises devinrent 
administratrices d'hôpitaux 


L'oeuvre de la garde dos en 
fants arriérés a débuté à l'hos 
pice Taché, le 30 juin 1956, Mme 
Béatrice St-Amant, sentant le 


Des soumissions cachetées, ndressées 
au soussigné et portant la mention de 
leur contenu seront reçues au bureau | 
du secrétaire Jusqu'À 3 heures de, l'a- | 
près-midi (heure avancée de l'Est), le 
mardi 14 octobre 1958, À l'égard du 
CONTRAT No M/58/TCH-G, Pont No 
3, rivière Illecillewnet, mille 14,73 et 
passage supérieur du Pacifique-Cana- 
dien, mille 18.54, route transcanadienne, 
parc national Glacier (C.-B), 

On peut consulter les plans et devis 
et obtenir des formules de soumission 
aux bureaux du Chef de la Division 
des routes, édifice Hunter, Ottawa 
(Ont,); de M, O, H, Leicester, direc-| 
teur régional, ministère des Travaux 
publics, 10018 105e rue, Edmonton 
(Alta); de M, J, À, Flatt, ingénieur. 
surveillant, Division des routes, 705 
16 est, avenue Notre-Dame, Winnipeg 
(Man); de M, À. M, Stewart, Direction 
des routes, pièce 700, édifice Begg, 
1110 ouest, rue Georgia, Vancouver 5 
(C.-B,); du bureau de ln Division des | 
routes, pièce 721, édifice public, Cal- 
gary (Alta); et de M, A, h MacKin- 
non, ingénieur-survelllant, Division des 
routes, édifice fédéral, Banff (Alta) 

Le Ministère ne tiendra compte que | 
des soumissions auxquelles est an-| 
nexée une garantie sous forme de 
chèque visé ou d'obligations, comme 
il est spécifié aux formules de sou- 
mission, et qui sont préparées sur les 
formules imprimées fournies par le 
Ministère et en conformité ‘des condi- 
tions qui y sont énoncées 

Le Ministère, par l'entremise des bu- 
reaux précités, fournira les devis de 
l'ouvrage précité sur versement d'un 
dépôt de $50 sous forme de chèque 
visé ou de mandat-poste À l'ordre du 
Receveur Général du Canada, Ce dépôt 
sera remis à condition que les devis 
soient renvoyés en bon état dans le 
mois qui suivra la date de réception 
des soumissions, Le dépôt sera confis- 
que si ces pièces ne sont pas renvoyées 
ans le délai requis 

On n'acceptera nécessairement ni la 
plus basse ni aucune des soumissions, 

ROBERT FORTIER, 
Directeur des services 
administratifs et secrétaire, 
Ministère des Travaux publics, 
Ottawa, le 11 septembre 1958 


(500) 


_——— 


Le ministère des "Travaux publics 
recevra, au bureau du secrétaire, jus- 
qu'à trois heures de l'après-midi (heure 
avancée de l'Est), le mercredi 22 octo- 
bre 1958, des soumissions cachetées, 
adressées au soussigné et portant sur 
Due ES la mention: "SOUMISSION 
POUR TERMINUS POSTAL, CALGA- 
RY (ALTA)", 

On peut prendre connaissance des 
plans et du devis, et se procurer la 
formule de soumission au bureau de 
l'architecte en chef, ministère des Tra- 
vaux publics, Ottawa (Ont), du Di- 
recteur régional, case postale 488, 10018-+ 


1 
105e rue, Edmonton (Alta), de : 
tecte régional, 705 édifice Commercial, 
169 est, avenue Notre-Dame, Winnipe 
(Man.), de l'architecte régional, 111 
ouest, rue Georgia, Vancouver (C.-B), 
de l'archtiecte régional, 385, rue Yonge, 
Toronto (Ont.), et au bureau de poste 
de AENT (Alta). 

On ne tiendra compte que des sou- 
missions auxquelles est annexé un dé- 
pôt de cautionnement sous forme d'un 
chèque visé ou d'obligations, comme 
il est spécifié à la formule de sou- 
mission, et qui seront préparées sur 
la formule fournie par le ministère 
et en conformité des conditions qui y 
sont stipulées, , 

Le ministère fournira, par l'entre- 
mise du bureau de l'architecte en chef, 
ou par l'entremise du soussigné, ou 

ar l'entremise du bureau du Direc- 
eur régional à Edmonton (Alta), et 
des architectes régionaux à Winnipeg 
(Man.), Vancouver (C.-B.) et Toronto 
(Ont.), les bleus et le devis de l'ou- 
vrage sur réception d'un dépôt au 
montant de 9400.00, sous forme d'un 
chèque bancaire visé ou d'un man- 
dat-poste établi au nom du Receveur 
Général du Canada, Ce dépôt sera re- 
mis au déposant dès que les bleus et 
le devis seront retournés en bon état 
pourvu que ce soit au plus tard un 
mois après la date fixée QE la ré- 
ception des soumissions, Si les bleus 
et le devis ne sont pas retournés dans 
ce délai, le dépôt sern confisqué. 

On n'acceptera pas nécessairement nl 
la plus basse ni aucune des soumissions, 

ROBERT FORTIER, , 
Directeur des services 
administratifs et secrétaire. 
Ministere des Travaux publics, 
Ottawa, le 8 septembre 1958, 


œŒu- 
| vre à une communauté relief ue» 


; (497) | 


poids des années s'accumuler, et 
d'autre: part ne jouissant que 


| de locaux de fortune aux abords 


de Transcona, fut heureuse de 


remettre la direction de son 


se, ces chênes qui ne meurpnt 
pas, Mais la fondatrice de l'oêu- 
vre ne voulut pas se séparer de 
ses chers petits, et les suivit à 
l'hospice où elle a continué à 
se dévouer à leur service jus- 
qu'à sa mort, le 29 juillet 1957 

Dans son mot de présentation, 
M, Soenen fit remarquer que 
ce don des Chevaliers avait sur- 
tout une valeur de symbole, à 
savoir de l'appréciation des Frè 
res Chevaliers envers l'oeuvre 
nouvelle des Soeurs Grises, 

Effort centuplé 

La Soeur Supérieure, avec 
beaucoup de tact, ne manqua 
pas de souligner l'à-propos de 
celte remarque du député d'E- 
tat, pour en conclure que c'é- 
tait un encouragement précieux 
pour les religieuses de, ne pas 
se sentir isolées dans ce travail 
assez ingrat du soin de ces pe- 
tits enfants incompétents jusqu'à 
l'âge de 6 ans, après quoi ils 
vont à Portage-la-Prairie; mais 
que l'effort des Soeurs infirmiè- 
res était centuplé par les en- 
couragements de plusieurs asso- 
ciations catholiques, dont plus 
particulièrement 
de Colomb, cette association re 


présentant au-delà de 3,000 chefs | 


de famille du Manitoba catho- 
| lique, | l 
Puis les distingués visiteurs 


furent invités par la Soeur Su 


| périeure à visiter les locaux de 


la salle St-Amant, et à y voir 
par eux-mêmes les améliora- 
tions réalisées, à la grande sa- 
tisfaction de tous. De plus ils 
promirent de s'organiser 
donner, non seulement de l'ar- 
gent, mais de leurs personnes 
pour venir donner aux vieillards 
une soirée récréative, et pren- 
dre ainsi contact avec toute 
l'oeuvre de l'hospice Taché, Et 
après une visite de ce genre 
aux hospitalisés, pour égayer Ja 
solitude de ceux et celles qui 
sont parfois de longs moments 
sans une visite d'amis, chaque 
Frère Chevalier pourra réaliser 
qu'il a fait sienne la parole de 
Notre-Seigneur Jésus-Christ: 
“Quand j'étais seul, vous M'a- 
vez visité. Venez, les bénis de 
mon Père,” 
F, NORMANDIN, 
aumônier, 


PARIS —— Sur l'invitation de 
M. Antonio Gonzalès, directeur 
de la ‘Gaceta del Norte”, de 
Bilbao, le congrès de 1960 de 
la presse catholique se tiendra 
à Madrid, sous réserve des possi- 
bilités d'organisation, Le thème 
central en sera: ‘La presse ca- 
tholique, trait d'union entre les 
peuples”. 


ANNULATION DE DEMANDE 


On fait savoir par les présentes que 
la demande de soumissions pour le 
CONTRAT No 53/58/SP — PAVAGE 
TERMINUS DES DOUANES ET DE 
L'IMMIGRATION, EMERSON (MAN), 
devant être reques jusqu'à trois heures 
de l'après-midi (heure avancée de 
l'Est), le mardi 9 septembre 1958, est 


annulée, 
ROBERT FORTIER, 
Directeur des services 
administratifs et secrétaire, 


Ministère des Travaux publics, 


Ottawa, le 3 septembre 1958, (492) 


les Chevaliers | 


pour | 


L'ouverture solennelle du %e 
Congrès Marlal International 
d'est effectuée le samedi 14 sep- 
termbre à & h, 40 pm, par la ré- 
ception liturgique de 8, E, Île 
cardinal-légat Maserant au Par 
vis du Rosaire, devant la Basili- 
que, Après la lecture du Bref 
| Pontifical, Son Exec, Mgr Théas 
let le T, R, P, Balic prirent la 
parole, 8, £E, Île cardinal-légat 
Tisserant parlait ensuite pour la 
première fois aux fidèles réunis 
à Lourdes 
|. Dimanche matin à 8 h,, le car 
dinal Tisserant célébrait ln messe 
à la Grotte, 
| La clôture du Congrès aura 
lieu le mercredi 17 septembre: 
à la basilique du Rosaire, messe 
pontificale et sermon par le lé. 
| gat, à 10 h, am; à 4 h, 930 pm, 
procession solennelle du S, Sa 
crement, présidée par le légat, 
Après la procession, message ras 


diophonique en direct par Sa 
Sainteté le Pape 
À 8 h, 30, la statue de la B 


Vierge Marie sera solennelle- 
ment portée par les rues de la 
ville, toute illuminée et pavol 
sée, avec accompagnement de 
flambeaux et au chant de plu 
sieurs chorales spécialement pré- 
parées pour l'occasion, On pré- 
voit que ce sera un spectacle 
inoubliable, tel que jamais vu 
lencore à Lourdes 

. L1 


Fruits heureux 


Bien qu'il soit trop tôt pour 
juger toutes les répercussions 
possibles du 3e Congrès Interna- 
tional Mariologique-Marial de 
| Lourdes, il apparait déjà que ce 
| Congrès sera connu comme un 
| des plus grands événements ma- 
|riaux de notre époque, 

Sans doute, le fait du cente- 
naire des apparitions en cette 
|année 1958 et, le choix de Lour- 


|des comme site du Congrès y 


ont contribué 


| La désignation aussi d'un Lé-| 
Rat “A Latere' de 8. 5, le Pape | 
| 


'ie XII en la personne du Car: 
dinal Tisserant est signalée ici 
là Lourdes comme une indica- 
tion de l'attachement personnel 
du Saint-Père à la Grotte de 
Massabielle et de son désir que 
|les solennités organisées à l'oc- 
casion de ce Congrès soient des 
plus éclatantes, 
{| La participation si importante 
des Eminentissimes Cardinaux et 
de nombreux évêques du monde 
catholique aux assises mariales 
de Lourdes indique la réponse de 
la hiérarchie à l'appel du Souve- 
rain Pontife et à son désir que 
ces journées soient un triomphe 
marial, On signale déjà une dou- 
zaine de cardinaux et au-dessus 


| 


monies au cours du Congrès. 
Le choix du thème général de 


ces temps décisifs, Déjà on en- 
trevoit comment cette apprécia- 
tion nouvelle, plus profonde, 
qu'on cherché à acquérir des rap- 
ports mutuels de Marie et de 
l'Eglise sera enrichissante pour 
la vie spirituelle de tous les fi- 
dèles et leur vaudra une inser- 
{tion mieux comprise du message 
de Marie dans leur vie quoti- 
dienne, 


. + . 


Le maire de Lourdes 


Le pouvoir civil lui-même 
| prend connaissance à Lourdes de 
{l'influence de Marie, en recon- 
{naissant ce que Lourdes, et par 
Lourdes, ce que la France et le 
| monde entier doivent à la Vierge 
{qui a daigné faire de la petite 
| Bernadette sa confidente, Elles 
{sont touchantes et bien signi- 


| ficatives ces paroles par lesquel- | 


Iles Monsieur Béguère, maire de 
|Lourdes, terminait le message 
|de bienvenue qu'il disait aux 
| distingués congressistes: “, , , en 
tenant vos assises solennelles à 
Lourdes, vous honorez la terre 
de Bigorre .,. Cet honneur, je 
ne saurais l'oublier, nous le de- 
vons à notre humble compatrio- 
te, qui fut, il y a cent ans, sur 
ces lieux mêmes, la confidente 
de l'Immaculée. 

‘“‘Bernadette Soubirous permet, 
aujourd'hui, à notre cité, de dire 
au monde, à travers vos person- 
nes, la joie de son accueil.” 

L LJ L 


La science devant le miracle 


La profession médicale n'est 
pas demeurée étrangère au mes- 
sage de Lourdes, Une session spé- 
ciale, présidée par S, E, le car- 
dinal Cicognani, Préfet de la S, 
Congrégation des Rites, étudie le 
thème: ‘Les guérisons miracu- 
leuses de Lourdes et le miracle.” 
Quelque 25 éminents praticiens 
et un nombre plus grand de théo- 
logiens se prêtent un mutuel con- 
cours pour approfondir l'intelli- 
gence du phénomène miraculeux 
et pour chercher à mieux saisir 
le rôle du savant et du théolo- 
gien dans la vérification des gué- 
risons extraordinaires. (Un 
compte-rendu suivra plus tard.) 

LA L1 . 


L'évêque de Tarbes 
L'évèque de Tarbes et Lour- 
des, Son Exec, Mgr Pierre-Marie 
Théas, sut mettre en un saisis- 
sant relief le progrès que le mon- 
de chrétien à fait dans l'intelli- 


ban- | 


de 150 archevêques et évêques | 
qui participent à diverses céré- | 


ce Congrès “Marie et l'Eglise” | 
Lest particulièrement heureux en | 


| 


|toutefois fort 
| pulation semble satisfaite de ce 


ence du mystère marial, comme 
Yndiquent ces extraits de son 
discours d'accueil! 

Quel contrasie! 1 
ans, 


y à cent 


et en même temps la plus pauvre 
et la plus humble 


“Aujourd'hui, guidés par les 


plus éminents docteurs de l'Egli. | 
de quatre | 


se enseignante, plus 
cents théologiens, délégués par 
les grandes universités catholi- 
ques du monde, sont rassemblés 
evant cette même Grotte de 
Massablelle 

“Il y a cent ans, 
était appelée devant 
pour voir 
ce s'y donne rendez-vous pour 
étudier, 

Mais les savants que 
êtes ne sont ici aujourd'hui que 
parce que, il y à un siècle, l'igno- 
rance de Bernadette les y a pré 
cédés,,, 

‘Une grande espérance soulève 
nos âmes, Ces imposantes assises 
marlologiques constituent un 
événement très important, L'ap: 
profondissement des relations 
entre Marie et l'Eglise aura pour 
résultat, non seulement de satis- 
faire une légitime curiosité intel- 
lectuelle, mais il aidera les âmes 
à mieux connaitre le plan de la 
Rédemption, à apporter à l'oeu 
vre du salut du monde une col- 
laboration plus éclairée et plus 
effective 

"Il permettra aux âmes de 
mieux vivre de Dieu, à chercher 
dans la participation au mystère 
de Marie et de l'Eglise le moyen 
de procurer la plus grande gloire 
du Dieu vivant, Père, Fils et 
Saint-Esprit.'* 


+ Modernisation 
de l'industrie’... 


(Suite de la première page) 


ce rocher 


rait dangereux d'en mésestimer 
l'importance 

Les ingénieurs russes sont aus 

compétents que leurs collè- 
gues des Etats Unis ou du Ca- 
nada et les librairies des uni 
versités contiennent un nombre 
surprenant d'ouvrages venant 
des Etats-Unis, de Grande-Bre 
tagne et d'autres pays occiden 
taux 

Le travailleur russe gagne 
1,200 roubles par mois, soit $300 
au change, mais il faut noter 
qu'un habit coûte 1,200 rou 
bles et une paire de souliers, 
350 roubles, Le logement est 
peu cher, La po: 


sl 


sort, 

M, Morris, qui a visité Mos- 
cou, Karkov, Rostov, Tiflis, Sta- 
lingrad, Kiev, Minsk et plusieurs 
autres villes russes, s'est aussi 
rendu en Pologne, en Tchéco- 
slovaqui et en Yougoslavie, 


Il faut aimer beaucoup pour 
croire que l'on n'aime pas as- 
sez.—Cte DE BELVEZE 


« 


Nomination 
de Carling's 


sure oet 
Se. 
Lan Te 


PR 


GLEN T, MOORE 


M. H, T, Spohn, vice-président 
et gérant général de The Carling 
Breweries (Manitoba) Limited, dé- 
sire annoncer que M, Glen T, 
Moore s'est joint au personnel de 
The Corling récemment, M, Moore 
sora directeur des relations exté- 
rieures, Antérieuroment à sa no- 
mination dans la Brasserie, M, 
Moore était un représentant de 
McConnell, Eastman & Co, Limitod, 
Agence d'annonces, 


M. Moore est un membre du 
bureau des directeurs de la Cham- 
bre du Jeune-Commerce de Win- 


nipeg. 


Des soumissions cgchetées, adressées 
au soussigné et portant la mention de 
leur contenu seront reçues au bureau 
du secrétaire jusqu'à 3 heures de l'a- 

rès-midi (heure avancée de l'Est), le 
eudi 2 octobre 19658, à 1Rgarg du CON- 

RAT No 31/58/B-J, Régalage, pon- 
ceaux, infrastructure granulaire, im- 
pr ss et mélange À chaussée, mille 
4 à 82.3, route de Banff à Jasper, parc 
national de Banff (Alta 
On peut consulter les plans et devis 
et obtenir des formules de soumission 
aux bureaux du Chef de la Division 
des routes, édifice Hunter, Ottawa 
(Ont.); de M. O, H. Leicester, directeur 
régional, ministère des Travaux pu- 
blics, 10225, 100e rue, Edmonton (Alta); 
de M, J. À. Flatt, ingénieur-surveillant, 
Division des routes, 705 - 169 est, ave- 
nue Notre-Dame, Winnipeg (Man.); de 
M. À, E, Stewart, Direction des routes, 
ièce 700, édifice Bege, 1110 ouest, rue 

orgla, Vancouver 5 (C.-B); du bus 
reau de la Division des routes, pièce 
721, édifice public, Calgary (Alta); et 
de M, A. H. MacKinnon, ingénieur 
surveillant, Division des routes, édifice 
fédéral, Banff (Alta). 

Le Ministère ne tiendra compte que 
des soumissions auxquelles est annexée 
une garantie sous forme de chèque 
visé ou d'obligations, comme il est 
spécifié aux formules de soumission, 
et qui sont préparées sur les formules 
imprimées fournies par le Ministère et 
en conformité des conditions qui y sont 
énoncées. 

Le Ministère, par l'entremise des bu 
reaux précités, fournira les devis de 
l'ouvrage précité sur versement d'un 
dépôt de sous forme de chèque 
visé ou de mandat-poste à l'ordre du 
Receveur Général du Canada, Ce dépôt 
sera remis à dition que les devis 
soit renvoyés on état dans le mois 
qui suivra la date de réception des 
soumissions, Le dépôt sera confisqué 
si ces pièces ne sont pas renvoyées 
dans le délai requis, 

On n'acceptera néces 
plus basse ni aucune 


ROBERT FORTIER, 
À Directeur des services 
administratifs et secrétaire, 


Ministère des Trava ub 
Ottawa, A lu septembre À (507) 


a Vierge Immaculée attiralt | 
ici même l'enfant la plus illettrée | 


l'ignorance | 


Aujourd'hui, la seien- | 


vous | 


et la démangeaison tout en 
Montréal, Qué, (P,.M,)-La 


science vient enfin de mettre au 
point une nouvelle substance clos 
Urisante qui agit avec une efficacité 
sans pareille dans le traitement des 
hémorroides, Cette substance à une 
double action: elle réduit l'enflure 
tout en soulageant la douleur et la 
démangeaison, Des milliers de 
versonnes ont bénéficié de ce remède 
peu coûteux dont l'emploi ne 
comporte aueun inconvénient, 

Pour vérifier le nouveau traiter 
ment, les médecins ont suivi 
plusieurs centaines de cas d'hémor- 
roides dont certains duraient depuis 


L'inauguration officielle de ja 
nouvelle aile de l'hôpital Deer 
Lodge de St, James aura lieu le 
|mercredi 24 septembre, dans une 
cérémonie présidée par l'hon, AI 
fred J, Brooks, ministre des Af- 
|faires des Vétérans. On s'attend 
de voir près de 500 citoyens et 
leurs épouses assister à cette fé- 
te qui aura lieu à l'hôpital à 
12 h, 30 pm, 

Le coût de construction de cet 
imposant édifice à huit étages, 
commencé en mai 1955, fut de 
$3,522,539,93, Son ouverture 
mettra fin à une série de cons- 
tructions qui remontent à 1918 

année où l'hôtel Deer Lodge 
qui était la propriété de Rode- 
rick Mackenzie, {ils du reconnu 
Sir William Mackenzie, fut con- 
verti en hôpital pour militaires 
convalescents de la première 
guerre, 

Aujourd'hui, l'hôpital contient 
700 lits, dont 330 pour patients 


immédiats, Ses départements de 
pathologie, radiologie et physio- 
thérapie sont des plus modernes, 

Avec air climatisé et bien éclal- 
rée, la nouvelle aile compte par- 
mi ses améliorations, une salle 
| d'opération tout à fait moderne, 


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Ouverture de la nouve 
l'hôpital des anciens combattants 


rétractant les hémorroides, 


uhe vingtaine d'années, Ils ont noté 
dans tous les cas une amélioration 
rapide; soulagement de la douleur 
doublé de la réaction des enflures, 

Ces résultats ont été obtenus 
sans médicaments anesthésiques, 
astringents où opiacés, mais avec la 
Bio-Dyne, nouvelle substance 
cicatrisante 

On trouve le nouveau remède 2 
onguent ou supposiloires, sous 1 
nom de PRÉPARATION H, En 
vente dans toutes les pharmacies, 
sans ordonnance, aveo garantie de 
remboursement en can de 
non-satisfaction, 


lle aile de 


des nouvelles facilités de labo 
ratoire, des nouveaux instru: 
ments de rayons X, ainsi qu'un 
lus grand nombre de chambres 
es dimensions des salles va 
rient de chambres simples à 
chambres à quatre lits, Pour 
assurer l'isolement, elles sont 
dotées de paravents qui sont sus 
| pendus au plafond, Les patients 
| peuvent maintenant communi 
quer entre eux ou avec les postes 

e soins-infirmiers très bien é 
quipés, par l'entremise d'un sys 
tème d'appel audio-visuel, 

En 1957, l'hôpital aurait vu 
5,200 patients passer par ses por 
tes, En plus, 46,300 vétérans au 
ralient reçu 61,500 traitements 
au dispensaire, 


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qui requièrent des traitements | 


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St-Boniface, le 19 septembre 1958 


LA LIBERTE 


ET LE PATRIOTE 


La Liberté et le Patriote 


Membre de la ‘Canadian Weckiy Newspaper 
Association" et de l'Association des Hehdomadaires 
de langue française du Canada 


tit, AL 


7 NA 
7: 


2 ane, Ho 
2 ans 6600 
l'oute correspondance doit être adressée 4: LA HEDACTION 
La Lahertie et le Patriote, 418, ave MeDermot, Winnipeg 2, Man 
TELEPFHONES — fedaction: BF 5.845: Administration: SP 4-M14 


Journal hebdomadaire publié le vendredi 
au numero 619 de l'avenue MeDermot, à Winnipes 


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L2 Li 
LA ro 

Raymond DUROCHER, O.M.I 


ABONNEMENTS = l'anada: à mois, 81,78; | 
Etranger: & mois. 82.00! | 


Directeur : 


an, 8100 
an, 6350 


Autorisé comme envoi postal de Ze classe, Ministere des Postes, Ottawa 


Rapport intérimaire 


(2) Les idées de base 


(Suite de la première page) 


Dans ce résumé lapidaire, la première clause s'iden- 
tifie avec le premier chapitre du rapport: ‘Le Financement 
de l'Education au Manitoba’; la deuxième découle du 
deuxième chapitre: ‘Organisation de Divisions Scolaires"; 
et la troisième est impliquée dans le troisième et le qua- 
trième chapitres: ‘Les Octrois” et ‘Les Bénéfices supplé 
mentaires pour Instituteurs." 

L'esprit latin et peut-être simplement humain 
trouvera que la logique aurait exigée que ces chapitres 
soient présentés dans l'ordre inverse, ce qui permettrait 
d'exprimer l'idée centrale du rapport en ces termes: Pour 
rehausser le niveau scolaire dans ln province, il faut re- 
hausser le niveau professionnel de l'instituteur, moyennant 
une augmentation considérable des fonds consacrés à ce 
but, le fruit d'une organisation scolaire plus efficace et 
d'octrois provinciaux plus généreux, 

Sans avoir échafauder toute une philosophie de l'édu- 
cation, la Commission a su donner une fondation solide 
à ses opinions, N'est-ce pas le Pape Pie XI qui a écrit, en 
résumé d'une étude profonde sur l'éducation, que ‘c'est 
moins la bonne organisation que les bons maitres qui font 
les bonnes écoles"? Et le Pape Pie XII n'at-il pas tiré une 
conclusion pratique de cette déclaration, en ces termes 
“Une société qui a le souci des biens intellectuels et mo- 
raux ,,., doit montrer l'estime qu'elle a pour la profession 
de celui qui enseigne, en lui procurant un revenu qui cor- 
responde à son rang social"? 

Sans doute, les Souverains Pontiles exigent de grandes 
qualités d'un véritable ‘bon maitre et ne prétendent pas 
que la reconnaissance de sa mission s'exprime exclusive- 
ment sous forme d'argent, mais le raisonnement de base 
est évident: les bonnes écoles dépendent des bons maitres 
qui méritent d'être bien payés. 

La Commission a donné un sens un peu trop maté- 
rialiste à ce raisonnement, mais c'est en somme un point 
de départ indiscutable pour le rapport qu'elle vient de 
présenter, 

Pour rendre justice au travail de la Commission, il 
faut signaler qu'elle n'a pas eu peur de faire allusion à 


des principes encore plus profonds et à des nuances plus 


subtiles. Par exemple, tout le premier chapitre sur 
“Financement de l'Education” cherche à démontrer que 
les citoyens du Manitoba ont les moyens pour assurer un 
haut niveau de scolarité dans toute la province et même 
un certain niveau d'égalité entre les avantages que les 
jeunes peuvent obtenir dans la province et ceux qu'ils au- 
raient ailleurs au pays. “Equal éducational opportunity", 
phrase qui revient plusieurs fois dans le rapport, est l'idéal 
qui justifie tous les efforts en faveur de bonnes écoles 
dirigées par de ‘bons’ maitres, 

Ce principe, qui est à base de mentalité démocratique, 
est accompagné d'autres précisions dans le même esprit. 
Par exemple, quand l'agrandissement de districts scolaires 
au niveau de l'enseignement secondaire s'offre comme moyen 
d'établir plus d'égalité scolaire entre les villes et la cam- 
pagne, la Commission ne l'accepte pas sans l’entourer de 
limites qui sont aptes à sauvegarder d'autres valeurs de- 
mocratiques, à savoir l'autonomie locale, 
turelle et religieuse, l'influence de l'effort personnel sur 
l'évaluation du mérite d'un instituteur, la collaboration du 
gouvernement et du citoyen dans les plans de pension, etc, 


En somme, ce rapport est impressionnant. Les politi- 


“ 


ciens qui y chercheraient un appui sont déjoués assez ha-| 


bilement par une attitude qui pourrait se traduire ainsi: 
“Les choses ne se passent pas aussi bien que le prétendait 
le parti au pouvoir, ni aussi mal que le prétendait l'op- 
position, mais qu'importe, faisons mieux.” La Commission 
n'a pas peur du travail ardu ni des solutions vigoureuses 
et nouvelles, Le chapitre sur les Bénéfices supplémentaires, 
par exemple, est d'une densité peu commune, tandis que 
la conciliation des avantages d'agrandissement scolaire et 
de la responsabilité locale est ingénieuse, Il n'y manque 
pas matière à débat, mais ce ne pourra pas être un débat 
de routine, 

Impossible de conclure ces réflexions sur les idées de 


la diversité cul-| 


le | 


| 


base de ce rapport sans faire allusion à un problème fon- | 
| 


damental, à savoir celui d'une éducation adéquate pour les | 


enfants catholiques. Ce problème, comme l'ont rapvelé les | 


mémoires catholiques il y a environ un an, est triple: 
1) comment obtenir l'enseignement religieux adéquat pour 


les enfants catholiques dans les communautés mixtes; 2)! 


comment sauvegarder la situation tolérable qui caractérise 


| 


les écoles publiques dans les communautés en grande partie | 


catholiques; 
une juste part des fonds publics destinés à l'éducation? 


La Commission fait quelques allusions aux deux pre-| 


mières parties de.ce problème dans le deuxième chapitre 
du rapport intérimaire, en parlant de l'Organisation de| 
Divisions, Les allusions sont sympathiques, mais sommaires, 
Il faudra y revenir dans l'étude de ce chapitre. 

Quant à la troisième partie du problème, la situation 
financière des écoles paroissiales, elle est explicitement 
réservée comme sujet d'un chapitre du rapport final qui 
sera présenté plus tard, La Commission semble très 
anxieuse d'éviter tout malentendu sur ce point. Elle men- 
tionne ce sujet en tête des chapitres à venir. Elle le décrit 
comme une “matière importante”, Elle lui consacrera une 
“étude approfondie”, Elle ne se considère pas limitée à 
ce sujet par le rapport intérimaire, Ensuite, au début du 
chapitre, “Organisation de Divisions”, la Commission décrit 
brièvement et clairement la situation des écoles paroissiales 
au point de vue du travail accompli et de l'appui (nul) de 
l'état. Enfin, à la page 102, on lit cette note: “Dans le 
rapport final de la Commission, il y aura des recommanda- 
tions, soit majoritaires, soit minoritaires, par rapport + 
octrois provinciaux aux écoles privées.” | 

Ces déclarations, ainsi que le raisonnement foncier du | 


blent indiquer que la Commission apporterait à l'étude de 
ce problème une largeur de vue et une perspicacité pro- 
. (La semaine prochaine: Revenus et déboursés.) 


3) comment assurer aux écoles paroissiales | 


| Camillien Houds 


On ne peut manquer d'évo 
quer, à la mort de M, Camil:. 
hen Houde, la place de pre 
mier plan qu'il a occupée dans 
la vie politique de Montréal 
et même de la province, pen- 
dant une trentaine d'années, 
Peu nombreux sont les hom:- 
mes qui ont réussi au même 
degré à tenir la vedelte aussi 
longtemps que lui, appuyé 
comme 1! l'élail sur une po 
pularilé dont 1} à subi plu 
sieurs fois les caprices, mais 
en parvenant si souvent à la 
reconquérir 

Cette 
vail à 


la de 
savail 
au don 

com 


popuiarile 11 
l'emprise qu'il 
exercer les foules 
qu'il possédait de 
prendre de faire l'inter 
prète de leurs sentiments, et 
de se les gagner par une élo 
quence de tribun populaire à 
laquelle elles pouvalent diffi 
cilement résister, C'est surtout 


sur 
les 


LT: 


dans une grande ville comme 
Montréal où ést né, où il 
A vecu, qui Iu! élail tout spé 


cialement familière, qu'il était 


le mieux en mesure d'obtenir 
des succès, Et c'est ici aussi 
que sa carriere à eu 1e plus 
d'éclat, Ses incursions dans la 
politique provinciale sont loin 
d'avoir été aussi heureuses 

Ni l'on est porté à retenir 
principalement de sa vie la 
longue et grande faveur qu'il 
neélail acquise dans les mas 
ses populaires, il ne faut pas 
oublier que ses viclolires élec 
torales lui ont imposé des tà 


ches pamsablement lourdes, Ce 
fut le cas particulièrement du 
rant les années de crise, alors 
que les] administrations muni 
cipales se trouvaient aux pris 


ses avec d'angoissants problè 
mes d'ordre financier M 
Houde déplova à ce moment 
beaucoup d'habileté, sans re 
culer devant des mesures À 
premiere vue impopulaires, 
pour remplir son mandat 

IL avait pris sa retraite, il 
VA quelques annevx forcé par 
la maladie plus encore que 
par l'âge, Ses rares appari 
tions publiques manifestent 
que son prestige avail survé 
cu à l'effacement auquel il 
s'était condamné, 1! a été dis 
culé en méme lemps qu'ap 
plaudi et acciamé: tous les 
hommes politiques sont en 
bulte à cette sorte de réac 
tions contraires, Mais on ne 
peut s'empêcher de reconnai 


tre, à sa mort, la grande pla 
ce qu'il s'est acquise dans la 
politique . montréalaise tout 
spécialement, pendant tant 
d'années, Sa disparition éveil 
lera d'innombrables regrets, 
surtout dans les foules dont 
Il na su si complètement com 
prendre et épouser les senti- 
ments, 

(La Presse) 


Qu'il apprenne 


le français 


M. Harold Winch, député s0- 
cial-démocrate de Vancouver- 
est, a été vertement rabroué 
par un journal de sa propre 
ville pour s'être permis de pro- 
tester, l'autre jour, devant le 
comité des comptes publics de 
la Chambre des Communes, 
parce que l'interrogatoire d'un 
témoin se poursuivait unique- 
ment en français, 

L'incident, survenu le 25 
août, a eu son écho dans toute 
la presse du pays, Me Noël 
Dorion, député de Bellechasse, 
était à questionner l'architecte 
Ernest Cormier quand M. H., 
Winch s'impatienta, réclamant 
de l'anglais, Comme c'était, de 
toute évidence, son droit, M. 
Dorion insista pour continuer 
l'interrogatoire dans sa langue 
maternelle qui était en même 
temps celle du témoin, M, Da- 
vid Walker, député conserva- 
teur de Toronto-Rosedale, ap- 
puya son point de vue, qui fut 
également endossé par le pré- 
sident du comité, M. Alan Mac- 


Naughton, député libéral de 
Mont-Royal. 
“Si M. Winch ou n'importe 


quel autre député de langue 
anglaise n'aime pas rester dans 
l'ignorance de ce qui se passe 
au Parlement du Canada’, é- 
crit le ‘Vancouver Sun”, ‘il 
n'a qu'une chose à faire: qu'il 
aille apprendre le français, 

“Rien n'indique que cette 
langue puisse jamais disparai- 
tre de la scène canadienne, Et 
ce serait une terrible perte si 
jamais elle disparaissait, Ou- 
tre la valeur souvent souli- 
gnée, et avec raison, d'une 
double culture, nous avons là 
l'une des clefs de voûte de no- 
tre indépendance ,.. 

“Une véritable compréhen- 
sion nationale ne sera possible 
que lorsqu'une élite bilingue 
existera dans tout le pays (on 
ne peut s'attendre à ce que 
chaque Canadien parle les 
deux langues), 

“La commission des écoles 
de Vancouver contribue à hA- 
ter cet avènement par ses ex- 
périences sur l'enseignement 
du français oral au cours pri- 
maire, Ce sont des efforts qu'il 
faut poursuivre, car le fran- 
çais est une force qui progres- 
se au Canada, Nous devons 
nous en réjouir et nous y pré- 
parer, 

“M, Winch a tort de protes- 
ter contre l'usage du français 
au Parlement, Qu'il proteste 
plutôt contre le système d’en- 
seignement qui ne lui a pas 
fourni l’occasion d'apprendre 
cette langue lorsqu'il était en- 
fant." 

C'est fort bien dit, 


1} faut qu'il y ait vraiment 

uelque chose de changé au 
Canada pour que ce soit un 
journal de langue ur 
publié sur la côte du Pacifi- 
que, qui rive ainsi son clou 
à M. Winch, 

/ CP, 


(L'Action Catholique) 


rapport intérimaire — égalité d'opportunité, responsabilité | Pour le respect 
provinciale, respect des préférences minoritaires — sem- {y dimanche 


La Ligue du dimanche a fixé 


lors de were dernier congrès la 


date FA à ochaine Fer 
sannuelle du 
‘ra lieu du Mer au 7 Levier 1980, 


En dépit des bombardoitonts par 
F, Bernard Druetto a repris son poste sur l'ile de Quémov, 


[prisonné par les communistes 


américain”, il fut relñché en 1 


la Chine Communiste, 
Em 
en 1951 
p54, 


comme étant un 
On le voil ei-dessus sur 


avec deux enfants de la Chine Nationaliste, 


Billet du vendredi 


La conversion surprise 


de George- 


"Le Liberté at le Patriote) 


La surprise de ces derniers 


temps, dans le monde intel- 
lectuel des Etats-Unis, aura 
été la conversion au catholi 


cisame de George-Jean Na 
than, l'enfant terrible de la 
critique américaine, l'indivi 
dualiste forcené qui fit si 
longtemps la paire avec H 
L, Mencken. !1 vient de mou- 
rir à New-York, à l'âge de 


16 ans, et l'on apprend qu'il 
avait été baptisé dans la foi 
catholique, le 9 octobre 1987, 
Sa femme, née Haydon, qu'il 
n'avait épousée qu'en 1045, 
avait aussi reçu le baplème, 
un mois après, Nathan était 
Juif, tant par son père que 
par sa mère, mais celle-ci fut 
A peu pres toujours une ca 
tholique pratiquante, 

On peut croire que l'ensei 
gnement requ dans sa jeunes: 
se, l'exemple sous ses yeux, 
contribuèrent à l'acheminer, 
même si cela fut long, vers 
l'Eglise de Rome, Rien n'in- 
dique jamais, du moins dans 
ses écrits et cette partie de 
sa vie que l'on peut appeler 
publique, que l'homme était 
inquiet sous l'angle religieux, 
inquiet et insatisfait, et qu'un 
jour viendrait où il brûlerait 
ce qu'il avait adoré, pour de 
mMander son admission dans 
cette Eglise de Jésus-Christ 
où les ouvriers de la onzième 
heure participent comme les 
autres, dans le temps, l'espa 
ce, par-delà les siècles, à la 
communion des saints, 

L1 L L 

George Nathan, comme on 
l'appelait, fut sa vie durant 
journaliste, mais un journalis- 
te qui, ne se contentant point 
de séparpiller, prolongeait 
son action par celle du livre, 
On lui doit une oeuvre con- 
sidérable, qui va de 1915 à 
ces dernières années: essais 
et recueils de critique, appli- 
quée surtout au théâtre, une 
pièce, un roman, des récits de 
voyage, des ouvrages d'idées 
qui se classent mal. Assez sou- 
vent, il écrivait en collabo- 
ration avec Mencken, et il 
leur arrivait de publier sous 
un pseudonyme un livre qu'ils 
avaient concu et écrit ensem- 
ble. Ainsi de cette biographie 
intitulée Pistols for two, qui 
porte sur sa couverture le 
nom d'Owen Hatteras, 

Nathan était un épicurien, 
dans le sens le plus parfait, 
le plus complet du mot, et il 
ne s'en cachait pas. Il le di- 
sait, au contraire, à qui vou- 
lait l'entendre. Le Carpe diem 
d'Horace était ou aurait pu 
‘être sa devise. Il ne s'inté- 
ressait, proclamait-il, qu'aux 
hommes et aux choses qui 
pouvaient lui apporter satis- 
faction, aise et confort per- 
sonnel. Il traversa ainsi le 
monde et la vie, Son plaisir, 
il le trouvait dans la musique 
et le théâtre, les arts plasti- 
ques, la littérature, la compa- 
gnie de sincères amis triés 
sur le volet, les mille et un 
détails qui forment, selon les 
tempéraments et les goûts, les 


joies intimes de l'existence. 
LA L1 L] 


En vertu de cette philoso- 
phie égotiste, qui fait large 
part aux satisfactions physi- 
ques ou matérielles, il s'en- 
ferma dans un célibat strict, 
H finit pourtant par se ma- 
rier, mais à l'âge de 73 ans, 
avec l'ancienne actrice Julie 
Haydon, qui en avait 45, Com- 
me il fut malade pendant deux 
longues années avant sa mort, 
c'est un peu comme s'il avait 
voulu peupler'sa solitude der- 
nière. RE mr par principe, 
personnel à fond, il avait son 
franc parler. Il ne détestait 
rien autant que l'hypocrisie, 
ce qui lui faisait dire, ayant 
ses raisons, qu'il admirait J.- 
Pierpont Morgan et a risait 
Rockefeller, qu'il férait 
Clémenceau, comme Pomme 
et chef d'Etat, à Woodrow 
Wilson, Mais tout cela appar- 


tient à une époque déjà loin- 


taine. 


Rien ne ne l'indignait autant, 


Jean Nathan 


| en litiéralure et ailleurs, que 
le cynisme américain à l'égard 
de l'amour romanesque, [1 n'y 
voyait qu'une hypocrisie de 
plus, destinée à jeter un voile 
sur le fonds sentimental du 
caractère américain, L'amour 
romanesque ajoutait-il ap 
partient aux empereurs el aux 
rois, aux artistes, aux soldats, 
tandis qu'il eat objet de déri 
sion de la part des démocra 
des voyageurs de com 


les 


merce, des poètes de second 
ordre, de nombreux roman: 
ciers, Dans sa critique théâ 
trale, Nathan était dur, mor 
dant, et il n'était pas facile 
| de lui passer de la pacotille 
| pour de l'or pur, Il fut un 
paradoxe vivant, comme l'in 
dique sa conversion, car n'a 


vait-il 
pr 
vie éternelle dans l'au-delà 


professé que seuls 


apologie du célibat 


à Fort 
| en février 1882 
à Cornell et à l'Université de 
Bologne, 


L'ILLETTRE, 


Demander 
pour recevoir 


“Le Droit’ reprochait ré 
cemment à la compagnie de té- 
léphone Bell, dans un éditorial 
intitulé ‘Les amputés de l'an- 
nuaire’', d'avoir encore, dans 
la dernière édition de son an- 
nuaire d'Ottawa-Hull et la ré- 
&ion, publié sans accent une 
multitude de noms français, 
comme ‘Berube' (Bérubé), 
“Gagne” (Gagné), etc, I fai- 
sait remarquer qu'à Montréal, 
la compagnie avait décidé, à 
la suite de pressions, de met 
tre les accents sur les noms 
français qui en exigent, à con- 
dition que les abonnés intéres- 
sés en fassent la demande, Le 
même éditorial recommandait 
aux abonnés de la région d'Ot- 
tawa, dont les noms exigent 
des accents, d'insister auprès 
de la compagnie pour les obte- 
nir dans la prochaine édition, 


Les répercussions de l'arti- 
ce n'ont pas tardé, Un lecteur, 

, Jean Gélinas, nous a écrit 
pour nous faire remarquer que 

‘accent sur le ‘‘e”’ de son nom, 
se trouvait dans l'annuaire de 
décembre 1957 et qu'il sy trou- 
ve encore dans l'édition d'août 
1958, M. Gélinas explique: 
“Favais profité de la récep- 
tion d'une carte de la com- 
pagnie pour réclamer l'accent 
sur mon nom, On me fit d'a- 
bord remarquer que ce n'était 
pas possible, puis, sur mon in- 
sistance, on accédait à ma de- 
mande."” 

Par ailleurs, après la publi- 
cation de l'éditorial en ques- 
tion, un porte-parole officiel 
de la compagnie de téléphone 
Bell a informé ‘‘Le Droit” que 
tous les abonnés qui désirent 
des accents à leurs noms, n'ont 
qu'à en faire la demande; la 
compaghie exaucera leur 
voeu, S'il faut une. demande 
expresse, c'est parce que, se- 
lon ce même porte-parole, il 
ya des ‘’Belanger"” — pour ne 
donner qu'un exemple — qui 
sont tellement anglicisés qu'ils 
ont perdu tout ce qu'ils avaient 
de français, même l'accent ai- 
gue! La compagnie estime que 
ce serait les insulter que de 
respecter l'orthographe en de 
telles circonstances. 


De toute façon, nous félici- 
tons la compagnie de ses bon- 
nes dispositions à cet é ard. 
Nous sommes heureux d'ap- 
prendre qu'il suffira aux abon- 
nés concernés. d'adresser une 
demande pour échapper à 
l'amputation, C'est peut-être 
pour certains, une formalité 
désagréable à remplir, mais 
nous Avons l'espoir que tous 
s'en donneront la peine, ne 
fut-ce que par simple fierté 


Fa nur 
(Le Drbhbp nn En mere 


"espion 
l'ile 


les 
aitifs peuvent croire à une 
Il 
avait aussi publié en 1941 une 
The Ba- 
chelor Life, L'homme était né 
Wayne dans l'Indiana, 
I] avait étudié 


par Donatien Frémont 


Spec ial à Lo Liberté et |le Patriote 
lou ts réserve 
Chapitre XIX 
DE LA MEDECINE A LA CULTUMHI 
LY A L'ELEVAGI 
Aux confins de l'ancienne colonie de Pipe 
#ione, un aulre élablissement frança moin 
speclaculaire €l pius sagemen dirigé ta 
sur une échelle modeste un nouvel effor 
ronné d'un certain suceé 
Depuis une dizaine d'année Di \ 
Nové-Josserand exercait la médecine à Tarart 
(Rhône), sa ville natale, lorsq prouva 
besoin irrésistible d'embrasse n aulre gt { 
de v,e répondant mieux à son lemperamen 
acuf el avide de liberte a k 1 air, Or 
parlail beaucoup de l'Ouest canadien entra 
n relations ave l'abbé Gaire € quelque 
autres propagandigle A ne di 
célébrations du 24 juin q is la presidi 
d'Hector Fabre, groupalent à Pa des Cana 
diens de passage et des França npalhique 
à là Cause canadienne | rencontr 
du conseiller d'Elal Louis Herbelte, de gen 
daire mémoire, Devant ce colon en persper 
tiv l'Oncle Herbetl comme a“ppelalen 
famillèérement les Canadiens, développa ave 
chaleur sa fameuse théorie sur impor ne 
d'envoyer au Canada un grand nombre di 
Français intelligents, pour arracher le pa 
à la pluie du ciericalisme Le docteur, ca 
iholique de vieille roche incien eleve d 
Jésuites saAmMmusa beaucoup di propos du 
l'Oncle el se garda bien de le contredire 
Avec on ami, le pharmacien Pojzal, de 
l'arure, il fil un premier voyage qui le con 
duisit jusqu'aux montagnes Rocheuses, L'année 
suivante (1907), il venait avec plusieurs cama 
rades Antoine Picot, Brinon, Claude Denis 
et autres s'installer dans le beau pays d'éle 
vage de HMigh-View, à six milles au sud de 
Dumas, C'était l'ancien domaine du vicomte 
de Seyssel, qui y avait possédé un ranch de 
moutons, La Socièté Immobilière des Fermes 
canadiennes, envisagée pur le docteur, devait 
soutenir le nouveau centre agricole et consen 


Ur des prêls aux colons français de la région 
Le fondateur-directeur, qui avait avec lui 
sa femme el ses cinq enfants, s'entoura d'une 


demi-douzaine de jeunes compatriotes, presque 


tous des Lyonnais, sur lesquels il exerça la 
plus heureuse influence, En societé avec An 
toine Picot el Bernard de Witte, il organisa 
le ranch de Forest-Hill, qui compta jusqu'à 


120 chevaux et de 300 à 400 bêtes à cornes 
Chacun des associés faisait aussi de la culture 
sur sa propre lerre, 

Bernard de Witte était un fils du général 
de Wilte et venait du Dauphiné, Louis et Gué 
rin de Longevialle achetèrent une propriété 
dans le voisinage, Il y avait aussi leur ami, 
Denis Démians, dont un frère habitait Saint- 
Boniface, Charles Cousin, dont la famille était 


fixée à Wauchope, le jeune de Maurèze et 
quelques autres, 

Mile Brochery, institutrice chargée de 
l'éducation des enfants Nové-Josserand, épou- 


serh plus lard Denis Démians, Eugénie Coûsin, 
soeur de Charles, attachée au service de la 
famille, eut une vie assez extraordinaire qui 
trouvera sa place un peu plus loin, 

A la ferme du chef de la colonie passèrent 
comme ouvriers agricoles plusieurs types de 
Français plus ou moins pitloresques. Henri 
Loire, d'Auchy-les-Mines (Pas-de-Calais), qui 
fut le premier fermier, homme plein de res- 
sources et d'imagination, était à la fois culti- 
valeur, boucher et maquignon, De plus, père 
de famille, avec une excellente femme et 
quatre où cinq enfants, Il se chargea de con- 
duire le troupeau de bêtes à cornes à Winni- 
pegosis, dans le nord du Manitoba, et d'en 
prendre soin, Nous le retrouvons sur une terre 
à Sainte-Rbse-du-Lac en 1920, Adrien Range, 
qui lui succéda, était de tempérament plus 
rassis, Et il y eut aussi dans la colonie Jacques 


Bied-Charreton, célèbre pour son traineau 
attelé d'un boeuf de course; Joseph Herbert, 
de lointaine extraction allemande, devenu 


Lyonnais comme les autres; le ménage Joseph 
Pion dont un fils vit encore à Willow-Bunch; 
Victor Coquelin, mort à Wolseley en 1953, 


A Dumas, le groupement le plus proche, 
qui est doté d'un commencement de village, 
il y a d'autres Français avec lesquels voisinent 
ceux de High-View, Le premier curé à demeure 
a été l'abbé Henri Pannetier, Son successeur 
sera un autre compatriote, le P, J, Barreau, 
des Pères de Chavagnes de Saint-Hubert, 
François Bernuy, un notable de l'endroit, ira 
bientôt prendre la suite du négoce de Maurice 
Quennelle à Wauchope, Claude Denis tient un 
“magasin général”, il quittera ce champ d'ac- 
tion trop modeste pour se lancer dans le 
commerce des ornements sacerdolaux et des 
objets de piété à Winnipeg, puis à Montréal, 
avant d'aller finir ses jours à Lyon, 


LE DR A, NOVE-JOSSERAND ET LA 
COLONIE LYONNAISE DE “HIGH-VIEW” 


Un bon observateur, Edouard Brunet, du 
Havre, qui visita les principaux centres fran- 
çais de l'Ouest en 1910, nous montre à l'oeuvre 
le Dr Nové-Josserand, l'âme de la colonie 
qu'il a fondée: ‘Avec beaucoup de mérite et 
d'énergie, il s'efforce de* maintenir une étroite 
solidarité entre tous ces jeunes Français 
d'énergie et d'initiative qui se seraient peut- 
être découragés, rebutés, s'ils avaient été isolés 
perdus dans le Grand Ouest au milieu d'Anglais 
et d'Allemands, Ces colons se sentent les cou- 
des, se renseignent, se soutiennent mutuel- 
lement, J1s se voient souvent et ces relations 
quotidiennes créent autour d'eux une atmos- 
phère morale de confiance en même temps 
que de sociabilité, qui leur fait paraitre moins 
dur l'éloignement de la mère patrie,” 

Des relations suivies s'établirent entre les 
colons de High-View et les Français de Win- 
nipeg-Saint-Boniface, siège d'un autre groupe 
important de Lyonnais dont plusieurs étaient 
leurs parents ou amis. Des visiteurs de France, 
d'autre part, entretenaient le lien avec le 
pays natal. Le frère de Bernard de Witte, 
Gontran, officier de cavalerie en congé de 
disponibilité, fit un long séjour à High-View. 
Doué de remarquables talents d'amateur com- 
me peintre, caricaturiste et jardiniste, il enri- 
chit les abords de la demeure fraternelle de 
massifs d'arbustes et de parterres de fleurs 
d'un très bel effet. Un arrière-neveu de l'ami- 
ral de Bourmont passa aussi un an chez des 
amis propriétaires de la colonie. 

La présence de Mme Nové-Josserand fut, 
on le devine, d'une valeur incalculable pour 
entretenir l'esprit de famille et de solidari 
qui caractérisa ce petit groupement agrico 
de la Prairie. Chaque dimanche, elle recevait 
$ diner ses jeunes compatriotes et la soiréé 


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que de changement High-View! 
Francois Bernuy était bien venu, de Wauchope, 
les 


fin de ces longues el dures 


urvenus à 


occuper la maison du docteur, pour eviter 

déprédalions, mais l'absence prolongée des 
maitres du so) se faisait partout sentir, Et que 
de vides dune le pelit groupe parti en août 
1914! Gontran de Witite, tué dans la région 
de Verdun: Bourmont, tué à Reims; Louis de 


Longevialle, tué dans le Nord; Denis Démians, 
mort des suites de blessures: Joseph Herbert, 
tué lors de la grande offensive Nivelle, Charles 
Cousin et Victor Bernuy, morls de la grippe 
espagnole au retour d'Allemagne, après la 
victoire 

Bernard de Witie, Antoine 
Pion furent les seuls à revenir, 
Nové-Josserand, Le chef de 
rien perdu de son énergie première et à! se 
remit à l'oeuvre avec courage, Mais, associé 
aux opérations de la Compagnie Foncière du 
Manitoba, il pressentit très tôt des signes 
avant-coureurs de la grande crise economique 
qui se préparait, De plus, ayant À surveiller 
l'éducation de deux fils et de trois filles, il 
se rendait compte que la Prairie n'était pas 
le séjour idéal pour l'accomplissement de ce 
devoir familial, A regret, il dut renoncer à 
la vie large et indépendante qui avait été son 
rêve et qu'il avait connue pendant une dizaine 
d'années, 11 fut assez heureux pour effectuer 
au pair une fusion de la Société Immobilière 
des Fermes canadiennes avec In Compagnie 
Foncière du Manitoba, Quant aux propriétés, 
aux animaux et à la confortable demeure qu'il 
avait fait construire, il dut les céder à sacrifice, 

Ce fut la dislocation générale du groupe, 
L'un des associés du fondateur, Bernard de 
Witie, après avoir séjourné quelque temps à 
Winnipegosis, pour liquider le ranch, repassa 
en France, Il s'occupe encore d'élevage à Bran- 
don (Saône-et-Loire), sur le domaine hérité 
de sa tante, la marquise d'Aubigny, L'autre 
associe, Antoine Picot, alla finir ses jours à 
Lyon, Bied-Charreton est mort aussi dans son 
pays natal, Adrien Range vint se fixer, avec sa 
femme, à Sainte-Agathe, au nord de Montréal, 
Gérant d'une propriété appartenant à des 
capitalistes américains, il occupait ses loisirs 
à l'élevage des faisans, 


L'ETRANGE AVENTURE 
D'EUGENIE COUSIN 


La petite colonie française de High-View 
fut une autre victime de la première Grande 
Guerre, Mais pour une jeune Bretonne qui 
participa à ses débuts, ce coin de la Saskat- 
cheWan marqua la première étape d'une ceu- 
rieuse série d'aventures, Eugénie Cousin, dont 
les parents avaient suivi l'abbé Gaire à Wau- 
chope, était, nous l'avons dit, au service des 
Nové-Josserand, Juste avant le départ des 
Français de la région, en 1914, elle épousa 
Paul Guiguet, également de Wauchope, Lors- 
qu'arriva la nouvelle de son mari blessé sur 
le front, elle traversa la mer pour le rejoindre, 
A Lyon, elle fut accueillie par ses anciens 
maitres et demeura chez eux. La blessure de 
Guiguet n'était-pas grave, mais entraina cepen- 
dant sa mise à la réforme, On l'envoya comme 
fonctionnaire en Indochine, où sa femme l'ac- 
compagna, En quelques années, ils amassèrent 
une petite fortune dans les plantations, Puis, 
Paul Guiguet fut emporté par les fièvres, lais- 
sant une veuve avec quatre enfants. Un autre 
deuil cruel vint les frapper, La fille aînée, 
après avoir décroché un diplôme en pharmacie, 
était devenue par mariage Mme Bossé; mais 
au début des soulèvements dans la colonie, 
son époux fut assassiné par un Annamite à 
quelques pas de leur maison, 


DE WAUCHOPE EN INDOCHINE 
ET AU MAROC 


Cependant, Mme Guiguet, de tempéramént 
trop actif pour demeurer inoccupée, était 
entrée dans l'administration indochinoise. En 
1939, elle fut détachée à l'Exposition de 
Francisco, où sa fille la suivit, Toutes de 
vinrent ensuite, nvec une émotion que l'on 
devine, visiter leur famille de la Saskatchewan, 
La bataille faisant rage en Europe, elles déci- 
dèrent de se fixer à Montréal. Mme Bossier 
y obtint un emploi à la maison de TES 
pharmaceutiques Desbergers-Bismol, A er" 
de la guerre, la mère et la fille réntr 
en France. Toute la famille est maintenant 
nouveau réunie à Casablanca, L'un des fils « 
médecin, un autre aviateur, le 
ployé d'administration à Air- 
Mme Bossier, elle est proprié 
macie. 

Lorsque la petite Eugénie vi 
Ploudaniel, en Bretagne, avec sa 
début du siècle, qui aurait pu sou 
ce La voyage au om 
de Re exhte 


Picot et Joseph 
avec le Dr 
ln colonie n'avait 


! Les électeurs du district so: 


casion, le 24 octobre prochain, de 
se prononcer sur un réglement 
en vue de la construction d'une 
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les ateliers, les salles pour sclen- 
ces domestiques et cours com- 
mercial et la chambre de l'intir- 
mière, Cette section donnera ac: 
cès à l'auditorium et reliera les 


Qu'est-ce qu'une retraite fer. 
mée? — Un double repos, 

Comment un double repos? 

Parce que c'est un repos à la 
fois physique et moral, 

Physique, puisque le corps ne 
se livre à aucun travail, Moral, 
parce que l'âme y trouve la paix 
et le calme, 

Les résultats infaillibles de ve 
double repos sont innombrables, 
| En voici quelques-uns: cure bien. 
faisante pour les nerfs épuisés, 
ravivement de l'enthousiasme 
chrétien, recouvrement d'une 


|deux sections latérales où se 
trouvent les salles de classes, 
Les deux ailes, ayant une cir. 
| conférence en forme d'hexagone, 
lauront un rez-de-chaussée et un 
|premier étage, soit six salles de 


innocence quelquefois gravement 
atteinte, En résumé: une sensa- 
tion de bien-être qui vous enva- 
hit tout entier, 

Pas de classe sociale dans une 


| et qui envoyait ses bons souhaits 
|au conseil de ville par la radio 


appareil d'alarme contre le feu 
pour les maisons privées Ces | 
appareils se vendent à un prix | 
assez modique, Après discussion, 
il fut décidé que ceci ne rele 
vait pas du comité des incendies 


Tout ce que M, Dufault aura à | Cinq 


{ulre, scra de se procurer une 


| licence pour la vente de ces ap 


pareils, mais en prenant bien 
garde de dire que ces appareils 


sont approuvés par le conseil 
de ville ou par le chef des pom 
piers, 

M, Patterson, de la rue Birch! 


Bay, Windsor Park, 8e plaint au 
fait qu'après maintes et main- 
tes représentations faites à Lad-! 
co, ainsi qu'à la Manitoba Power 


Commission, le poteau pour la 
lumière sur la rue est encore 
silué devant l'entrée sur son! 
terrain et l'empêche d'entrer 


La Winnipeg Art Gallery As: | 
soclalion annonce que les cours 
du samedi matin pour la gent 
écolière commenceront le same: 
di 29 septembre; une represen- 
tante de cette institution par 
courra les écoles pour prendre 
les demandes d'adhésion, La 
Commission scolaire de Winni-| 
peg donne un octroi substantie] 


penses et l'association serait très 
heureuse si les villes et muni- 
cipalités environnantes se mon- 
tralent aussi généreuses: | 

Il fut recommandé que les au- | 
torités de la ville signent une 
demande à la Commission des 
Transports ferroviaires en vue 
de la construction de signaux et 
la commision payant 75 
cent des frais, 

M, À, Davidson, anciennement 
du numéro 1105, Bernier Bay, 


pour 


| High qui poursuivent leurs élu- 
| des aujourd'hui à l'Institut Col- 


classe sur chacun des deux étas 
es des deux ailes, À cause de 
a configuration extérieure de 
ces deux sections, les salles ne 
seront pas carrées, mails plutôt 
en forme de trapèze isocèle, le 
mur qui donne sur le corridor 
intérieur étant moins large que 
le mur opposé qui donne sur 
l'extérieur, 
L'auditorlum-gymnase, de for: | 
me circulaire, sera assez vaste 
pour permettre le jeu de ballon 


de Mme F. Cox, de 116, rue Tra- 
verse, St-Boniface, s'est vu dé- 
volant sur une superficie delcerner une bourse commémora- 
grandeur standardisée, ainsi que tive de la seconde guerre mon- 
des places pour 500 spectateurs, | diale de $1,600 de l'IODE, Elle 
cents autres spectateurs fit ses études à l'école Dubuc, 
pourraient y prendre place à|st Adolphe, et commencera sa 
l'occasion de spectacles sur le première année d'université à 
théâtre, Une galerie accueillera | l'Académie Ste-Marie, 

200 spectateurs en tout temps, £: RRtMUL Au 


Dans le soubassement, on dispo: | U 
Windsor 


sera d'armoires pour les 720} 
élèves | 

La région de Park 
logera probablement, un jour,! x 
deux fois sa population actuelle à 
Aujourd'hui même, les trois éco- | 
les de ln région, avec plus de 
1.000 élèves, sont remplies pres! M. Omer Pelletier, domicilié 
que au maximum, La population | à 565, rue Des Meurons, est dé- 
scolaire éventuelle de la région |t édé le 15 septembre, à 1 h, am, 
peut atteindre un total de 2,200 | à l'hôpital St-Boniface, après dix 
élèves, 11 y a 450 élèves dans les! jours de maladie, Tous les mem- 
grades VIÏ, VIII et IX des écoles|bres de sa famille. étaient pre 


actuelles, Ces élèves du niveau sents au mo- 
Junior High fréquenteront le! ment où l'au 
Windsor Park Collegiate en plus! mônier lui con 


féra les derniers 
sacrements 

Né à St-Hya- 
cinthe, PQ, M 


de 100 élèves du niveau Senior 


légial Provencher et à l'Acadé:. 


mie St-Joseph, Le départ de ces O. Pelletier ar- 
élèves des écoles élémentaires de rivait au Ma- 
Windsor Park éliminera pour nitoba en 1891 
quelque temps à venir la cons- el .déménageait 
truction d'additions à ces écoles. | à St-Boniface 

On estime que le Windsor! en 1911, Ancien 
Park Collegiate, y compris le! commissaire du 
site, l'édifice, le mobilier, l'é- district scolaire 


uipement et l'embellissement | de St-Boniface, longtemps com- 
du terrain, coûtera $750,000, Se-| mis-voyageur pour Burns Co 
lon la loi actuelle, la province! Ltd, pendant 20 ans propriétaire 
payera 40% du coût de cons-| du magasin Pelletier & Phaneuf, 
truction, Le gouvernement pro-|rue Des Meurons, il laisse dans 
vincial se portera en outre ga-|le deuil, outre son épouse (née 
rant pour les débentures. P, Phaneuf), quatre enfants, Lu- 

Le Windsor Park Collegiate 


près de l'angle des chemins Cot-|de St-Boniface, et Eliane (Mme 
lonwood et Speers, Le travail de| Elzéar Jolicoeur), de San Diego 
construction débutera tet au-|Cal, et 12 petits-enfants 

tomne at l'édifice sera prêt pour Le défunt était membre du 


ancien marchand d 
l'hôpital le 15 septembre 


cien, de St-Boniface, Euclide, de | 
| est situé sur un lot de neuf acres| New Westminster, C.-B,, Roland, 


maison de retraite fermée! Ri- 
ches et pauvres se coudolent! Ce 
ne sont pas ni la dame du doc- 
teur ou la fille du cordonnier, 
ni le gérant de la banque ou le 
pauvre charbonnier qui sont ve- 
nus faire leur, retraite; ce sont 
tout simplement , ,. des âmes, 
lous-appartiennent à une seu- 
le classe: 
ne, 
| Il ne s'agit pas non plus de 
s'attendre à y rencontrer certains 
égards conventionnels en raison 
du rang social que l'on occupe, 
car l'âme n'appartient pas à tel 
ou tel échelon de l'échelle #0-| 
ciale, elle appartient tout sim-| 
| plement à Dieu: alors donc, éga- 
l[ité pour tous 


écédé 


Cercle Ouvrier St-Joseph et de 
la Société St-Jean-Baptiste, 

La messe des funérailles a 
eu lieu à la basilique de St-Bo- 
| niface le jeudi 18 septembre, à 
[11 h, am, suivie de l'inhuma- 
tion au cimetière Green Acres, 
La maison Desjardins était en 
charge des funérailles, et c'est 
dans sa chapelle que de nom- 
| breux parents et amis récitèrent 
les prières d'usage, mercredi 
| soir à 8h, 

L 
Plus d'enfants par famille 

OTTAWA La moyenne de! 
la famille canadienne et le nom- 
lbre da familles qui occupent| 
leurs propres maisons 4 aug- 
| menté de 1951 à 1956. | 

L'augmentation du nombre 
d'enfants par famille durant cet- 
te période de recensement 
soit de 3,7 à 3.8 personnes — 
| renverse une tendance bien éta- 
blie, nous rapporte le Bureau! 
de Statistiques d'Ottawa, | 

Le changement serait basé | 
| sur l'accroissement marqué des 
familles ayant de deux à cinq} 
enfants et d'une diminution des| 
[familles n'ayant qu'un ou pas! 


a fraternité chrétien: | = 


d'enfant, 


| ls 1 ù È Ù # Ù ps ; 
[la semaine dernière, apprendru!|j'ouverture des classes au mois 


avec surprise peut-être que s0n!de septembre prochain, Les ar- 
souvenir est bien enterré, la|chitectes sont Green, Blanken- 


| Ville 


| qui est fait pour l'affichage et qui 


| Appleby, 


ville ayant fait enlever son en-| 
trée en béton et l'ayant fait re-| 
couvrir d'une belle pelouse verte, 

Il: fut recommandé d'ériger 
des signes d'arrêt aux coins de 
la rue Archibald et des rues sui- 


vantes: Prosper, Ste-Catherine, 
Tremblay, Deniset, Côté, Ga- 
reau | 


M, Nikola Zunic, au nom de la | 
Chambre de Commerce, deman- 
de que le Conseil empêche que la 
soit placardée d'affiches 
d'élection, car les portraits de] 
tous ces candidats défigurent le | 
bel aspect de notre Ville, et il! 
suggère que le dépôt de $25.00 


| 
| 


est remboursable lorsque les af-| 
fiches sont enlevées, soit aug 
menté à $150,00 ou $200,00; mais 
comme le mois d'octobre nous 
amène des élections, le comité 
ne se montra pas agréable à la 
requête de la Chambre de Com- 
merce, | 

M. Maurice Prud'homme, gref- | 
fier de la Ville, donnait en pri-| 
meur aux lecteurs de La Liberté 
et le Patriote un communiqué à 
propos de la Commission d'Ur- 
banisme, La Commission qui 
vient d'être nommée par le Con- 
seil de Ville se compose comme 
suit: MM, les échevins Guay et 
pour un terme d'un 
an, M. David Henderson, 2 ans; 
CE, Huot, 1 an; Joseph Cha- 
put, 3 ans; Léo Hervo, 2 ans; 
L, Ostrander, 3 ans. Le plan 
d'urbanisme de la Cité de St- 
Boniface ‘1957 a été approuvé 
par le ministre provincial et est 
effectif depuis le 9 septembre 
1958, 


À la semaine prochaine, 


Commission 


A la dernière réunion géné- 
rale de la Chambre de Com- 
merce de St-Boniface, il fut ré- 


| Confectionneuses 
de poupées ont 
mérité des prix 

Miles Annette Dubreuil, do- 
miciliée à 518, rue Ritchot, et 
Lynette Parent, de 387, Place 


Cabana, ont gagné deux impor- 
tants prix locaux dans un con- 


cours international de confec- 
tion de poupées. 
Chaque concurrente recevait 


une tête de poupée en plastique 
et un bas et, à partir de là, de- 
vait confectionner le corps de la 
poupée, sa chevelure, ses mains 
et pieds, puis l'habiller, Elle a- 
vait à choisir entre ces trois clas- 
ses: mode, caractère et poupées 


(bébés). 

Mile Dubreuil a mérité le 3e 
prix de la classe ‘'caractère” 
pour son soldat grec avec jupe 
blanche, bas blancs, blouse en 
velours, cheveux ondulés en lai- 
ne et moustache, Mlle Parent 
gagna le ler prix pour bébé 

laude avec bottines et capu- 
chon bleus, robe de nuit en fla- 
nelette blañche, et une vraie 
layette magistralement confec- 
tionnée. 

Trois gagnantes du Canada et 
des Etats-Unis seront- choisies 
pour un voyage à New-York et 
la lère gagnante ira jusqu'en 
Europe. 


pour la ville-cathédrale? 


stein & Russell, 


Livres : français pour | 


anciens combattants 


L'aumônier catholique de 
l'hôpital Deer Lodge de Win 
nipeg, M, l'abbé Léo MacDo- 
nald, fait appel par la voie du 
journal à flous ceux qui au- 
raient des livres de lecture en | 
français qui pourraient égayer| 
les patients de langue française | 
qui sont alités dans cette insti-| 
tution pour anciens combattants, | 

I] y a en effet un nombre! 
suffisant dé livres anglais qui! 
ont été donnés par des individus 
et par des groupes bénévoles, 
mais les malades de langue fran: | 
caise, et ils sont en bon nom 
bre, sont moins bien servis, Il 
s'agit, naturellement, de romans, | 
de récits de voyage, de biogra- 
phies, etc,, qui ne fatiguent pas 
trop, mais qui ne sont pas non 
plus du genre insignifiant 

On voudra bien apporter ou 
adresser les paquets à M. l'abbé 
L. MacDonald, Deer Lodge Hos- 
pital, avenue Portage, Winnipeg. | 
Le site de la| 

de retraites., 


OTTAWA 
nouvelle maison 
Villa Madonna, a été bénit, et! 
le sol retourné, par Son Exc.|! 
Mgr M.-J. Lemieux, O.P., arche:- | 
vêque d'Ottawa, 

Cette construction de $201, 
000, qui devra loger 40 retrai-| 
tants et un personnel de qua-}| 
tre prêtres et de cinq religieuses, | 
devrait être habitable en mars 
l'an prochain. En attendant, on| 
habite toujours la vieille Villa 
Madonna. 


industrielle 


solu que le conseil de la Cham- 
bre fera enquête dans le but de 
faire établir une Commission du 
Développément industriel de la 
ville, La résolution faisait suite 
à un discours de M. Bob Sulli- 
van, représentants du journal 
“The New York Times”. Celui- 
ci, spécialiste en la matière, à 
démontré comment l'établisse- 
ment de telles commissions a- 
vaient contribué au progrès 
d'autres viles, car, à force d'at- 
tirer les industries, l'économie 
municipale augmentait ses re- 
venus, Les membres de la Cham- 
bre ont été frappés par les con- | 
ditions idéales qui existent à St- 
Boniface à cet effet, car la si- 
tuation géographique de la ville | 
est parfaite et elle dispose en- 
core de terrains bien adaptés 
pour l'industrie, 


Plus de vingt-six membres et} 
invités ont pris part à cette réu-| 
nion. Ils ont appuyé fortement 
la participation active de Ja 
Chambre à la réunion générale 
qui aura lieu à l'hôtel Marion, 
le 26 septembre, et qui sera con- 
sacrée à l'amélioration des che- 
mins dé la partie sud-est de la 
province, Ù 


M. Nicolas Zunic a présidé. | 


“L'argent ne fait peut-être pas 
le bonheur, mais il évite bien 
des ennuis’ a confié le célèbre 
comique F'ernandel à des amis 
auxquels il annonçait en outre 
qu'il fêterait prochainement son 
troisième milliard! 


Madame Freda Poirier 
vient de prendre possession de 
"Georgette's Beauty Salon” 
au numéro 109, rue Marion, Norwood 


Bienvenue à tous les clients et amis 
À votre service: Madame Freda Poirier - Mlle Lucia Bériault 


On parle français! 


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Cité de Saint-Boniface 
Plan d'urbanisme 1957 


AVIS est par les présentes donné que le Plan d'Urbanisme 


de la Cité de St-Boniface 1957 a été approuvé par le 
Ministre d'Urbanisme le 9e jour de septembre, A.D, 1958, 


et est en force à partir de cette date, 


On pourra examiner les copies de ce nouveau plan d'urba- 
nisme au bureau du greffier, à l'Hôtel de Ville, entre 9 
heures du matin et 5 heures du soir, tous les jours sauf 


le samedi, 


Maurice PRUD'HOMME, 
Greffier 


Hôtel de Ville, St-Boniface, 
le 15 septembre 1958 


Cité de Saint-Boniface 
Proclamation 


ATTENDU QUE le maintien de la paix ou la survivance 
personnelle et nationale dans le cas d'une attaque 
ennemie sont des sujets d'intérêt de la plus grande 
importance pour les citoyens de la ville de Saint- 
Boniface; et 


ATTENDU QUE l'existence d'une forte et efficace défense 
civile est reconnue comme moyen d'atteindre les 
buts susmentionnés; et 


ATTENDU QUE le gouvernement du Canada a demandé 
au pays d'observer le jour du 19 septembre comme 
“Jour de la Défense Civile” comme moyen de dé- 
velopper le sens de la anécessité d'une participation 
générale à la défense civile; 


A CES CAUSES, je, Joseph G. Van BELLEGHEM, maire 
de la ville de Saint-Boniface, proclame par les pré- 
sentes que le jour susmentionné soit le ‘Jour de la 
Défense Civile” à Saint-Boniface et j'engage les rési- 
dents de Saint-Boôniface à participer à l'observance 


de ce jour. 
DIEU PROTEGE LA REINE 


Joseph G, Van BELLEGHEM 
Maire 


Saint-Boniface, Manitoba 
FN ns jour de septembre 


St-Boniface, le 19 septembre 1958 


TRIBUNE LIBRE 


ue le pauvre dissipe son ap- 
préhension et le riche conserve 
son humilité en franchissant le 
seuil d'une maison de retraite, 

11 existe quelquefois parmi les 
chrétiens mal renseignés une 
certaine crainte qui les empêche 
de prendre le chemin de la re- 
traile, Ils ont peur! Peur de 
quoi? Auraient-ils peur du Dieu 
qui léur tend les bras? 8e croi: 
raient-ils impardonnables? 
Craindraient-ils un Père qui les 
appelle pour les presser sur son 
Coeur? D'aurres, se croiraient-ils 
invincibles’ Se refuseraient-ils 
à courber le front sous les gouttes 
de sang que Ce divin Coeur se 
plairait tant à verser sur leur 
tête? 

Prions pour qu'ils solent des 
braves, Plus nous sommes pé 
cheurs, plus nous devons avoir 
confiance! Dans une retraite, 
nous sommes seuls avec Dieu; 
les prédicateurs ne sont que les 
guides qu'il a placés sur le che 
min qui nous conduit à 
Coeur! 


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vage de murs maisons privées au 
maisons d'affaires installation de 
tuiles, adressez-vous à 


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Courage donc, et prenons la 
résolution de faire au moins une 
fois dans notre vie une bonne 
let sainte retraite fermés, 


Au Cercle Molière 


| Nous rappelons que c'est le 
lvendredi 1 octobre qu'aura 
[lieu la grande soirée de gala or- 

anisée par le Cercle Molière à 
hôtel Fort Garry, 

Pour nous permettre de faire 
lès derniers arrangements avec 
[l'hôtel Fort Garry, nous deman- 
| dons à tous nos amis qui désire. 
|raient assister à cette soirée, de 
bien vouloir retenir leur billet 
avant le ler octobre, en télé 
phonant à M 
| CHapel 7-4805 


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Cité de Saint-Boniface 
AVIS 


LISTE MUNICIPALE DES VOTANTS 
1958 


AVIS est par les présentes donné que la liste des votants 
de la ville de St-Boniface qui ont droit de vote aux élections 
municipales cette année, a été complétée et que tout électeur, 
ou toute personne qualifiée pour être électeur, peut deman- 
der que le nom de n'importe quelle personne qui a droit de 
vote soit ajouté à ladite liste, De même, elle peut demander 
que le nom de toute personne qui n'a pas droit de vote soit 
rayé de ladite liste, conformément aux dispositions de la 
Charte de Saint-Boniface, 


De plus, tout électeur, ou touté personne qualifiée pour être 
électeur, qui désire porter plainte relativement à une erreur 
ou omission dans ladite liste, devra, dans les quatorze (14) 
jours qui suivent cette date, donner au Commissaire Eva- 
luateur, ou déposer à l'Hôtel de Ville, à son adresse, avis 
en écrit de sa réclamation et de son intention d'en appeler 
au Juge relativement à ce sujet, Ces dépositions ne seront pas 
considérées à, moins qu'elles ne soient dans les mains du 
Commissaire Evaluateur le ou avant le 26 septembre 1958, 


DONNE à:Saint-Boniface, ce douzième jour de septembre, 
AD. 1958, 


William PELLAND, 
Commissaire Evaluateur, 


N.B. On pourra examiner la liste aux bureaux du Greffier 
et Commissaire Evaluateur à l'Hôtel de Ville, aux bu- 
reaux de poste de St-Boniface et de Norwood, ainsi 
qu'à tous les sous-bureaux de poste à Saint-Boniface, 


Cité de Saint-Boniface 
Soumissions 


Des soumissions cachetées, marquées ‘SOUMISSION 
POUR PROPRIETE", seront reçues par le soussigné jusqu'à 
LR du soir, le vendredi 3 octobre 1958, pour le terrain 


Toute cette partie du lot quatre-Vingt-huit (88 

de la Paroisse de Saint-Boniface, nds de droit de 
passage pour une voie ferrée industrielle secondaire, 
figurant en rose sur un plan enregistré au bureau‘ 
des titres de Winnipeg, comme étant no 3431, s'éten- 
dant à l'est d'une ligne droite tirée vers le sud, à 
angle droit avec la limite nord dudit lot à partir de 
l'angle ouest du lot 6, lequel figure sur un plan de 
subdivision des parties des lots quatre-vingt-huit 
(88) et quatre-vingt-neuf (89) de la Paroisse de 
Saint-Boniface, enregistré à ce même bureau comme 
étant le no 5279, s'étendant au nord d’une ligne 


droite tirée au nord, parallèle et située pe 

lairement à 20 pieds de la limite a Lun 

qu'il apparaît sur ledit plan no 5279. 

Ce terrain est situé à l'ouest de la “Clinique de St- 
Boniface", au numéro 343 de l'avenue Taché, 

Un dépôt-garantie de 10% de la valeur de la soumission, 


par chèque marqué au en espèce, d 
soumission, p evra accompagner chaque 


endicu- 
ot 2, tel 


Une description du genre 
y être annexée, s'il y a lieu, 


Le soumissionnaire doit L 
us dre cr spécifier la date du commence 


La plus haute ou auc 
nat DRE une soumission ne sera nécessaire- 


Pour plus de détails, s'ad : ELLAN 
Commissaire Evaluateur, j' l'Hôtel Lg vie x % 
PAR ORDRE, 


Maurice PRUD'HOMME, 
Greftier, 


de construction projeté dévra 


Hôtel de Ville, St-Boniface, 
le 16 septembre, 1958, 


St- Bonifoce, le 19 septembre 1958 


St-Boniface possédera bientôt 
son centre de fabrication d'acier 


Dominions conjointement, le vendredi 12 
Limited, de!|sepltembre, l'hon, Gurney Evans, 
Montréal, commencera bientôt! ministre de l'Industrie et du 
la construction d'une nouvelle | Commerce, et M, W, À, Marshall, 
manufacture de structures d'a-| président de la compagnie Do- 


La compagnie 
Structural Bleel 


cier à St-Boniface, Le coût ini-! minion Structural Steel 
tial de l'édifice et des premiers! On commencera les travaux 
développements sera de #900,-|de construction dès cet autom. 


qu'annonçalent|ne sur un terrain d'une 
ficie de 17 acres, rue Messier 
prés de Dominion Wheel and 
Foundries Lid, Les travaux se 
|lront poussés durant l'hiver, et 
l'on espère que la production 
commencera au printemps pro 
chain, Les plans prévoient la 
possibilité d'expansion future, 


. 
Chevaliers 
| On a pris des arrangements pour 


LL 
de Colomb 57 
de faciles accès au chemin et 


Conseil $t-Bonitace no 3158 ||, 


000, Voila ce 


super- 


Nos frères chevaliers nous ré L'hon, Evans a montré que ce 
servent toujours des surprises, | NOUVEI établissement est la re- 
114 | tonnalssance pratique de l'ave 


même quelquefois agréables 
ont le don de réfuter les thèses 
des pessimistes sans avoir re 
cours aux discussions et même 
sans dire un mot | 
dustric 

Ceux qui se présentèrent à la! yo du 
réunion du lundi 8 septembre | compagnie depuis plusieurs an 
dernier sont déjà au courant, | ;6es possédait un agent de ven 
Cette missive s'adresse à nos frè- | {es au Manitoba: désor mais, les 
res qui n'ont pus eu le bonheur | facilités de fabrication et un 
d'assister à un spectacle fran-! hergonnel plus complet servi 
chement impressionnant ront mieux la forte clientèle. 
Je veux faire allusion évidem Il est St-Boni 
ment au premier soir qui fut dé! {nce, 16e 
signé pour la démolition des 
murs intérieurs dans notre local Dominion Structural Steel. 
récemment acquis, Notre grand ———— 
chevalier dans sa lettre au début 
du mois avait demandé aux frè: 
res de venir prêter main-forte 
durant les travaux de construc 


nir industriel du Manitoba, M 
Marshall déclarait lui:même que 
sa compagnie sera dès lors 
mieux en mesure de servir “l'in 
si rapidement progressi 
Manitoba", 1] dit que sa 


heureux que 
centre 
Canada, ait été 


née scolaire 
prendre toutes nos activités ave 
encore 


lement les anciennes étudiantes | qui 
de notre 
quatre coins du continent 
désirorions de 

contacts 
avec toules nos soeurs 


| 

transport par chemin de fer, | qu'il nous permet de 
de 
canadiennes, 


LA LIBERTE ET 


CARNET DE 


‘4 Ynslitut Collégial 
Saint posph 


| gement s'imposait et devait #'ef 
fectuer comme tous les aütres 
d'ailleurs que j'avais subis, J'ai 
vite apprécié mes nouvelles ins 
llutrices et compagnes, mon 
[nouveau milieu 

d'en: | Me voici maintenant en pos 
session de livres de classe, 


Une nouvelle 
année scolaire 
Au début d'une 


nous tenons à re 


nouvelle an 


plus d'intérêt et 


thousiasme que par le passé 
L'une d'elles qui nous tient bien |que je puis qualifier de très in 
à coeur c'est notre Carnet, puis. | téressants, et qui sont là, tout 


neufs, n'attendant plus qu'à être 
ouverts et étudiés, L'étudiante 
Hit attentivement, qui assi 
pour ainsi dire, chaque le 
son livre lui enseigne 
plus établir dessine tardera certes pas À fair 
encore plus directs! quelque chose de grand dans la 
étudiantes | vie, Sur ce, J'espère que non seu 
ainsi entre | lement mol, mais toutes mes 
utions plus! Compagnes, profiterons le plus 
journal | possible de cette nouvelle année 
notre | d'études qui s'offre à nous, pour 
hausser notre personnalité, nou 
grandir , davantage, aussi bien 
moralement qu'intellectuelle 
ment 


rejoindre 
nombreux amis, tout spécia 


Institut dispersées aux | mile 
Nous!çon que 


créant 
elles et nous des rel 
intimes, Grâce à notre 
La Liberté et le Patriote, 
projet peut être réalisable, es 
| pérons-le 


Impressions du 
Quelles sont li 


Retour‘ 


Impression 


Danielle BLANCHET, 


industriel du|des filles au sujet de cette pri 
choisi par la !mière 


Départs 


l'occasion d'une nouvelle 
année, il arrive que nous per 


semaine de classe? Voici 
celles des élèves de la dixième \ 

année du no 21 (cours général): | 
ADI, deux pos nous reve | dons des maltressos très est 
nons à 100010, LOUL nous sempDit mées pour en retrouver d'autres 
eg ee pr slairé, à n [ip dévouées + Lt bonnes Soeur 
| Marie-Alexandre, Soeur M.-Thé 


tion, La réponse à l'appel fut | 
’ tt de bie ‘us ‘ette , 
tellement unanime que les ex- se promet de bien ré sir EU! rôse.Joséphine et Soeur Albert 
Ù année, Rappelées à l'ordre par | 4e Marie 4“ 1 { 
perts s'entendent tous à dire (a albahe 'nOUs renrenons les re | S0"Maru ont quitté l'Institut, | 
à CI0CN0, | 27 | Depuis quelques années, elles 


qu'un entrepreneur aurait pris 
la majeure partie d'une semaine 
pour atteindre le résultat de 
lundi soir, 

On réfère en parlement aux 
vendredis noirs, d'autres aux 
lundi bleus ce fut en cette 
occasion un lundi rouge pour la 
chevalerie 

Ceci nous amène à un brin de 
spéculation, Serions-nous peut- 
être bien avisés d'instituer un 
“hobby-night' dans le program- 


me des réunions? 11 y a des col- 
lets blancs qui pourralent bien 
en tirer profit 


. n'est-ce pas? | 


Zunic & Sobkowich |”, 


; sd +) M. Joseph-E, St-Hllaire vient 
PEUTETR d'annoncer qu'avec l'appui du 

L Chambre 24 comité pour l'Avancement des 
a. RE NET Affaires municipales, il a l'in- 
St-Boniface, Manitoba tention de one sa candidature 

à L 64 au poste d'échevin du quartier 
Téléphone WHitehall 3-6421 no 3 aux prochaines élections 
USINE. M. St-Hilaire, an- 
cien élève de l'Ecole Proven- 
cher et du Collège de St-Boni- 
ingénieur en chef à 


Votre Assureur De Confiance 


glements de l'école sans trop de 


difficultés 


{s'étaient dépensées à notre for 
‘ mation intellectuelle et morale 
Jeann GRIMARD Aussi nous leur sommes très re 
1 till devables et désirons leur expri 
+04 Iles APPrenensiVes PreN- ner toute notre gratitude et no- | 
nent leur rang et montent silen:|{;e admiration, Nous leur sou 
cieuses à 2 classe . L, ur est | haitons beauc oup de succès dans 
assignée, Le moment est arrivé: | 16; nouveau champ d'apostolat 
on connaît maintenant l'institu- | Nous sommes heureuses de 
trice qui nous enselgnera el nous | hhaiter la plus cordiale blen 
guidera pendant notre année 80-| nue à nos nouvelles institu 
laire, On rencontre les élèves qui | {jces: Soeur Luce-Marle, Soeur 
seront nos compagnes durant dix! .Antoine-de-la-Providence et 
| 
mois, Rachel DeGAGNE {Soeur M.-Denise-de-Jésus, et 
ACNCL POUR l'yvoulons les assurer de notre es- 
time et de notre joyeuse coopé- 


Cette année, la cloche de la 


rentrée des classes a retenti le 2 ration, 
septembre, ce qui est plus tard ! h 
qu'à l'ordinaire, Nous sommes La fête du retour | 


Le but de cette fête après deux 
mois d'absence est de renouer 
l'amitié avec les anciennes com- 
le maitresse, Soeur Françoise-de- pagnes ou encore de faire con- 
Marie, a su nous tenir occupées, | naissance avec les nouvelles ins- 

Nous avons une belle classe !|titutrices et étudiantes, 


arrivées en classe à neuf heures 
pour y passer une journée assez 
bien remplie, Mais, notre nouvel 


dévouée | 


dans laquelle nous sommes à Cette année, notre 
l'aise, Nous y respirons une at-| directrice, Soeur M.-Louis-des- 
mosphère de gaieté, nous invi-| Anges, eut l'heureuse idée d'or 


ganiser un grand diner en plein 
air, Ce n'ést pas peu dire, lors- 


tant au travail 
Thérèse PRUD'HOMME, 


LE PATRIOTE 


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il est âgé de 42 ans 


Dès je premier jour, nous nous 
sommes mises au travail . ,, et 
cela de 9 h, à 2 h, et demie! ! 
Après deux mois de repos, je 
vous assure que nous étions 
rouillées, Cependant, notre ins- 
titutrice a su si bien nous pren- 
dre qu'elle a réussi à faire re- 
jaillir notre enthousiasme. 
| Patricia PELLAND, 

L L LL 


En observant ceci ou cela, je 
réalise tantôt avec plaisir, tantôt 
lavec effroi que je suis trop bien 
|cernée, “IL faudra donc encore 
bûcher,” me dis-je, Mais tout de 
même c'est sans inquiétude que 
je songe à l'année qui vient .., 
car si mes impressions sont jus- 
tes nous aurons une classe idéa- 
le! 

Notre horaire de classe est 
varié et intéressant: nous y trou- 
verons du temps pour étudier, 
chanter, coudre ou faire de la 
cuisine et prendre des exercices 
de culture physique, Tout ceci va 
demander de l'obéissance promp- 
te, de l'énergie et de la volonté. 

Dolorès LABOSSIERE, 
LI L4 L] 


La cloche de l'école a sonné 
et une fois de plus l'excitante 
première semaine de classe a 
commencé, Durant les récréa- 
tions, c'est la course aux livres! 
D'une classe à l'autre, dans les 
corridors, les élèves se promè- 
nent, cherchant à vendre ou à 
acheter des livres, Ou encore 
des compagnes, tête à tête, riant, 
se racontent leurs expériences 
des vacances passées. Les nou- 


maîtresses et aux élèves. 


tègrent à un ‘‘groupe’ 
Jocelyne HEIGET. 


| que 


À Fellow" 


considérable ., 


nous considérons le grand 
nombre d'élèves que nous som- 
mes, Aussi le 4 septembre, il y 
en eut de l'entrain, de la joie, de 
l'enthousiasme, 

Chacune savoure les délicieux 
chiens-chauds préparés par nos 
dévouées maitresses d'art cul. 
naire, Soeur M.-Alice-de-Jésus et 
Soeur Eva-Marie, Les savoureux 
beignets et la liqueur douce 
excitent l'appétit, 

Le goûter n'est pas sitôt fini 
que les jeux s'organisent, Mlle 
Bender, notre maitresse de cul- 
ture physique, nous montre un 
jeu qui s'appelle “Chantez une 
chanson’, Vous devinez le brou- 
haha, les rires, les exclamations, 
Nous nous amusions si bien que 
lorsque l'on nous a proposé de 
jouer à la balle au camp les filles 
ont demandé de continuer ce fa- 
meux jeu! 

Le soleil chaud nous plombait 
sur le dos, mais cela n'empêchait 
pas les élèves et les maitresses 
de jouir énormément de l'après- 
midi, Vers deux heures, nous 
avons chanté ‘“’She's a Jolly Good 
pour’ remercier Mile 
Bender et voilà que notre belle 
fête qui marquait l'ouverture de 
l'année scolaire 58-59 venait de 
se terminer, 

Lucienne BEAUDRY, 
10e année, cours académique, 
L] LZ . 


Nouveau système 


Notre Commission Scolaire a 
mis sur pied l'année dernière un 


plan pour permettre aux élèves 


de louer les textes scolaires à 


velles élèves sont invitées à vi-|un prix très modique, Cette an- 
siter l'école, puis présentées aux | née, les élèves des 7e et 8e an- 
Elles' nées peuvent jouir de ces privi- 
se font bientôt des amies et s’in- | lèges. 


c'est une épargne 
. à l'avenir les 


Vraiment, 


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sente une tout autre atmosphè- 


re. 
L'adaptation aux 


discipline de l'école, 
folle pour l'achat des livres, les|les membres de notre Commis- 


greniers ou les caves ne se rem- 

Les rencontres rot les! pliront plus de textes inusités, 
voyages en famille, les excur-| De plus, puisque nous sommes 
sions au parc ne sont maintenant | responsables de ces livres, nous 
qu'un souvenir pour nous écoliè- apprendrons à être plus soigneu- 


res, car l'entrée à l'école pré-|ses. 
Certes, un tel système doit 


être très onéreux de toutes fa- 
règles de|çons. Cependant, puisqu'il est 
la course! très avantageux aux étudiants, 


désappointements, les joies . , ,| sion Scolaire l'introduisirent 
tout s'y mêle! sans hésitation. Aussi méritent- 
Mais assez de pessimisme . , ,| ils toute notre appréciation pour 


et regardons le beau côté de la |l'‘intérêt qu'ils nous portent, 
médaille ,., 


Innovation 


Nous avons notre uniforme 
Une semaine s'est écoulée de-| nous aussi, les externes! C'est | 


Denyse SAVOIE, 
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puis la rentrée des classes; une 


avec des yeux pétillants que 


semaine depuis qu'a retenti à nos 
oreilles l'appel de la cloche, l'in- Arme M Paco 


vitation à une nouvelle année de 
travail, de préparation à notre 
avenir. Cette nouvelle année 
peut être comparée à un nou- 


avec bonheur et le porte avec 
fierté. 


Il consiste en un ‘“jumper” 


gris-fer et une blouse blanche 


veau cahier dont nous nous ser-|Grnée au collet des rubans “or 
vons pour la première fois, un|et bleu”, couleurs de l'école, Sa 


sont situés à: 
Chemin Ste-Marie & Haig 


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Er gul Le re Dur A À 
e ces es pages d’un blanc à 
immaculé, l'élève est résolu de Er on 
ne pas souiller par une écriture | blazer et le béret bleu royal. 


la vue|coupe est simple mais très élé- 


ropre ou des taches ces bel-| Je trouve que le port d'uni- 


les feuilles de papier. Nous som- 

mes donc : élu forme est une heureuse affaire, 
iter des avantages qui nous se-| * 

à h MS LEA pendant cette année A ec nb me 
: ï scolaire. 


es de bien pro-|]] y aura dans l'école un sens 


pétition que dans les matières 


Jeanne BENOIST. | d'étude. De plus, l'uniforme nous 
4 [distinguera comme élèves de 
Impressions l'Institut Collégial Saint-Joseph. 


’ TR C'est une marque de confiance 
d'une nouvelle élève que nous ont conférée nos mai- 


Depuis quelques semaines dé-| tresses; car la réputation de l'é- 


jà, j'anticipais avec appréhension | cole est notre responsabilité et 
ce retour. Non pas que je sois | nos actions influenceront les opi- 
incapable d'envisager une nou-|nions du public à ce sujet, P 

velle situation, ma 
un sentiment quelconque me | rons lui faire honneur, 


388. rune Bertrand. Sit-Honiface, Man. po ortait à hésiter sur ce que j'al- 


simplement |que noblesse oblige, nous sau- 


CHENIER, 


is faire bientôt. Un autre chan- 10e année, Cours académique. 


951, chemin Henderson 
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Rivard est siationné à cet en- 
ds J, Peters, M, et Mme De- 
nls Godard et Mlle M. Plante 


éters ont rendu visite à leur 
fille et soeur à l'hôpital Bt-Bo:- 
niface, | 
Mile Lorraine Pinotte | 
é ndre un cours d'enseir 
je prendre, ‘école normale; Mile 
£a Archambault, au couvent 
de St-Charles pour son 12e gra 
de: M, Gérard Archambault, au 
collège d'Otterburne et M, Emile 
Vérhaeghe, au collège de Bt- 


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ME 


pri Roussin-Morlaux 
Le samedi 40 août, en l'église 
paroissiale, fut célébré le ma- 
pee de Mlle Imelda Moriaux 
de M, et Mme JB, Mo: 
rlaux, avec M, opold Rousain, 
ils de Mme Alexandrine Rous-. 
sin et de feu M, foussin, de 
Ble-Amélle, La bénédiction nup- 
tiale leur fut donnée par 
l'abbé Charles Vachon, curé, 
La mariée fit son entrée en 
l'église au bras de son père, au 
son d'une marche nuptliale, El- 
le était vêlue d'une longue robe 
blanche en tulle de nylon sur 
satin, Son voile court étaly re- 
tenu par une couronne de per: 
les, Son bouquet se composait 
de fleurs ‘'éponge", 
Les filles d'honneur, Miles 
Irène Zastre et Anita Ladérou- 
te, cousine et amie de la mariée 


étaient vêtues de longues robes 
bleu pâle et rose respective: 
ment, 

La mariée, accompagnée de 
Miles Jeannette Verhaeghe et 
Clémentine Peters, déposa sa 
couronne d'enfant de Marie à 
l'autel de la sainte Vierge, 


Fred Zastre servait de té- 
moin à son neveu, Les garçons 
d'honneur étaient MM, Napo- 
léon Roussin et MH, Vandervert, 
de Kelwood, Man, frère et am) 
du marié, 

La réception eut lieu chez 
les parents de la mariée, Le soir, 
un grand nombre de parents el 
d'amis se rendirént à la salle 
Guy pour passer une joyeuse 
velllée 

Les parents et amis qui assis. 
tèrent au mariage furent MM, et 
Mmes Jerry Roussin, Gustave et 
Francois Marion et leurs famil 


M 


les, Frédéric et Gérald Marlon, 
Willie Roussin, Laurent Pinette 
et Adélard Simon, Mme Jean 
Piché et sa fille et Mme Maria 
Marion, tous de Dryden, Ont. 
MM, et Mmes Noël Therrien 
et George Judson, de Brandon, 
Man., M, Ovila Roussin, d'Elllot 
Lake, Ont, M, et Mme John 
Rasmusen, de Winnipeg, M, et 
Mme Armand Rivard, ancien- 
nement de Camp Shilo, Man, 
et M, Ollivier Therrien, de Ma- 
kinak, Man, 
Bingo 
Le dimanche 21 septembre 


aura lieu un grand bingo à Ste- 
Amélie, Bienvenue à tous les 


parents et amis, 


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outre, de pare-brise doublement bombés, qui éliminent le bruit du vent, Les tambours de 
freins avant en aluminium sont standard sur toutes les Buick 1959 et toutes les vitres sont 
en verre de sécurité, garanti npn-déformant La série Le Sabre est montée sur un empatte- 
ment de 123 pouces et équipée d'un moteur d'une cylindrée de 364 po, cu,, avec un taux de 


tout le compartiment arrière de la voiture, 


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Mlle Yvonne Pilloud épouse . 
M. Denis Lacroix à St-Claude 


Le samedi 16 août, en l'église 
de St-Claude, fut célébré le 
mariage de Mlle Yvonne Pilloud 
avec M, Denis Lacroix, M, l'abbé 
J-M, Gagné, curé, officiait, 

La mariée fut conduite à l'au- 
tel par son père aux accords 
d'une marche nuptlale, exécutée 
avec brio par Mme Paul Martin, 
cousine des mariés, Sa longue 
robe blanche était confection- 
née de tulle d'orlon, de nylon 
et de dentelle, agrémentée de 
paillettes, Son voile était retenu 
par une couronne de fleurs et 
son bouquet façonné de roses 
rouges, 

Le cortège se composait de 
trois demoiselles d'honneur, 
Mlles Alice de Rocquigny, Clau 
dette Shepperd et Anita Four- 
néaux, cousines des mariés, El- 
les étaient vêtues de robes iden- 
tiques trois-quarts en orlon bro- 
dé bleu ciel avec coiffures et 
bouquets assortis, 

Les garcons d'honneur élalent 


MM, Roger et Roland Pilloud, 
frères de la mariée, et Joseph 
Lacroix, 


Deux petites bouquetières, De- 
nise Pilloud, soeur de la mariée, 
et Diane Phaneuf, une amie, 
telles de petites mariées en mi- 
niature, portaient des bouquets 
semblables à celui de la mariée, 
Elles s'aquittèrent parfaitement 
bien de leur tâche, 

Disons en passant à l'honneur 
de Mme Léo Phaneuf que les 
jolies toilettes des filles d'hon- 
neur et des bouquetières sor- 
talent de son atelier de couture, 

Les chantres locaux firent les 
frais du chant, Mlle Rose Rey, 
cousine du marié, leur prêta 
main-forte et rendit avec âme 
un bel ‘Ave Maria'', tandis que 
M, Louis Arbez se surpassa dans 
un pieux ‘“‘Panis Angelicus', 

Parents et amis se réunirent 
ensuite à la salle Radaz où les 
attendait un bon repas familial, 
M, Paul Martin agissait comme 
maître de cérémonies, Parmi les 
convives venus pour fêler les 
nouveaux époux, se trouvaient 
des orateurs tels que M. l'abbé 
J.-M, Gagné, MM. Paul Martin, 
Joseph Lacroix et Edgar Four- 
neaux, On eut l'occasion d'ad- 
pda la jolie voix de Mile Rose 
Rey, d ‘appl laudir MM. Louis Go- 
bin et Arthur Shepherd dans de 
vieux refrains, MM. Mathurin 
Philippot et Jose ph Legarff dans |. 
une balade bretonne et M, le cu- 
ré dans une chansonnette appro- 
priée, Les deux bouquetières, 
debout sur une table, soulevè- 
rent les applaudissements avec 
leurs duos en français et en an- 
glais. Mme Pierre Lacroix," au 
piano, réjouit l'assemblée, 

M. et Mme Denis Lacroix dé- 
| sirent faire savoir à tous qu'ils 
[ont été profondéme nt touchés 
de toutes les marques d'amitié 
reçues de toutes parts, cartes, 
souhaits, Cadeaux, elc,, et re- 
mercient sincèrement tous ceux 
{qui ont participé de près ou de 
loin à cette belle fête, 


Décès de M, G. Gobin 
Le samedi 31 août est décé- 
dé à l'hôpital de St-Claude M. 
Georges Gobin, âgé de 69 ans, 
Il était né en Vendée, France, 
Il est arrivé à St-Claude avec 
ses parents, à l'âge de 5 ans, Il 


par fil ou 


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épousa Mille Murie Gendre en 
1912, 


Le service fut chanté à l'égli- 


se de St-Claude par M, l'abbé 
JM, Gagné, curé, assisté de 
MM, les abbés R, Prescott, vi- 


et O, Laro- 
Notre-Dame- 


caire de St-Claude, 
chelle, vicaire de 
de-Lourdes, 

Les porteurs étaient MM, De- 
nis, Aimé, Georges et Eugène 
Gobin, Joseph Rey et Claude 
Lacroix, tous neveux du défunt, 

M, Gobin laisse dans le deull, 
outre son épouse, ses huit en- 
fants, Emma (Mme Henri PIl- 
loud), de Port Coquitlam, C.-B. 
Charles, de New Westminster, 
C,-B,, Rose (Mme Charles Pil- 
loud), de St-Claude, Paul, de 
Leduc, Alta, Marie (Mme Paul 
Enconte), de Fort Garry, Man. 
Cécile (Mme Rémi Dubois), de 
Vancouver, C.-B,, Albert et Hen- 
ri, de Maillardville, C.-B,; cinq 
frères, Alcide, de l'hospice Ta- 
ché de St-Boniface, Charles, 
Louis et Pierre, de St-Claude, 
et Benjamin, de la Colombie- 
Britannique; une soeur, Julliet- 
te (Mme Joseph Rey), de St- 
Claude, et 38 petits-enfants, 

Tous les enfants étaient pré- 
sents aux funérailles, excepté 
Mme Rémi Dubois, 

Remerciements 

Mme Gobin et sa famille dési- 
rent, par la voix du journal, re- 
mercier {ous ceux qui leur,ont 
témoigné de “la sy athie fUn 
merci spécial est adressé nux 
religieuses et à M, le curé pour 
leur grand dévoue ment. 


Les marchés 


BEURRE, OEUFS ET VOLAILLES 
(Commission House Prfces) 
16 septembre 1958 


BEURRE 


Crémerlie 617% 

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çants en Hros pour oeufs non classés 
livrés à Winnipeg: 


OEUFS 


Grade A larges 40-41 

Grade À moyens 430-,31 

Grade A petits su 14 

Grade B 19 

OMC... sltnthnanteen 13 
VOLAILLES EN VIE 

Grade Grade Grade 

À B C 

Plus de 5 lbe . 20-21 16-17 ,11-.19 

5-6 1bs 2 ,25-26 16-18 

4-5 lbs -29 21-22 ,13-10 

Moins de 4 lbs … .22-24 ,16-.19 ,10-,11 
POULETS EN VIE 

Plus de 5 lbs … a 22 17-18 11-19 

, 20 14-16 ,10-,11 

Moins” de 4ibs, ra 16 41-13 08-00 


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DE PP ae 22088 Pt bn. 


. 
Elie 
Correction 

Mile Laurette Legault est 
pensionnaire au couvent d'Elle 
ét non à Bt-Charles et Mile Jo- 
séphine Le Sann est partie pour 
l'institut Collégial St-Joseph ue 
St-Boniface et non pour l'Aca- 

démie Ste-Marie, 


Va-et-vient 


M, et Mme Gilbert Desilets 
sont. partis pour Le Pas où lis 
reconduisirent M, et Mme Phi. 
lppe Aubry, 

M, et Mme Georges-J, Clou- 
tier (Huguette Carriere) et leur 
famille, de Tecumseh, Ont. pas- 
sulent quelques semaines de va- 
cances chez Mme D, Carrière, 
Is visitèrent aussi leurs nom- 
breux parents dans différents 
centres du Manitoba, 

M. et Mme Douglas Dufour, 
de la Californie, sont en pro- 
menade dans leur famijile, 


M, et Mme Freddie Roy, de 
Red Rock, Ont. sont en prome- 
nade chez leurs parents, 


Transcona 


Thé 

La Ligue des Femmes Catho- 
liques, section Notre-Dame de 
l'Assomption, organise présen- 
tement un thé pour honorer 
l'instituteur et les institutrices 
de l'école paroissiale, Le thé 
aura lieu le dimanche 5 octo- 
bre, de 2 h, à 5 h, p.m, Ce thé 
est organisé aussi pour permet- 
tre aux parents de rencontrer 
le maitre et les maîtresses d'é- 
cole de leurs enfants, Mme N, 
Pelletier, du comité de l'édu- 
cation de la LF,C, en est l'or- 
ganisatrice, 

Invitée d'honneur 

Mile Patricia Desjardins, l'in- 
vitée d'honneur à la dernière 
réunion mensuelle de la L.F.C, 
section Notre-Dame de l'As- 
somption, tenue le mardi 9 sep- 
tembre, parla sur le problème 
de la santé mentale au Canada, 
Mile Desjardins, conférencière 
très intéressante, est graduée 
ès Arts, en Education et Service 
social de l'Université du Mani- 
toba et dirige présentement la 
section provinciale du ‘Cana- 
dian Mental Health Assoclation”, 

Un film d'environ une heure 
fut aussi présenté sur le sujet, 

La conférencière fut présen- 
tée par Mlle H, Blais, présiden- 
te, et remerciée par Mme G, 
Lamoureux, du comité de la ci- 
toyenneté,. 


La foi ést l'âme des oeuvres: 
l'argent en est le corps. 
Mgr D'HULST, 


Si vous êtes LAS 
TOUT LE TEMPS 


De temps en temps, tout le monde se 
sent épuisé et souffre peut-être de mal 
de dos, Probablement rien de grave, 
simplement un trouble passager causé 
par une irritation des voies urinaires ou 
un malaise de la vessie. C'est le moment 
de prendre des Pilules Dodd's pour les 
Reins, Les Dodd's aident à stimuler les 
reins pour remédier à cet état causant 
souvent mal de dos et sensation de 
fatigue, Vous vous sentez mieux 
dormez mieux--travaillez mieux, Ache« 
tez des Pilules Dodd's pour les Reins 
maintenant, Recherchez la boite bleue 
avec bande rouge à tous les comptoirs 
de produits pharmaceutiques, Vous 
pouvez vous “er aux Dodd's, 60F 


St-Georges 


Cà et là 

Le 7 septembre, M, et Mme 
François Legal et Mme Marie 
Breton, de Bt-Adolphe, rendi: 
rent visite à la famille Joseph 
Dupont 

Plusieurs enfants ont quitté 
la paroisse pour aller suivre 
leurs cours aux endroits sui 
vants Bt-Adolphe, Sle-Anne 
St-Norbert, Otterburne, au Ju 
niorat de la Bte-Famille et au 
collège de St-Boniface, A tous 
souhaits de bons succès dans 
leurs éludes 

Le 10 septembre avail lieu 
un shower en l'honneur de Mile 
Adèle Lessard dont le mariage 
aura lieu le samedi 20 septem- 
bre, Une cinquantaine de per: 
sonnes lui apportèrent de beaux 
cadeaux, Mille Lessard remercia, 
puis l'on servit un délicieux 
goûter, 


Laurier 


Personnel enseignant 


larts el des selences au collège | 


Volci la liste du personnel en: | 


selgnant des écoles de 


pour l'année 1958-59: Soeur 
Françoise, principale, grades 11 
et 12; Soeur Marie-de-la-Croix, 
grade 10; Soeur Lucina, direc 
trice, grade 9; Soeur Marie-de- 
Bethléem, grades 7 et 8; Mlle 
Rhéa Simard, de St-Lazare, 
grade 6: Soeur Esthel, grades 
4 et 6: Mile Léda Lapointe, gra 
des 8 et 4; Soeur Théophanie, | 
grades 1 et 2: Soeur Présentin- 
ne-de-Jésus, français: à l'école 
Champlain, Mlle Marie-Ange 


Girouard; à l'école Pennarum, 


Mile Thérèse Carrière, 
Caisse scolaire 
M, l'abbé A, St-Laurent était 


à Laurier récemment et établis. 
sait uné Calsse scolaire, Les of 
ficiers élus furent les suivants 
président, Rémi Therrlien: secré- 
taire, Alice Bouchard: gérante, 
Anita Verley: assistante-géran- 
te, Josette Jeannotte; comité de 
survelllance, Francis Plessis et 
Donald Lapointe 


Convalescent 


M, Paul Dhellly est au repos 
chez lui, ayant subl une inter- 
vention chirurgicale à l'hôpita) 


de Sioux Lookout, Ont, 


La Broquerie 


Départ pour les missions 

A lu fin d'août, la Rév, Sr 
Eveline Gagnon, s.4.m,. fit une 
visite de trois jours à ses pua- 
rents de La Broquerie, Le 25 
août, ses parents, M, et Mme 
Eloi Gagnon, ses soeurs et 
beaux-frères, MM, et Mmes Jean 
Lord, René Mulaire, Eugène Ki- 
rouac et Antonin Nadeau, et son 
frère, Edouard, la reconduisi- 
rent à la gare du Canadien Na- 
tlonal de Winnipeg où elle prit 
le train qui l'emportait vera Ed- 
monton, De là, l'avion la trans- 
porta à la mission des Soeurs 
Grises de Fort Smith qui se 
trouve sur la frontière séparant 
l'Alberta des Territoires du 
Nord-Ouest, Egalement partie 
avec elle, la Rév, Sr Jeanne 
Choiselat, fille de M, et Mme 
Alfred Choiselat, de La Bro- 
querie, 

En voyage 

MM. Mmes Honoré Ki- 
rouac 
L.-J, Granger sont actuellement 
en voyage dans l'Est du pays, 
Ils se sont rendus à New-York 
et visitent maintenant des pa- 
re nb de la province de Québec. 


et 


Dunreo 


Çù et là 

M. l'abbé D.-J, Desjardins, cu- 
ré de McCreary, est venu passer 
quelques jours dans la paroisse, 
récemment, 

M. Lucien Delagrave, du Mon- 
tana, était en visite chez ses 
beaux-parents, M, et Mme Jos, 
Mondor, ces jours derniers, 

I1 faisait plaisir aux parois- 
siens de revoir Mme 
boury, autrefois organiste à l'é- 


glise de ja paroisse et demeu-| 


rant maintenant à Ædmonton, 

M, l'abbé Pierre Raymond, de 
La Salle, inspecteur 
des écoles, visitait les trois clas- 
ses de l'école du village, le lun- 
di 15 septembre, 

Cordiale bienvenue à la Rév. 
Sr Marie-de-la-Garde, m.o,, qui 
vient remplacer la Rév, Sr Mar- 
guerite-du-Sacré-Coeur comme 
maitresse de musique, Cette der- 
nière est rendue au couvent des 
Soeurs Oblates de Gravelbourg. 
Tous lui offrent leur plus sin- 
cère gratitude pour tout le dé- 
vouement qu'elle a déployé pen- 
dant les anhées passées à Dun- 
rea comme maîtresse de musi- | 
que, sacristine et accompagna- 
trice À l'église aux principales 
fêtes de l'année, 

M. et Mme Robert Boulet, de 
St-Boniface, passaient la fin de 
semaine chez MM. Jos, et Léon 
Boulet, 

Mile Gabrielle Boulet, de Mc- 
Creary, visitait ses parents, ces 
jours derniers. 


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ms 285.6 2m Et EN L'heure pour un congélateur 
6 20 4 200  266%4| Oui, la saison de chasse fait res. | "CONOMISTR 
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et Louis Granger et M,| 


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| 


Laurier | 


Ouverture du nouvel édifice 
du collège St-Paul le 2 octobre 


Le nouvel édifice des arts du 


collège St-Paul, situé sur les! mémoriale ‘Père Charles Kel- 
terrains de l'Université du Mu: |1y", La dédicace du Centre Uni- 
nitoba, sera bénit et ouvert of: | versitaire Catholique, présidée 
ficiellement le jeudi 2 octobre, ! par Mgr Pocock, aura lieu le 
Plusieurs cérémonies et récep: | dimanche 12 octobre 

tions marqueront cette étape = 


historique 


ment du collège, 
Doctorats honorifiques 


La jour 


octobre, on conférera le grade 


honoraire 
de 
Bon Exec, 
chevéq ue 
qu'au R, 
recieur 

Montréal, 


d 


| St-Paul, 


| 
| Au programme, le jeudi 2 oc- 
{obre: 


la 


| du nouvel édifice, suivie d'une 
pontificale à 


messe 
Son Exc 
évêque de 
ra le sern 
banquet 


N.-D.-de-Lourdes 


Le 27 


seph, 


seph-Anto 


bre, 


M, l'ab 


dre à Ron 
cours en 
deux ans, 


non 


au Grand 
niface, 1! 


et bachelier en théologie, 

fut ordonné prêtre à St- 
Eustache en 1956 par Son Exe, 
Mgr Philip F, Pocock et fut de- 
assistant à 


puis 
Ste-Marle, 
Canadien, 


Rome, Italie, | 


> 


français |» 


dire canards 


Aussi, voici 


Enlevez le goût sauvage en lais- 
sant tremper le gibier ou la vo- 
laille durant deux ou trois heures 


dans une 


l'Université du 


P, Gerald Lahey, 


Royal Alexandra de 
s'orateur principal sera le K, 


P, P, G, Malone, 8,J, président 
de l'Université St, Marv's de 
Halifax, Doivent y assister de 
nombreux représentants de la 
province, ainsi que de l'Univer 
sité du Manitoba 

Le jeudi 9 octobre, un diner 
pour les anciens du collège se- 


{ils de M, et Mme Antoine 


Chabbert, né le 19 juillet, Par- tAtUtS 

rain et marraine, M, et Mme 

Jean Mabon, POPULAIRES 
Le 14 septembre: Denis-Jo.|| [670:15 


Gérard Badiou, né le 6 septem 
Parrain et marraine, 
Mme Antoine Badlou, 


M, l'abbé C.-A, Halpin 
en droit canon à Rome 


a quitté Winnipeg pour se ren- 


au titre de licencié en droit ca- 


M. l'abbé Halpin naquit à St. 
Eustache en 1930, 
des uu Junlorat des Oblats et 
au Collège de St-Boniface, à l'U. 
niversité du Manitoba et enfin! 


’ 
fa avanlages le / épargne 


BANQUE CANADIENNE NATIONALE 


Ces jours-ci les hommes deviennent 
|impatients, Pour eux l'automne veut 


suceulents qui en résultent, 


vous épargneront du travail au cours 
de la saison de chasse , . 
attireront des louanges comme 
|tresse en art culinaire 


Petits conseils aux chasseurs 


La volaille sauvage ne doit jamais 
être ébouillantée avant d'être plu- 
mée, Le travail doit se faire À sec 
et les plumes tirées de haut en bas, 
c'est-à-dire dans la direction qu'el- 
les poussent, 


St. Boniface, le 19 #prembre 1958 


ra suivi de la dédicace de l'aile 


AARÉTEZ et ÉCHANGE 
pour la SÉCURITÉ 


dans le développe. 


née précédente, le ler 


de Docteur en Droit 
Manitoba à 
Mgr P, F, Pocock, ar- 
de Winnipeg, ainsi 
84, 
Loyola de 
doyen des 


collège 
autrefois 


u 


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St-Bonitace 
Téléphone CHapet 7-3970 


bénédiction solennelle 


laquelle 
Mgr T, J, McCarthy, ! 
Nelson, C,-B,, donne. | 
on; le même soir, un 
sera servi à l'hôtel 
Winnipeg 


SUPER CHAMPION 


Tirestone 


11% 


Baptèmes | 
juillet: Réal-Jean-Jo 


ie, fils de M, et Mme 


maintenant 
seulement 


M, et 


bé Charles-A, Halpin 


ne 
tt 


M MAINTENANT 
1" résistance-extra du ; 


: NYLON ; 
1 Firestone: 


- PNEUS Deluxe Super Fo à 
M mointenant 


un 19 LE 


ee 


ne où il poursuivra un 
droit canon pendant 
Il sera ensuite promu 


11 fit ses étu- 


Séminaire de St-Bo- 


est bachelier ès arts A9 


: 670:15 


la cathédrale! 
Il résidera au Collège 
117, Quatro Fontane, | 


Apprenez à connaitre 


on ouvran£ un comple 


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à la 


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*E. A. Fourneaux — gérant 


“Marquette” 
Avec un de ces congélateurs spa- 
cieux, dans votre foyer, vous pour 
rez encore savourer la volaille sau- 
vage et le gibier du chasseur bien 
après la saison de chasse, Tout ce 
que vous avez À faire est de re- 


peut être précieux, 


et gibier . . . et les mets 


quelques suggestions qui 


. et vous 
mai- 
froidir ‘“congeler frais” et mettre 
en réserve — vous trouverez cha- 
que morceau aussi savoureux dés 
Mola plus tard! Et n'oubliez pas 
— vous épargnez de l'argent l'an- 
née durant avec un congélateur 
domestique “Marquette”, Par 
exemple, vous pouvez vous pro- 
Curer une grande quantité de fruits 
et de légumes lorsqu'ils sont à des 
prix raisonnables . , , acheter des 
viandes à prix saisonniers , . . et 


eau fortement salée À même mettre en réserve vos pro- 


St-Boniface, le 19 septembre 1958 


Chronique de CKSB | 


== 1150 Kilocycies 
Depuis le 15 septembre, la di- | son programme de la suison, Le 
rection du poste CKSB a retenu | premier concert uura lieu le 9 
les services de M, Fernand Au- | octobre, Un billet de saison, pour 
det dans le domaine de la vente, | les 10 concerts, coûte 820,00, 
M, Audet est un gradué du col-| qui représente une épargne de 
liège des Clercs de Saint. Viateur | 87,60 sur 10 billets séparés, Les 
à Otterburne, 1} fut employé par | concerts comprennent ordinaire 
le Winnipeg Free Press pendant ment une ouverture, une sym 
un an et, au cours des deux der-| phonie et deux autres pièces di 
nières années, il était responsa- | verses 
ble de la publication ‘Trade and Le 
Commerce” publiée par Stovel! correspondante spéciale de la 
Advocate à Winnipeg Saskatchewan, une dame de 
C'est dire que M, Audet a! Domremy, qui apporte des pro 
l'expérience voulue pour conti! pos très intéressants sur les tra 
nuer son travail de vendeur au|vaux domestiques et des souve 
poste CKSB nirs savoureux sur la France et 
L'augmentation du poste à 10,! l'Ouest d'autrefois 
000 watts permettra à la 


“Panier à salade à un 


voIx Deux jeunes guitaristes de St 
française atteindre tous lés | Boniface ont fait leur début à 
coins de la province, ce qui né CKSB cette semaint Maurice 
cessite une organisation plus Proulx et Georges Goulet, F4 


complète du service commercial 

Nous souhaitons donc à M 
Audet la plus cordiale bienvenue 
et espérons qu'il se plaira en 


citations et invitation aux 
amateurs pour le Ranch du sa 
medi, 1! parait que l'Académic 
Provenchér est fertile en guita 
ristes, Ils sont tous les bienve 
nus à CKSB, où le jeune orches 
tre des ‘'Rondos'' à eu beaucoup 
de succès le printemps dernier 
Vous n'avez qu'à appeler Ubald 
Laurencelle à CKSB, CHapel 
17-4865, entre 9 h, am, et 5h 
p.m., du lundi au vendredi 
Parmi les interviews de 
|maine: Fernand Audet 
vendeur-adjoint; Norman Hart 
nell, de Londres, couturier de ln 
famille royale, Jacques Bemard 
président de l'association des 
| entrepreneurs en construction du 
| Manitoba, 


L1 
Saint-Labre 
Baptème 
Le 7 septembre: Francois-Jo 
seph-Jean-Paul, fils d'Edmond 
Gauthier at de Murcelle Andrt 
née le 28 août, Parrain et mar 
|raine, M, et Mme Jean-Paul 
| Laberge, de St-Boniface, oncli 
| et tante de l'enfant 


lu M 
nouveau 


M, Fernand Audet 


représentant auprès des comman 
ditaires le poste CKSB, | 

Le poste CKSB est heureux 
d'annoncer à ses auditeurs qu’il 
reprendra la diffusion de la mes 


Cù et là 
M, et Mme Joseph Yvon ont 
passé quaaEes jours chez M, et 
Mme Joseph Kirouuc, de Ver 


se du dimanche directement du | milon Bay. Ont., et ils sont re.!et Mme Alex, Gautron, de St-| 
Collège de Suint-Boniface à| V°"u* enchantés de leur voyage. | Boniface, visitaient leurs parents | 
compter du dimanche 21 sep-| M, et Mme Marcel Dubois ont!et umis de Haywood * 

tembre à 9 h, am, Les commen- | reçu la visite de leurs frère et MM. Jus, Robidoux, de St-| 


belle-soeur, M. et Mme 
Dubois, de la Colombie-Britan- 
nique, qui passalent une semal 
ne chez leurs parents 

Mme Lucien St-Pierre a passe 
une semaine chez ses parents 
M, et Mme Emile Poiron, 

M, et Mme Bert 
Winnipeg, ainsi que MM 
et Rémi Ross, ont 
de semaine chez M, et Mme Fer 
nand Gérardy, 

L'école a ouvert ses portes 
aux écoliers, le 27 août, Bonn 
année scolaire aux deux ensel 


taires ont été confiés cette année 
au R, P, Jeun Fortier, Le KR, P 
Louis Chabot dirigera la chorale, 


Un changement radical est 
inscrit à l'horaire des émissions 
de Radio-Canada, alors que le 
bulletin des nouvelles, commen- 
taires et revue, passera en ondes 
à 5 h. p.m., tous les jours. Cette 
émission était entendue aupara- 
vant tous les soirs à 9 h, pm. 

Avez-vous entendu la ‘recette 
d'amour’ à ‘“Bric à Brac'', lundi 
dernier? Avez-vous entendu Mlle 
Denise Minet, de la Maison Or- 
lane de Paris, lundi dernier? 
Avez-vous entendu la première 
émission de la nouvelle ‘‘Jeu- 
nesse Dorée”, lundi dernier? 
Avez-vous entendu parler du 
nouveau vendeur adjoint de Miles Marie Thomas et Marie 
CKSB, lundi dernier? Sachez | Lorteau continuent 
donc que le lundi matin est par-| à Woodridge et M 
ticulièrement animé et savon-|est retourné à ln Maison-Cha 
neux à CKSB' pelle de St-Boniface 

Le dernier concours “Bric-à- Les travaux 
brac'’ servira de transition avant progressent rapidement à l'é 
de passer aux “Problèmes des! ÿjise, M. Arthur Ross, contrac 
ménagères”. 11 s'agit d'envoyer teur de St-Boniface, est à cou- 
un échantillon de gâteau, avec Pr 
son nom et sa recette si possible, 
On donnera 50 points pour le 
goût, 25 pour l'apparence et 25 
pour le crémage ou glaçage, Les 
gâteaux doivent nous parvenir 
entre les 22 et 26 septembre, Le ) 4 
prix sera adjugé le 26 septembre. | et Mme Henri Grenier. 

Cette semaine, notre ‘Salon de! M. et Mme Denis Comeault, 
Concert” est offert en hommage! de St-Vital, passent quelques 
à l'orchestre symphonique de jours chez leurs parents, M, et 
Winnipeg, qui vient de publier | Mme Alphonse Grenier. 


née: Donald et Laurraine Ross 
Louis Adam, Léon 
Charles Yvon, 


pimpant et accueillant à tous, 


M. et Mme Lucien Laurencel 
le, de St-Boniface, étaient ré 
cemment en promenade chez M 


Les banlieues, les villages et les 
régions rurales ne sont pas à l'abri 
de la guerre nucléaire 


Journée de la Défense 
Civile Nationale 


VENDREDI 


19 sept. 


Encouragez votre 
organisation de 
la Défense Civile 


La défense civile est votre garantie 
contre lei crises d'urgence affectant toute la communauté 


A CKSB 


vous est présenté 
avec 


les hommages de 


ROBIN HOOD 
FLOUR- MILLS LTD 


“A coup sûr vous obtenez de meilleurs résul- 
tats pour toutes vos recettes avec une seule 
farine: l'incomparable farine tout usage Robin 
Hood." 


René | Bonifact et E 


Laybers, de 
Noël 
püssé la fin 


gnantes et aux élèves, dont cinq 
ont commencé leur première an- | 


Poiron et| 


leurs études 
René Yvon|mis à une 


d'amélioration | soir 19 octobre 


vrir l'église en stucco, D'ici peu | 
de temps, ce temple sera frais! Le 14 


Ste-Agathe 


Ste-Anne-des-Chènes idente, Mildred Frokopich: se 
élaire Elizabeth  Litkeman 
| Mme Alexandre Huberdeau Déves de M, À, Vermetli trésoricre, Lucille Grouette! 
(Paulette Fenez) et ses deux en M, Alfred Vermetite, de te. |Chroniqueuse, Carmelle Jubin 
fants, de St-Lazare, sont en vi Anne, oncle de Mme G, Bérurd lle, 1 cours commencent cet 
sile chez leurs parents est décédé à l'hospice Taché let semaine, 1} est à espérer que 
La maladie à fravpé à bien urdi % plumbre F' d LL ele vt uuront apprécier ces 
des portes récemment: Mme L 87 à Le service fut chanté 
| David Nolette, M, et Mme Jo l'église d Eugène et l'en Les dames suivantes ont ac 
|saphat Dorge, Mme Adélurd La errement « au cimetière! Cepté la charge de chefs de grou 
belle, M, Murcel Lécuver et M de Nte-Anne le vendredi 12 sep: ! ht Mmes MH, Bériault, U, Tru 
l'héophile Joval qui a subi un bre, La muliso Desiurdins! deuu, OGeorges Dusessoy et 
accident à une main, tous étant étall en charge des funéraille Fr, lriem 
hospitalisés, Prompt retour à la Mariages Gagnantes d'une bourse 
| santé à tous Li imedi 6 sepiembre uvu Isabelle Lujoie et An 
| lu ve muriug de Mile lréne LV { Wu l'école du 
| Vandal, fille « 1, et Mn K loureuses Ka 
Haywood i \ lu d nn il de ln irse Moger Gou 
{ Osci | ju { di | 8100.00 à chacune), offert 
Mariages Mine Florence Lévesque, de Ru pas e Département d'Education 
Le samedi 12 juillet, en l'« ina Hagnantes de ces bourses 
tlise du Précieux-Sang de St 1 em en l'église à 1 , eur! ecommandables 
Boniface, Mlle Estelle Poirier Lori ivuil lieu le mariage d in \ ( bonne conduits 
fille de M, et Mme Philias Poi:| Me lrène Dusablon, Hile de: Aue BA ‘ ppication à lé 
rier, de Havywood, unissait su M, Trot Dusul qu v. Ai 10 « (COS AUX examen 
destinée celle de M, Emile! ‘ Den Manaigre, f 1 h pre tes par le Dépar 
Beaulieu, fils de M, et Mme Au:| [a \ ‘ 11 M " 11 1 
guste Beaulieu, de South Junc:| Û 1 ‘ 8 sun isabelle et An 
| tion Club 4-H be 
Le imed “oût, Mile Gil [ | plembre | Jai ue | \ fille de M, et 
berte Fu fille de M, et Mme | { » di ju ( art Ù, M0J010 € Angèle 
Adrien Hey, épousail, en l'égli rl .H pére £ fille d M, « me August 
e de Haywood, M, Stanley Mo pia qu pure d 1 
isseau, fils de M, et Mme Mar ( \ort i Ca et la 
Morisseau { t n f CHR. v 
Le sumedi 24 aout, Mille An à ) i ‘ a Est vour des 
nette Perreault, fille de M, et w } ( i camp et à dive eu \ 
| PA  Leit { sai ant de! Non UE | ] l'heure « p Les i 1 enfants des 
| avwWoo tpousa! \ ou )1) i { bivn aigul { { le \ été préchée cet 
re + M. Alcide Furet Au cours du mois d'août, des pélerins du Manitoba et de l'Ontario se rendaient dans la #Dr0n 1 eux, A brioches | le ar qe e KR, P, Z, Lèves 
{ »L-Liauct { | î 
|‘ L avt mes province de Québec, Ce pelerinage, réalisé par le Pacifique Canadien, fut organise par Mme M,.A u | J V 
L e p [TI 
Denis-Joseph-Lucien, fils de! Carignan sous les auspices des Dames de Ste-Anne de In parole du Nacré-Coeur de Winnipeg * ( 7 d 
M, et Mme Lucien Vaillant, né! L'Oratoire St-Joseph, la Basilique de Nte-Anne-de-Beaupré et le Sanctuaire de Notre-Dame-du-Cap erci spécli M, et Mme | Saint-Joseph 
le 40 juillet, Parrain et marräl-|furent visités avec une intention toute spéciale l'ruden ] { in pure à 
ne, M, et Mme Puul Rey, oncle! la dispo IT i Bingo 
et tante de l'enfan Sur cette photo, prise A Nte-Anne-de-Benupré, on remarque, de gauche à droite: lère ran- qu'aux mi rs a ( ont Dimanche prochain, à St.Jo 
!  Roger-Adrien-Joseph, fils delgée, M, D, Déquier, Mme E, Déquier, Mme C, Chouinard, Mme À, Desautels, Mme KE, Pujo, M, L, M 7 dan iulomobit epn aura un grand bingo 
7 u . { | ) plembri an our culiise, #00 10 & } D 
M, et ee e Guy Rey 1e le | Laroche, Mlle 3, Choiselat, Mme A, Choiselat, Mme M,-A, Carignan: 2e rangée, M, C, Labossière \ar de { + Rs. % - 4, ph à 
“0 'arralr t murraine, 7 x nu ile du vi ä\ j'ront donnes ( 
. Mimi Adrien Rey "rend pa. | Mme KR, Labossière, Mme KR, Desautels, Mile L, Pelletier, Mile À, Légaré, Mme C, Gauthier, M, KR réor ii tion du Club delPar gracieuseté, un parolsien 
\rents de l'enfant Gauthier; 3e rangée, Mme G, Dufault, Mme 3, D'Auteull, Mlle À, Dundenault, Mme V, André, Mile couture, 22 membres étalent pré. ! M, Norbert Parent, recevra lous 
Norbert, fils de M, et Mme!M, Wilcott, Mme M, Longtin, Mlle E, Longtin: 4e rangée, Mme D, Blanchard, Mme D, Wilcott, Mile #entx et 20 se sont enreglst loueurs de bingo dans sa 
| t 12 nt et 1] [ d' uvell { ri 0 à L 
Michi LE ut Farra g* + E. Gauthier, Mme KR, Wilcott et Mme JE, Beaubien, Ne paraissent pus sur ln photo: Mme À, Bar en LL TR pe 
aine he , » A - annee on Josep imanche ! 
RE: pren l'enfant EUR nabé, Mme M, Cadieux, Mme M,-A, Decaire, Mile L, Fillion, Mlle R, Fillion, Mme M, LaFlèche, as dlentions ont « eu: pré-| chain: pour avoir la chance de 
| Anita, fille de M, et Mme Ar-| Mme M,-A, Lemaire et Mme E, Trudel, (Photo des Annales de Ste-Anne) lente, Carol Friesen; vice-pré.! gagner un beau prix 


|mand Bergeron, Parrain et mar 
lraine, M, et Mme Charles Bour 


geois, oncle et tante de l'enfant 

Allan, fils de M, et Mme Ar 
nold Middieton, Parrain et mur 
raine, M, et Mme Stanley Mo 
risseau, oncle et tante de l'en 


| fant, 
| Va-et-vlent 


| 
| 7 septembre, M.! 


Le dimanche 


Hutlet, de Tre 
|herne, visitaient leurs parents 
el amis 
| Mme Obeline Demers a eu la! 
,i visite de son fils, Edmond, de 
Grafton, D.-N, | 
Mlle Arthémise Balez est gra 
|vement malade à l'hôpital St 
| Bonifac e 
M, l'abbé L, 


| 
Bédard, nouveau 
curé, est arrivé, Jusqu'à pré 


| sent 


Mgr J.-A, Beaudry avait 
pris la place de M, l'abbé G 
Montmin parti à ga retraite 


l'en province de Québe 


La Salle 


Correction 
| À cause de circonstances in 
»|contrôlables, le souper annoncé 
pour le 12 octobre doit être re 
date ultérieure, 1] 
| aura donc lieu une semaine plus 
|tard, c'est-à-dire le dimanche 
Que les intères 

|sés et les bons amis de l'exté 
rieur veuillent bien tenir comp 
te de ce changement! 
| Baptèmes 
septembre: Monique: 
! Lorraine-Marie, fille d'Oscar La- 
| gacé et d'Evelyn Schaubroeck, 
Inée le 7 septembre. Parrain et! 
| marraine, M. et Mme Denis} 
Schaubroeck, oncle et tante de 
| l'enfant, 
| Le 14 septembre: Kenneth 
| Barry Joseph, fils de William 
| Murphy et d'Irène Schaubroeck, 
Parrain et marraine, M. Ray-| 
mond Schaubroeck et Mme Ger 
| maine Wise, oncle et grand-tan- | 
te de l'enfant | 
| Va-ct-vient 

M. et Mme Hyacinthe Lapoin- 
te, accompagnés de M, et Mme 
| Edouard Gauthier, de Transco- 
| na, passèrent ln dernière fin de 
| semaine dans le Minnesota. 

M. et Mme Roméo Marion et| 
leur fils, Ronald, de St-Boni | 
face, étaient en promenade chez | 
Mme Florida Lafond, dernière: | 
! ment, | 
M. et Mme Victor Hogue ren: | 
dirent visite à leurs soeur et 
beau-frère, M, et Mme Gilbert 
Macdonald, du 12 au 14 septem- 
| bre 
|. M. et Mme Noël Trudeau, ain- 
{si que M, Roland Lafond, de 
St-Boniface, séjournent actuel- 
| lement chez M, et Mme Charles- 
| Edouard Lafond. 
| Le dimanche 14 septembre, 
MM, et Mmes Joseph Mahé et 
| Félix Cormier et leurs familles, 
| de St-Boniface, étaient en pro- 
| menade chez Mme Robertine 
| Cormier et ses filles, alors que 
M. et Mme Alcide Hogue, de 
| Winnipeg, étaient de passage au 
cours de la soirée chez M, et 
Mme Louis Hogue. 
| M, et Mme Régis Bédard et 
|leur famille, de St-Boniface, 
réndirent visite à M. et Mme 
| Albert Vouriot, au début du 
mois de séptembre. 
| Ouverture des classes 
L'école Beaudry fut ouverte à 
| la gent scolaire, le mardi 2 sep- 
|tembre, 17 élèves des grades 
| 1 à 9, moins le septième, sous 
| la direction de la nouvelle ins- 
{titutrice, Mmé Denis Cormier. 
| Quant à l'école St-Hyacinthe 
{le personnel enseignant est le 
| même. La Rév. Sr Claire-Lucil- 
|le a charge des grades 1 à 4, 
| alors que la Rév, Sr Emilia en- 
seigne aux grades 5 à 9, Aux 
institutrices et aux élèves, sou- 
haits de bon courage et bonne 
année scolaire, 

Un groupe de jeunes étudiants 
| de la paroisse ont pris la route 
| de divers pensionnats pour pour- 
|suivre leurs études, Ce sont: au 
Juniorat de la Ste-Famille de 
St-Boniface, Jean-Yves Rochon 
(Syntaxe), Benoît Comeau et 
Claude Girardin (Eléments la- 
{ins): au couvent de Ste-Agathe, 
Yvette Sherwood (grade 12) et 
Pauline Lavallée (grade 11); 
au couvent de St-Norbert, Loui- 
se Cormier (grade 9): à l'Acadé- 
mie St-Joseph, Marielle Lafond 
(grade 7) et à la Maison-Cha- 
pelle de St-Boniface, Luc Gi 
rardin, 


LA LIBERTE ET LE 


PATRIOTE 


VOVEZ-LA AUJOURD'HUI, LA BUICK 59 


ELECTRA 225: UNE LUXUEUSE NOUVELLE SÊME, ILLUSTRÉE ICI PAR L'INCOMPARABLE HARDTOP 4 PORTES 


La voilà... C'EST ELLE! Vous savez maintenant pourquoi, en 
parlant de la Buick 1959 nous vous disions: C'EST ELLE. Un 
seul coup d'oeil . , . et vous savez déjà qu'avec ELLE Buick 
inaugure une nouvelle et prestigieuse dynastie! La Buick 1959 
représente plus qu'une silhouette nouvelle... c'est une création qui 
reflète l'esprit de notre époque. Une voiture aux lignes simples, 
dépouillées , . . au profil incroyablement surbaissé et pourtant 
spacieuse et confortable, C'est un jeu d'y entrer où d'en sortir, un 


SON ALLURE—qui reflète votre bon goût, 
qui confirme l'excellence de votre choix. 
Cette voiture est le fruit des techniques les 
plus avancées et des méthodes de construc- 
tion les plus parfaites. ÊLLE eat vraiment la 
plus belle de toutes les voitures jamais créées 
par Buick, fière de ses 60 ans d'excellence, 


UN NOUVEAU STANDARD D'EXCELLENCE À LA PORTÉE DE 2 ACHETEURS SUR 3 


ESABRE INVICTA ELECTRA 


‘La plus économique des Buick: 


M:15007 


Voyez le dépositaire BUICK de votre 


SES PERFORMANCES Essayez tous ces 
éléments nouveaux: les moteurs Wildeat, 
le châssis Equipoise, les freins arrière re- 
froidis par ailettes et les freins avant on 
aluminium, les essule-glace à vitesses con- 
stante, la servo-direction ultra-souple, les 
transmissions à double et triple turbines”, 
et le climatiseur, 


La plus fougueuse des Buick 


Page 7 


\ 
fr) 
D-0 D-Ù 4 Li w 2-0 0 0 à ) 


D-0-0- 6-0! PPT XL, à : 
pra 42-49 D- 43-84) 42 Là D“ =. 


Mau | td ou 


UNE VALEUR GEVERAL MOTORS 


plaisir d'y étendre les jambes, une joie d'y porter la tête haute. Et! 
quand vous la verrez chez votre dépositaire Buick vous redirez, 
une fois de plus, “oui , ,, C'EST ELLE!" A la fois classique et 
moderne c'est une voiture dont on peut dire qu'elle établit un 
nouveau standard d'excellence, à la portée de presque chacun 
d'entre nous. Un standard de qualité, de bien-être, de légitime 
fierté . , . de performances insurpassées, Voyez la Buick 59 chez 
votre dépositaire Buick . ., C'EST ELLE, 


SON EXCELLENCE Cette Buick représente un standard d'excellence insurpassble, 
Nouvelle carrosserie Fisher ultra-silencieuse, Nouveau fini “Magic-Mirror”, frais et 
,brillant, qui dure presque indéfiniment, Nouveaux intérieurs, Fonôêtres et pare-brise 


en verre de sécurité, Nouveau modèle hardtop, presque l'allure d'une décapotable, 
Nouveau radio portatif à transistor, Partout où vous posez les yeux, des avantages 
nouveaux vous promettent confort et agrément, Son allure, ses performances, son 
excellence . ; . la Buick toute entière est faite pour votre fierté et votre plaisir, Oui, en 
1959 C'EST ELLE, &i vous êtes jure en la matière ,, , et si vous êtes l'homme q 
Ep ag au volant de la Buick vous dires, plus haut que jamais: C'EST ELLE, 
uick 59, 
*Faeullatif moyennant supplément nur certains modèles 


La plus luxueuse des Buick 


et nd dd 
+ #,, TRS 


Chronique de CFRG 


110 (1280) Kiloeyeles 


Messe du dimanche roissisle dominicale de 10 h,, di- 
Depuis quelques semaines dé- |reclement de la cathédrale 
, CFRG à inauguré, à l'inten: |Gravelbourg, 
fn de 504 auditeurs hospitali- 
* és, la diffusion de la messe pa: 


| Coderre dé 


Décès de M, D, Marceau 


C'est avec peine que les pa 
rolssiens ont appris le décés de] 11 y a une seule et bonne rai: 
M, Donald:W, ‘Bud’ Marceau! son à celà c'est tout simple 
qui est survenu lorsque son à [ment que, si la messe peut in 
Vion s'est écrasé à 400 milles Au | iéresser au plus haut point, tous 
nord de Yellowknife, Donald|5,, aiditeurs, où qu'ils se trou 
était âgé de 27 ans el natif de | ent (ei ceci se sait, d'aprés de 
Coderre, 11 fréquenta l'école PU: | hinbreuses lettres recues au 
blique du village, Les trois au- loir des années, demandant 
tres oceupants de l'avion ON rquoi on ne diffusait pas la 
également perdu la vie messe du dimanche) le ser 

Toute la famille du défunt iroissial, d'un autre côté 
se rendit aux funérailles 865! donné à l'intention des pa 
parents prirent l'avion à Moose | ions de Gravelbourg seule 
daw et ses frère et belle-soeur ment! CFRG y substitue, par 


; » 106 érent en 
el sa Jeune 4 à verse un sermon enregistré, donné par 
LL: at e 


sont hélas pas trés nombreux! 
Cependant — voieli qui réflète 
une pensée courante, et à laquel- 
le nous allons répondre! "Com, 
ment se fait-il, que le sermon de 


on 


sur les ondes 


soeur 


Lao ia demalade à Yel.|M, l'abbé René Bérubé, et qui! 
2 A Er = RP cat d'intérêt général pour tous 
Sincères condoléances à M, et non auditeurs qu 1ln se trou 
Mme Bill Marceau que tous es | Vent en Saskalchewan, en Al 
berta ou au Manitoba ou 


liment beaucoup 


Lencore aux Etats Unis 
Ouvertures des classe 


D'autres commentaires ou cri 


L'école publique a ouvert ses tiques” De grâce, ne vous gênez 
portes au commencement de pas, failes-les parvenir au Gé 
re Mer4 on rant, CFRG, qui se fera un plai 
dl.Claude aura encore charge de |" 4 répondre personnelle 
] q| ir re avec 28 élé ment, ou dans cette chronique 
Xe, ge aotimans ants, | Un changement radical com 
Mile Cécile Bruneau, de Jack jme l'heure d'émission d'"Un 
fish ptend la classe intermé. [homme et son péché" ne peut 

: : passer inaperçu el pourtant | 


diaire, Mme Bourget revient en 


soigner les grades 7, 8 et 9, La nous n'en avons encore reçu 
} ‘ . 
Rév. Mére Marie-Edouard sera |que (rés peu de commentaires 
la principale encore cette année Est-ce tout simplement que 
et enseignera les grades 11 et}n0x auditeurs ne l'ont pas re 
12 À 18 élèves marqué ou qu'ils en sont 
| 
Espérons que celle année se satisfaits? Nous avons des rai 
. nl 
ra fructueuse comme par lelsons d'en douter 
passé Quelques-uns nous onl suggé 
Cù et là ré de remettre l'émission à une 
Les paraissiens sont heureux heure quelconque de l'après 
de voir revenir parmi eux leur! midi comme auparavant: | 
pasteur, M, l'abbé Fernand Du d'autres, en majorité, voudralent 
charme, après un voyage de plus!le voir sur l'heure du midi, 


de deux mois à travers l'Europe,|ce qui serait plus facile à réa 


visitant quatre pays: le Portu-|,liser 
tal, la France, la Belgique et De toute facon, nous voulons 
l'Halle, entre autres villes Fati-| l'opinion de la forte majorité 


Rome, Nul dou 
te que M, le curé aura de très 
belles choses à raconter plus 
tard, Déjà à l'assemblée des du-| 
mes de ln Ligue Féminine Ca 

tholique chez Mme Amby Me 

Donald où 18 membres étaient 
présents malgré la distance de 
quelque 15 milles, il fit voir des 


[avant d'agir! Des pourparlers se 
ront entrepris avec les autorités 
de Radio-Canada seulement si 
vos réponses sont suffisamment 
nombreuses! 

Comme nous l'avons déjà si 
gnulé au cours d'une chronique 
qui fait maintenant partie de 
l'histoire, la population cana 


ma, Lourdes et 


vues de Fatima et fit vénérer |dienne-française n'est pas la seu 
une relique du Sacré-Coeur, Les |le à l'écoute de CFRG, comme le 
dames avaient eu deux assem:|fait savoir la lettre suivante, re 
blées durant son absence, mails !oue dernièrement d'un auditeur 
c'est tellement plus intéressant de Regina, et que nous repro 
quand le pasteur est là pour! quisons ici exactement 

diriger et prier avec nous M August 261h, 1958 
l'abbé Roger Ducharme accom 1741 Scarth Street, 


agnait son frère, Les deux ab 
és se disent heureux de reve 
nir à leur poste: l'un inspecteur 
d'école et l'autre avec ses ouail 
les à Coderre, 

Mile Dianne Gaucher, de Re 
gina, est en vacances chez 
parents pour une quinzaine de 
jours, Elle en profil pour or 
ganiser un shower pour sa cou 
sine, Mile Aline Peltier, au cou 
rant de la dernière semaine, 35 
dsmes étaient présentes, La soi 
rée se passa en jeux de toutes 
sortes, Aline recut plusieurs ca 
deaux et le tout se termina par! 
un bon goûter | 

M, Pat, Kellv a obtenu un 
emploi à Yellowknife pour les 
mois d'hiver 

M, et Mme Robert Loiselle et 
leurs enfants, de Regina, étaient | 
en visite à Coderre 

Malades 

Sont actuellement à 

St-Joseph de Gravelbourg: Mme 


Regina, Sask 
Gravelbourg Broadcasting 
Station, 

Dear Sirs 

Il have been for a long 
{going lo congratulate vou for 
vour nice old time, fiddle music 
and programs in the mornings, 
it sure is good that one station 
in Sask. can give us good music! 

The top 50 for 3 or 4 hours 
every day and evening drives a 
man or Woman crazy; such trash 
to pui over the air, ! don't be 
lieve any one likes it only the 
voung jazz kids 

So keep up the good work, 1 
lbelieve I could soon learn 
| French, Well, wishing you every 
success and good programs. 

A daily listener, 


ses 


| 
| Pourquoi nos canadiens-fran- 


le même plaisir? 


Cossetle et Alix Gaucher, et à 


Regina, Mme Bertha Gaucher.! chaine chronique 


Tels sont les buts de la Saskatchewan 
Wheat Pool! Ils ont été définis lorsque le 
Wheat Pool fut organisé il y a 35 ans et ont 


toujours été l'objectif de l'organisation. 


LE WHEAT POOL APPARTIENT 
AUX FERMIERS ET EST 
DIRIGE PAR LES FERMIERS 


SASKATCHEWAN WHEAT POOL 


HEAD OFFICE © REGINA 


de 


Les commentaires jusqu'ici, ne 


la cathédrale ne soit pas diffusé 


| bonne, M 
| recteur 


DRE ET 


LIL ZT …. 


Frince-Albert 


Changements locaux 
ll à été annoncé par procla- 
mation que tout le terrain où 
est situé l'aéroport, au nord de 
la rivière Saskatchewan, sera 
désormais compris dans les li- 
mites de la ville de Frince-Al. 
bert, Cerlaines rues au sud el 
à l'est de la ville qui, aupara- 
vant, élaient en dehors des li: 
miles seront aussi incluses dans 
les limites de la ville 

La nouvelle que des soumis 
sions pour la construction d'une 
nouvelle gare furent ouvertes il 
y à peu de temps fut reque avec 
enthousiasme par les officiers de 


la ville et de la Chambre de 
Commerce, Cet édifice sera de 
206 pieds de longueur par #1 
ide largeur et sera localisé au 
sud de la présente gare, Les 
soumisiions doivent être ren- 


trées le 26 septembre, à 2 h, p.m 
Activités de la L.F,0, 

La première réunion d'autom 
ne de la Ligue des Femmes Ca: 
tholiques de la paroisse St-Mi 
chel eut lieu dans l'église parois 
siale, sous la présidence de Mme 
L, Servalius, L'assistance était 

l'abbé F, Coursol, di 
ouvrit l'assemblée par 
la prière d'usuge 


y compris celui de la trésorière 


[qui démontra un soide très sa 


| nisée 
lune famille éprouvée par 


|rent 


|'Trois-Rivières, 
| deleine et 
| Batiscan 


| 
| 


ume | 


| de Storthoaks, 


l'hôpital! çais ne peuvent-ils pas nous faire 
D'ailleurs, à 
Armand Gaucher, MM, Joseph! qui votre poste? Il ne s'agit pas 
là d'un reproche, mais d'une pe- 
l'hôpital des Soeurs Grises de tite pensée, en attendant la pro- 


Lsfaisant 

Une partie de cartes fut orga 
afin de venir en aide à 
un in 
qui détruisit tous 
Des arrangements furent 


cendie LA] 


biens 


| complétés pour le souper au pou 


et le bazar lieu 
20 octobre 

On rapporta que des dons fu 
recus pour des colis qui 
seront distribués aux patiente 


let 
le 


qui auront 


| 
l'hôbilal mental de North Bal 


tleford 
M, l'abbé Coursol termina la 
réunion par la prière, Un goû 
ter fut servi par Mmes R, La 
vallée et P, Friedt 
Va-et-vient 

M. et Mme Herman LaHaye 
sont revenus d'un séjour de sept 
semaines dans l'Est, Ils visité 
rent 
des neveux el nièces 
et un frère de Mme LaHaye, de 
le Cap-de-la-Ma 
leur paroisse natale, 
puis prirent part à un 
pèlerinage à Ste-Anne-de-Beau 


pré, Ils rendirent visite à leurs 
fils, Oscar, de Niagara Falls, 
et Antoine, et à des parents et} 
amis, de Chippawa, Ont., puis 
ils revinrent par Trenton et 
Windsor, Ont,, et Regina, À ce 
dernier endroit, ils visitèrent 


leur fille, Annette 
M. H, LaHave, qui porte allé- 
grement ses 86 ans, semble « 
voir rajeuni au cours de son 
voyage et il se propose de re 
tourner l'an prochain, si l'occa 
“ion se présente, 
Ferland 
Va-et-vient 
Mile Lucille Hébert, garde-| 
malade graduée, de Regina, é- 


lait en visite chez ses 
dernièrement, 


re, ainsi que Mme Jos, Morin 
et son jeune fils, Joseph, Ce der- 


nier doit subir une intervention} 


chirurgicale 
M. et Mme Hector Hébert sont 


| partis pour un voyage de quel 


dans l'Est, 
Laurent 
Sask., étaient en 


ques semaines 
M. et Mme 


allés à Moose Jaw, 
Mile Marie Brisebois, de Gra 
velbourg, ainsi que Mlle Jean- 


nine Fournier, étaient en visite 
chez leurs parents, ces jours der- 
niers 

Mile Lauraine Fournier, de 
Regina, est en vacances chez ses 
parents, M, et Mme Louis Four 
nier, 

Les jeunes filles qui poursui- 


vent leur cours aux couvents 
en dehors sont Rita et Hélène 
Morin à Laflèche, Marianne 


Fournier et Rachel Dion à Gra 
velbourg, Noëlla Morin à Val 
Marie et Clotilde Dion à l'Uni- 
versité de Saskatoon 


M, Gérard Fournier est parti 
pour passer l'hiver à Uranium 
City, M. Gaston Fournier l'a 


conduij à Moose Jaw où il de- 
vait prendre l'avion, 

Mme Rosaire Bergeron et ses 
deux enfants, de Val Marie, sont 


en visite chez leur mère et 
grand-mère, Mme Joseph Au- 
dette, 


M. et Mme Gaston Fournier 
et leur famille sont déménagés 
nu village de Mankota, M, et 
Mme Jos, Morrissette y ont a- 
*chelé une maison et déménage- 
ronl aussi sous peu. 

M. Antonio Chabot est allé 
conduire sa fille, Antoinette, à 
Regina où elle doit poursuivre 
ses études. 

M. et Mme Aristide Fournier, 
Mmes Joseph, Laurier, Alfred 
et Avila Chabot et Valmore Cou 
ture sont allés à l'ouverture du 
monastère du Précieux-Sang de 


Gravelbourg, ainsi que M. et 
Mme Trefflé Brisebois et leur 
famille, 

MM. Roger Chabot et Jean- 
Louis Morin poursuivent leurs 
études au collège de Prince: 
Albert, 

Malades 
M. Ephrem Bouffard a dû 


passer plusieurs jours à l'hôpi- 
tal de Kincaid, dernièrement. 


Plusieurs rapports furent lus, | 


l'Oratoire de St-Joseph de! 
| Montréal, 


| #ny, 


{la prochaine assemblée 


| M 
| Bunch, est décédé et fut inhumé, 


parents, | 

| dernière, à Prince, Sask, 
Mme Adrien Brisebois est al-| 
|lée à Regina, la semaine derniè- 


Aurion, | 


visite chez M, et Mme Antonio! 
Turgeon, 
M. et Mme Thomas Fauchon 


res 

MM. et Mmes Lucien Beau 
doin, Medelger Chabot, Paul! 
Morin et Aimé Fournier sont 


CODETATENT ET PE TE PET EE OT ET ET een Er 


LA LIBERTE ET 


LE PATRIOTE 


M, et Mme G. Mangin ont célébré 


à Duck Lake, Sask., leurs noces d'or 


résidence de 


DUCK LAKE — M, et Mme 
Guslave Mandin, pionniers du 
distuiet de Duck Lake, s'y étant 
établis en 1408, ant célébré leur 
jubilé d'or de mariage, le samedi 


Willow-Bunch 


Ouverture des classes 

L'ouverture des classes eut 
lieu le mardi 2 septembre et la 
convention annuelle des institu 
teurs de la Grande Unité scolai- 
re, 
Lisieux, Mockglen et St-Victor 
les 4, 4 et 5 septembre, Le mer 
credi soir, un délicieux banquet 
leur fut servi, sous la présidence 
des Dames de Ste-Anne, Plus de 
soixante-dix personnes y prirent 
part, Tous passèrent une agréa 
le soirée ercl à Lous ceux el 
celles qui aidérent à faire de ce 


| banquet un succès 


Le lundi & septémbre, une 
messe fut célébrée À 4 h. p.m 
aux intentions des quelque 390 


| écoliers et du personnel 


Le personnel enseignant pour 
la nouvelle année scoladre eat le 


suivant M, Gérard : Verhelst 
principal, grades 11 et 12: la Rév 
[Sr Gabrielle. Madeleine, grade 


10 et autres sujets des grades du 
périeurs; M. Jean Philippon 


grade 9 et autres sujets des gra 
| des supérieurs, M, Olivier Mu 
loin, grade #4; M, Roger Rodri 


gue, grade 7: le R, F, Roger, EC 
grade 6 (garcons); la Rév, Sr 
Gertrude-Thérèse, grade 6 (fil 


les): Mille Irène Moulin, grade 5 
Île R, F, Philippe John, grade 4 
(garçons); la Rév, Sr Juliette 
Marie, grade 4 (filles); la Rév 
Sr Irène-Sylvia et Mlle Denise 
Lepage, grade 4: Mme Gertrude 


Benoit et Mile Thérèse Boullan 
ne, grade 2; les RR, Srs Julie 
Thérèse et  Gabrielle-Lucille, 
grade | 
Mme Johnny Beattie fait par 
du personnel du bureau 
Bons souhaits pour une année 
fructueuse 
Assembiee des Dames 
de Ste-Anne 

Le mardi soir # septembre 
avait leu au couvent l'assemblée 
menauelle des Dames de Ste 


Anne, Les résultats des élections 
furent les suivants: présidente 
Mme Edgar Bonneau: vice-pré 


sidente, Mme André Philippon: | 


Mme Georges Laval 
réélues; 
Champi 

Claude 


lresoriere, 
lée, toutes trois furent 
secrétaire, Mme Jean 
remplaçant Mme 
Bourgeoiy 

Cette hssemblée, 


sous forme 


1! 
d'un forum, fut très instructive, 


intéressante et appréciée des per 

sonnes présentes, Espérons qu'à 

un plus 

nombre y participeront, 
Déces 

Olimbe Provost, 

Rémi Provost, de 


grand 

M frère de 
Willow 
de 


dernièrement, à St-Damien 


{ Brandon, P. Q 


M. Aimé Hamel, neveu de M 
et Mme B, Deschamps, est dé 
cédé accidentellement la semaine 


Malades l 

M. Claude Bonneau fut patient 
à l'hôpital d'Assiniboia pour 
quelque temps 

M, Armand Boisvert fut hos 
pitalisé à Regina, durant quel 
que temps, 

M. J.-A., Mathieu 


est patient 


à l'hôpital Providence, de Regina, | 


depuis quelque temps, pour trai 
tements médicaux 
M, Dollard Piché a subi 


une 


| opération à la gorge, à l'hôpital 
, | des Srs Grises, à Regina, il y a 
| sont allés à Regina pour affai-| . cs . 


quelques semaines, Son état s'a 
méliore beaucoup, 


Mme Léona Beauchesne 


| Mme 


| beau-frère, 


Gravelbourg depuis quelques se- 
maines. Elle a dû subir une grave 
opération, Son état est satisfai- 
sant, 

Jullen Piché a été pa 
| tiente à l'hôpital local la semaine 
dernière, 

Tous souhaitent à ces malades 
un prompt rétablissement et re 
tour au fover 

Va-et-vient 
Mme Betsy Caruthers, accom- 
| pagnée de son fils Charles, est 
venue rendre visite à ses soeur et 
M, et Mme Donat 
| Joyal dernièrement, 

M, et Mme Dick Langlois, de 

Calgary, ét lours parents, M, et 
Mme À, Langlois, de Sarnia, Ont 


amis dernièrement 
M. et Mme Antonio Grégoire 
et M. Talbot, de Gravelbourg, 


|ont rendu visite à leurs parents, | 


Île mardi 9 septembre, M. Tal 
| bot rendit visite à ses amis, M, 
1et Mme Joseph Bruneau. 

| M, Guy Boulianne, accompa- 


gné de ses frères Joseph et Jude, | 


est allé à Moose Jaw, le mardi 
soir 9 septembre, conduire son 
ami, M. “Lucien Roy, qui prit le 


train pour se rendre à St-Boni- | 


face continuer ses études 


Grand Séminaire, 


au 


Mlles Dianne et Lilianne Mar: | 


tin sont parties pour Gravelbourg 
où elles continuent leurs 
| des au couvent Jésus-Marie 

M. et Mme Frank Bellefleur 
sont partis dernièrement pour 
aller demeurer à l'hospice des 
vietllards à Assiniboia, 

Se sont rendus à Gravelbourg, 
pour assister à la bénédiction du 


| nouveau monastère du Précieux- 


| Sang qui eut lieu le dimanche 14 
| septembre, en la fête de l'Exal- 
| tation de la Sainte-Croix: M. et 
|Mme Joseph Bruneau et 

{fille Ovilda, accompagnés des 
| Rév. Srs Marie-Anne, supérieu- 
(re, et Eléonore, Filles de la 
| Croix; ils y ont visité leur fille et 


Mme Sylvio Clermont est sous! soeur religieuse Adoratrice du 


traitements à l'hôpital de Man- 
kota, 

Le bébé de M, et Mme Hector 
Massé a dû être transporté en 
avion à l'hôpital de Regina pour 
intervention chirurgicale. 

M. Jos. Couture est sous trai- 
|tements à l'hôpital de Gravel- 
bourg. 
| Baptèmes 
|  Marie-Alma-Edith, fille de M 
et Mme Hector Massé, née le 10 
septembre. Parrain et marraine, 
Raoul ét Simone Massé, frère et 
soeur de l'enfant. 

Daniel-Avila, fils de M. et 
Mme Rosaire Chabot, né le 10 
septembre. Parrain et marraine, 
Edmond et Cécile Chabot, oncle 
1et soeur de l'enfant, 


| Précieux-Sang, Sr Marie-Berna- 
| dette: M. et Mme Paul-Emile 
| Piché et leur famille qui rendi- 
| rent visite eh même temps à MM. 
et Mmes Antonio Grégoire et Gé- 
rard Piché; MM. et Mmes Roger 
| Beausoleil et Paul Beauchesne, 
et Mile Marthe Cayer, qui en pro- 
|fitèrent pour visiter leur mère, 
| Mme Léona Beauchesne, patiente 
[à l'hôpital de Gravelbourg de- 
puis quelque temps; M. et Mmè 
Eugène Benoit et leur famille, 
| de Readlyn. 

Après la bénédiction du Très 
| Saint Sacrement, tous eurent la 
permission de visiter le cloître, 
Enfin, un délicieux goûter fut 
servi sous la direction des Dames 


| de Ste-Anne de Gravelbourg, 


| ligieuses 
|monds, Wash, et 


des distriets de Coronach, | 


par 


| Rollande, 
M'école St-Michel de Duck Lake 


est! 
| patiente à l'hôpital St-Joseph de 


étu- | 
| Jeannette Pelletier enseignent à 
| St-Liazare, Man, 


leur | 


30 août, à leur 
Duck Lake, Cing de leurs en 
fants et leurs familles et 
rand 

‘amis assistäient à la fête, La 
Rév, Sr Marle-Augusta, des re- 
Dominicaines, d'Ed 
Mme Y, D 
Booth, de Vancouver, filles des 
jubilaires, n'ont pas pu être pré 
sentes, 

Une grand-messe fut célébrée 
en l'église St-Bacrement de Duck 
Lake, à 10 h, 40 a.m,, par M 
l'abbé H, Robert, euré, 

Le couple d'honneur était le 
méme que celui qui escortail 
les jubilaires voilà 60 ans, Mme 
René Lanovaz et M, John Fiol 
leau, Un autre fait intéressant 
fut signalé à cette occasion «4 


| savoir que voilà 6% ans, presque 
\jdur pour jour, les deux famil 
les de M. et Mme Mandin étaient | 


en mer sur le même baleau ve 
nant au Canada 

La chorale, sous 
des religieuses de 
tion de Marie, «a 
beaux chants, La Fév, Sr Sta 
nislaus, supérieure du couvent 
de Duck Lake, accompagnait à 
l'orgue Michel Salamon, de 
Rosthern, gendre des jubilaires 
a chanté en solo ‘'Adoremus 
aprés la messe 
A midi, un banquet fut servi 

les dames de Sie-Anne de 
a paroisse à quelque 100 invi 
tés dans la salle paroissiale, Le 
couple, suivi des invités, entra 
dans la salle aux accords de la 
marche nuptiale de Mendels 
sohn, louée par Mme L, Gibney 
Lu table était gaiement décorée 


la direction 
la Présenta 
exécuté de 


M 


d'un gâteau de noces à trois 
étages et de bouquets de fleurs 
Parmi les invités, on remar 
qualit les enfants de M, et Mme 
Mandin et leurs familles: M, et 
Mme Lucien Piché, de Carlton 
M. et Mme Laurence Gibney, de | 
Debden, M, le Dr et Mme Jo 
eph Mandin, de Zenon Park 
M. le Dr et Mme Louis Mandin 
de St-Paul, Alta, et M, et Mme 
Michel Salamon, de Rosthern 


Un programme de récilations, 
chants et musique suivit le ban 


quet, M, M, Salamon était mal 
re de cérémonies et Mme L 
Gibnev, directrice du program-| 
me, L'adresse de bienvenue fut 
lue par Denise Piché et M, l'ab 
bé Robert prononça le mot de 
la fin 

Le couple reçut huit télé 


grammes de félicitations qui fu 
rent lus au cours du program 
me, Ces messages avaient ête 
envoyés par les deux filles ab- 
sentes des jubilaires et des amis 
de la Colombie-Britannique, de 
l'Alberta et de la Saskatchewan 
Les tonsts furent proposes par 
MM, M, Salamon et M, Mandin, 
Les jubilaires y répondirent, 

Le couple reçut plusieurs 
beaux et utiles cadeaux, Un 
présent spécial était une très 
belle image où est apposée la 
signature de Pie XII avec 
bénédiction 

Deux prêtres donnérent leur 
bénédiction à M, et Mme Man- 
din, Ce sont le R, P. E, Bernet- 
OM, principal de 


et ami spécial de la famille, et 
M. l'abbé H, Robert, curé 

M, et Mme Mandin désirent 
remercier tous leurs parents el 
amis pour leurs 


sents, 

M, et Mme Mandin sont bien 
connus par leur jardin de légu 
mes et leur verger, M. Mandin 
est âgé de 81 ans et est encore 
très actif, 11 conduit sa propre 
voiture sans l'aide de verres, 
Mme Mandin est âgée de 76 ans, 
fait sa propre cuisine et ses con- 
serves et entretient sa maison, 
L'hiver dernier, elle a 
15 gilets pour la famille, 

Sincères souhaits de 
vie heureuse aux jubilaires, 


Baptèmes 
Le 17 août; Suzanne-Marie, 
(fille de M. et Mme Paul Le 
| mauviel 


Dale-Simon-Joseph, fils de M 
et Mme Arsène Gagnon, de Duck 
Lake, a été baptisé par le R, P, 


D. Pankhurst, C.Ss.R,, aumônier 
de l'hôpital St-Paul de Saska- 
toon, 


Cà et là 
Mile Lilliane Bergot, de St 


Brieux, Sask., enseigne à l'école! 


Stobart de Duck Lake, Elle pen- 
sionne chez sa tante, Mme Vic 


| toire Samletzki, 
sont venus visiter des parents et | 


Mile Lucille Leduc, de Carl- 
ion, commence sa XIe année a 
l'école Stobart et pensionne aus 
si chez Mme Samiletzki, 

M. Colin Levangie, finissant 
de l'école Stobart, fit son entrée 
au noviciat des Pères Oblats de 
St-Norbert, Man, dimanche der- 
nier, Meilleurs voeux de succès 
de ja part des paroissiens à Co- 
lin qui est le petit-fils de Mme 
Victoire Samletzki qui prit soin 
de lui dès sa tendre enfance. 

Le 
OM. principal de l'école 
Michel, est de retour de l'Uni- 
versité d'Ottawa où il a suivi un 
cours de six semaines. 

Miles Raymonde Doucette et 


Souhaits de prompt rétablis- 
sement à M. Gilles Doucette, fils 


|de M, et Mme Willie Doucette, 


patient à l'hôpital Ste-Famille 
de Prince-Albert, 

La Rév, Sr Marie-de-la-Cha- 
rité, fille de M. et Mme Willie 
Doucette, de Duck Lake, pro- 
nonca ses voeux perpétuels au 
couvent de la Présentation de 
Marie de Prince-Albert. Elle 
passa trois jours chez ses pa- 
rents et enseigne maintenant les 
grades 11 et 12 au couvent de 
St-Lazare, Man. 

M. et Mme Ferdinand Dou- 
cette et leurs fils Albert et Al- 
phonse, de Fort Frances, Ont. 
étaient en visite chez M, et 
Mme René Lanovaz, de Duck 
Lake, Ils assistèrent à l'enter- 
rement de M. Edgar Bracon- 
nier, à Léoville, le samedi 6 
septembre. 

M. Ferdinand Landvaz, Mme 
Francoise Perillat, M. Fdouard 
Perillat et sa fille Aline, M. Mar- 
cel Lanovaz et Mme Marie-Loui- 
se Klassen, de Saskatoon, et au- 
tres amis, de Duck Lake et La- 
pins, ont assisté au service à 

oville. 

M. et Mme Camille Gervais et 
M. et Mme Delmar Aebig sont 
revenus d'un voyage en Colom- 


un ! 
nombre de parents el! 


| dresse 


| Paul 


iny, C 


sa | 


témoignages | 


'8 é, leur bonté et leurs pre-| 
d'amitié, leur Ï | Mme 


St-Front vers la fin de semaïlne | 


tricoté | 


longue | 


R, P, E, Bernet-Rollande, | 
St-| 


bie-Britannique, En cours de 
route, ils visitèrent des parents 
et des amis à Summerland, Pen. 
ticton et Vancouver, Ils visités 
rent aussi le pont de Kelowna, 
ouvert récemment par la prin- 
cesse Marguerite, et Glacier 
Park, aux États-Unis 

M, et Mme Henri Perillat sont 
revenus d'un voyage aux Elats- 
Unis. Ils visitèrent des parents 
et amis en cours de route 


Vonda 4 


Mariage Loiselle-Grimard 

Le 4 août avait lieu, à Pru 
d'homme, le mariage de M, Lau 
rent Loiselle avec Mlle Berna- 
dette Grimard, Le diner fut ser 


vi chez les parents de la mariée 


et le souper, chez M, et Mme 
| Félix Loiselle, parents du ma 
rié, Une soirée eut lieu à la sal 
le de Vonda où de nombreux 
parents et amis se réunirent 

Les parents et amis profité 
rent de celle occasion pour cé 
lébrer aussi le 25e anniversaire 


de mariage de M 
cadeaux, M, Paul Loiselle, deu 
xième fils des jubilaires, lut l'a 
de circonstance et 
se joignirent à lui pour souhal 
ter à M, et Mme F 
grand nombre d'années 
heureuse 


de 


Ca et la 
M, et Mme Gustave Denis 
compagnés de M, et Mme 
Denis, de Domremy, sont 
en voyage au Manitoba ! 
visitérent M, et Mme P, Roy et 
“ssislèrent au mariage 
cousine 
Mile Roseline 
passage chez M 
Haudegand 


ac 


Hudon était de 
et Mme 


M, ei Mme Denis Lepage, de 


Red Willow 


site chez leurs parents, MM 


et Mme Félix 
| Loiselle et leur offrirent de jolis 
tous 


Loiselle un 
vie 


|Mme R 


Jean! À 
y {Emile George, Georges Bauche, 


allés 


où ils] 
phonse 


|Cyrille 
| petits-enfants assistalent aussi à 
|cette belle réunion de famille au 
(cours de 
Imagnifique ‘‘wiener roust" suivi 
ide chants et de musique, M, et 
Alta, étaient en vi. | Mme Thibault et leur famille dé- 


el 


d'une 


Julien 


St-Boniface, le 19 septembre 1958 


Noces d'argent, à Cantal, 
de M. et Mme T. Landry 


CANTAL — Le samedi 6 sep- 
tembre, dans l'église paroissiale 
de Cantal, une messe basse d'ac- 
lion de grâces élait célébrée par 
M. l'abbé H, Delisie, curé, aux 
intentions de M, et Mme Théo- 
dule Landry (née Flaura Cha- 
bot), qui célébrèrent ce jour-là 
leur 25e anniversaire d'union 
conjugale 

M, Lemieux touchait l'orgue, 


| Des cantiques appropriés chan: 


tés par les enfants et un neveu 
des jubilaires furent admirable. 
ment rendus 

Onze des 
M. et Mme Landry étaient pré- 
sents à la fête, Leur fille, la Rév 


Br Marie.Théodule, religieuse de 


Bellegarde 


A l'occasion du voyage en Sas: 
katchewan de M, François Thi 
baull, professeur à l'école nor- 
male, à l'Université de Sher- 
brooke, de Mme Thibault et de 
leurs quatre enfants, Huguette, 
Jacqueline, Richard et Francine, 


{M, et Mme Alphonse Moreau, de 


Bellegarde, ont organisé une fête 
qui a réuni la famille de Mme F, 
Thibault, sa mère et tous ses 
frères et soeurs, Elalent présents 
Bériault, MM, et Mmes 


Lucien Bériault, J, Bériault, Al- 
Moreau, Paul Bériault, 
Bouchard, Environ 35 


laquelle il y eut un 


sirent offrir à M, et Mme Al- 


Mmes Zénon Lepage et W, No-!phonse Moreau leurs plus sincè- 


bert, récemment 
tiser leur fils, Joseph-Wilfrid 
Donald, qui eut pour parrain et 
marraine, M 
Mme Marie Haudegand est al 
lée visiter sa fille religieuse 
Rév, Sr Julia Haudegand, 
Alta 
et Mme Wilfrid Masson et 
fille, Aline, de Port Alba 
B,, passèrent 
jours chez M, et 
Bussière, la semaine du 14 août 
La Rév, Sr Léon-Marie, du 
couvent de 
Stéve Dornian, de Liberty, pas- 


M 
leur 


sérent quelques jours chez leurs 


parents, M, et Mme Léon Bus: 


sière, et leur nombreuse parenté 


de Vonda et St-Denis 
M, et Mme Antonio Desaul- 
niers, d'Edmonton, ont aussi vi- 


sité les familles Bussière, la se-| 


Vonda 
d'études 
Ce 


maine du 28 août 

Plusieurs élèves de 
continuent leur année 
à l'école de Prud'homme 
sont: Aline et Cora Nobert, Lau. 
rent, Lucille, Dolorès et Yvet 
te Bussière et Huguette de Mar 
gerle 


Mme Delphis Lepage est allée 
visiter sa fille religieuse, la Rév.| 


Sr Marthe St-Boni 
face, Man 


Mme Wilfrid Nobert a 


Lepage, à 


quelques semaines chez ses fille 


et gendre, M. et Mme Denis Le- 
page, de Red Willow, Alla, au 
mois de juillet 


Mme Zénon Lepage a 
| deux semaines chez ses fils et 
bru, M, et Mme Guy Lepage, 


de Dawson Creek 

M. et Mme André Bussière et 
Louis Boutin sont allés à 
Mme L 


du 30 août Boutin pas- 


sera quelque temps chez ses fils! | 
si 88 les 24 |marraine, M. et Mme Julien Re- 


et bru, M, et Mme Maurice Bus 


sière, 

M, et Mme Marcel Simonot 
ont passé la longue fin de se 
maine chez M, et Mme Zénon 
Lepage 


Soirée d'adieu 
Le 12 août, à la salle de ville, 
avait lieu une soirée d'adieu en 


l'honneur de Mme D, Beaulieu. | the 


De nombreux parents étaient 
présents. C'est avec beaucoup 
de regret que les paroissiens 


voient Mme D. Beaulieu laisser 


| Vonda, Elle fut pendant 30 ans 
une mère modèle dans ja pa- 
roisse et donna de son temps 


et de son argent pour aider les 
organisations  paroissiales, De 
jolis cadeaux lui furent donnés 


[au nom de ses amis de Vonda 


et Prud'homme et un livre de 
messe de la part du cercle de 
l'AC.F.C, 


Mme Beaulieu résidera à Sas- 


kaloon avec quatre de ses en-| 


fants, Lucille, Raymond, Aimé 
et Annette, 
Malades 
Ont été hospitalisés! M, Ar- 


thur Dinelle, Mmes Cécile Mar- 
tineau, Léon Bussière et A, de 
Margerie, 


Ils firent bap- 


la 
a »r| 


plusieurs 
Mme Philippe 


Vegreville, et Mme 


| 
PES à Edmonton dernièrement visiter 


passé | 


| fille d'Albert Belisle et de 
| Henrion, 


|marraine, 


res remerciements pour celle 
magnifique fête dont ils garde- 


tront un bien agréable souvenir, 
et Mme W, Nobert, | 


La semaine dernière, M, et 


!Mme Albert George eurent la 


visite de leur cousin, M, l'abbé 
Marcel George, nommé adminis- 
trateur de la paroisse de St-An- 
toine, de Storthoaks, M, l'abbé 
George est un enfant de la pa- 
roisse, Par heureuse coïncidence, 
l'abbé Emile Toupin, curé, est 
un enfant de la paroisse de 
Storthouks, échange parfait entre 
deux paroisses voisines, 

Le KR, P, Albert Gervais, 
O.M.I,, professeur au collège de 
Gravelbourg, est en visite chez 
son frère, M, Georges Gervais. 
Il fut reçu pour souper chez son 
cousin, M, Romuald Moison, di- 
manche dernier, 

Mme Sidonie Aimé, de St-Bo- 
niface, est en promenade chez 


| ses fils, MM. André et Alphonse 


Aimé, 

Mme Félix Sylvestre accom- 
pagnait M, et Mme J, Lujeunesse 
et passa quelques jours chez sa 


| fille, Mme Gérard Bourgeois, de 


St-Boniface, 

Mme Denis Lalonde passe 
quelques jours chez ses parents, 
M. et Mme Jean Wilvers. 

Mme Albert George se rendit 


sa soeur, Mme Pierre Fourny, 


| Elle accompagnait sa fille, Jani- 


ne, qui poursuivra un cours de 
garde-malade dans cette ville, 
MM, Emile George et Romuald 
Moison se reñdirent à une as- 
semblée de la Caisse Populaire à 
Montmartre, ces jours derniers. 


Baptêmes 
Le 27 juillet: George-Ells- 
worth Mills, 14 ans, Parrain et 
vet. 
Le 27 juillet: Raymond-Joseph 


.| Mills, 11 ans, Parrain et marrai- 
ne, Andrew et Pauline Brisbois. | 


treize enfants de 


|rent leur reconnaissance à Lous 


| 


Notre-Dame de la Croix, res 
haussait la fête de su présence 
On remarauait aussi la mère du 
jubilaire, âgée de plus de 90 ans, 
et ses frère et soeur, M, Char 
bot et Mme Desautels 

Le diner fut servi chez M, et 
Mme Homéo Boutin, fille et 
gendre de Mme Landry, M, le 
curé daigna honorer la famille 


de sa présence et présenta Île 
toast 
Une bourse et de jolis ca 


deaux furent offerts aux heu- 
reux jubilaires 

Avant de terminer une si bel- 
le journée, M, et Mme Landry 
adressèrent de chaleureux re 
merciements à tous, par des pa 
roles touchantes, et lemoigne 
les membres de la famille, ainsi 
qu'à tous ceux et celles qui ont 
contribué à rendre cette fête 
agréable, La journée s€ passa 
‘dans une intimité familiale 


Mme ‘Thérèse Goulet-Cour 
chaine vient d'accepter une po: 
sition comme annonceur au pos- 
te CFRG de Gravelbourg, Elle 


s'occupe du Coin des Jeunes 
tous les jours de Ja semaine, 
Elle a enseigné pendant douze 


ans, dont plusieurs années pour 
le gouvernement fédéral aux Af- 
faires indiennes, Mme Courchal- 
ne est la fille de M, Roger Gou- 
let et ja soeur de MM, Maurice 
et Bernard Goulet, 


L 
Ponteix 

Le R, P, Léo Gauvin, OM, 
professeur au collège de Gravel- 
bourg, a visité ses parents, M, 
et Mme Victor Gauvin, son frère 
et sa belle-soeur, M. et Mme 
Charles Gauvin, sa soeur et son 
beau-frère, M, et Mme André 
Dubourt et leur famille, 

Le mercredi 19 septembre, M, 
Gérard Liboiron se rendait à 
l'hôpital Université à Saskatoon 

ar avion, Sa cousine, Mlle Co- 
ette Liboiron, g.m.g., l'accompa- 
gnait, 

Le vendredi 12 septembre, 
Mme Gérard Liboiron, ses deux 
fils ainés et son frère, M, Roland 
Liboiron, se rendaient près de M. 
Gérard Liboiron, très sérieuse- 
ment malade, avec M, et Mme 
Elphège Privé, 

Le vendredi 12 septembre au 
soir, les parents de Mme Gérard 
Liboiron, M. et Mme A, Beau- 
doin, et une de ses soeurs et son 
mari arrivaient de Sherbrooke, 
P 


M. Armand Gervais est hospi- 
talisé chez les Srs Grises à Re- 
gina, 

M. et Mme M, Kerviche ont eu 


Le 10 août: Monica Margaret,|la visite de M. et Mme Yves 


Parrain et marraine, 
M. et Mme Félicien Henrion, 


écile | Daniel, de Bowness, Alta, 


M. et Mme Roland Verret, de 
Battleford, ont visité M. et Mme 


Le 10 août: Anita-Marie-Jacin- | J.-E. Verret, 


. fille de Stanislas Poirier et 
de Lucille Cruywels, Parrain et 
marraine, M, et Mme Guillaume 


!Cruywels, 


Le 24 août: Brigitte-Marie-Na- 
dine, fille de Lucien Paulhus et 
de Henriette Brisbois, Parrain et 
marraine, M. et Mme Gaston Re- 


| vet, 


Le 6 septembre: Gisèle-Sylvia- 


| Marie, fille de Jean Poirier et 


d'Eveline Chicoine, Parrain et 
M. et Mme Marcel 
Chicoine, 

Le 6 septembre: Yvetite-Marie- 
Jeanne, fille d'Emile Perreaux 
et de Juliette Martin, Parrain 


et marraine, M. et Mme Antoine 


| Roussel, 
Le 14'septembre: Francine- 
| Adéline-Marie, fille d'Eugène 


| Monin et de Florence Sylvestre, 


Parrain et marraine, M, et Mme 


|Gabriel Sylvestre, 


Service à Radville d'un pionnier, 
M. E. Bellavance, 


RADVILLE -— Le 3 septem- 
bre, un pionnier de la paroisse, 
M. Eugène Bellavance, est dé- 
cédé à Nanaimo, C.-B. à l'âge 
de 83 ans. Les funérailles ont 
été célébrées à l'église de la Ste- 
Famille, La messe fut chantée 
par M. l'abbé E.-A, Yandeau, 
curé, Les religieuses du cou- 
vent ont chanté le Requiem, 
assistées de M, l'abbé L'Heu- 
reux, 

Les porteurs étaient six fils 
du défunt, Georges, Orphir, Er- 
nest, Adélard, Marcel et Maurice 
Bellavance. 

Le défunt laisse dans le deuil, 
outre six fils, deux filles, Mmes 
Arthur et W. L. Hamilton, tous 
de la Colombie-Britannique; 21 
petits-enfants et 8 arrière-petits- 
enfants. 

M. Bellavance était né à Man- 
chaug, Massachusetts, en 1875. 
Quelques années plus tard, ses 
parents se sont installés à St- 
Joseph, Man. En 1905, il épou- 
sa Mlle Marie Dionne, La mé- 
me année, avec son père et son 
beau-frère, il vint à Radville où 
chacun prit possession d'un 
homestead. Après plusieurs an- 
nées, il loua sa ferme et s'en- 
gagea avec la compagnie du Ca- 
nadien National comme inspec- 
teur des chemins de fer. En 
1940, il s'est retiré avec ses en- 
fants en Colombie-Britannique, 
Mme Bellavance l'a précédé 
dans la tombe le 3 septembre 


KA 


EE TE tm fm 


âgé de 83 ans 


du défunt 
ex- 


Tous les enfants 
assistaient aux funérailles, 
cepté Mme A. Hamilton, 

Réunions familiales 

Le 31 juillet, une réunion de 
famille a eu lieu chez M. et 
Mme R.-A. Martin. Etaient pré- 
sents: M. et Mme Roméo Mar- 
tin et leur fille, de Denver, Co- 
lorado, les familles Weir et Ver- 
klan, de Regina, Mlles Solange 
et Sylvia Martin, accompagnées 
de Mile Rosemarie Greaves et 
de M. Patrick Ivor, et M, et 
Mme Norman Martin, de Ce- 
doux, Le lendemain, M. et Mme 
Roméo Martin se sont rendus 
chez ces derniers. 

Le 11 septembre, une autre 
réunion de famille a eu lieu chez 
M. À. Leduc à l’occasion du re- 
tour de M. et Mme Oliva Bou: 
rassa et leur fille, qui sont ve- 
nus de Montréal en automobile. 
Un délicieux goûter fut servi. 
M. O. Bourassa s'installera à 


Radville. 
Malades < 
Sont hospitalisés à. l'hôpital 
St-Joseph: M. Jules Verhelst, 
Mme E. Gariépy, Raymond Fre- 
dette, Norman Normandeau et 
Mme E, Jalbert. 
Naissances 
A M. et Mme Maurice Baley 
est né Bronie Dean, le 3 sep- 
tembre, 
A M. et Mme Jean Pierce est 
id Jean Morley, le $ septem- 
re. 


Miles Jeannine Lemay et Lu- 
cille Mercier ont commencé leur 
entrainement comme gardes-ma- 
lades, à l'hôpital des Srs Grises 
à Regina. 

Mlle Elaine Lemieux enseigne 
au village à Val Marie et reste 
chez M. et Mme Laurent De- 
montigny, autrefois de Ponteix. 

M. Roger Stringer est retour- 
né à Ottawa pour y continuer 
ses études en médecine, 

MM. et Mmes Alcide et Edou- 
ard Bonneville ont visité leurs 
soeur et beau-frère, M, et Mme 
D. Dohl, à Lethbridge, 

M. et Mme M. Piché, de Cal- 
gary, ont visité M, et Mme Emile 


St-Cyr. 
Mme Armande Byrd, d'Ed- 
monton, accompagnée de ses 


deux filles, visite sa mère et son 
beau-père, M. et Mme Armand 
Levasseur, ses frère et belle- 
soeur, M, et Mme Jean Dureault, 

M. et Mme Lucien Piché ont 
visité M. et Mme V. Piché, à 
Lethbridge. 

M, et Mme André Dubourt 
sont allés à Saskatoon assister 
au mariage, le ler septembre, 
de leur fille Andrée, g.m.g. avec 
M. K. Rongve, fils de Mme Rong- 
ve, de Sturgis, étudiant à l'Uni- 
versité, M. W, Rongve, frère du 
marié, était garçon d'honneur et 
la fille d'honneur était Mlle 
mr Dubourt, soeur de la ma- 
riée, Ÿ 

Le ler septembre, M. et Mme 
R, Lemieux, MM, Maurice Dou- 
ville, Guy et Marcel Tourigny, 
Paul Arcand, F, Liboiron et À. 
Hick ont assisté à la partie de 
balle à Regina, 

MM. et Mmes Omer et Marcel 
Gauthier et D. Arcand se sont 
rendus à Malta, Mont. 


Sont retournées au couvent de 
Gravelbourg, Mlles Marie-Rose 
et Annette Desautels, Joanne 
Dubourt, Irène Larochelle, Yo- 
lande Privé et Jeanne Dureault; 
font leurs études au collège 
Campion à Regina, MM. Ray- 
mond Piché et D, Hick; au cou- 
vent de Laflèche, Milles Irène 
Thibault et à l'Académie Sion, 
de Moose Jaw, Mlles Claudette 
Levasseur, Armande Picray et 
Irène Meloche, 

Bienvenue à M. Alfred Dion 
qui, après une absence de trois 
mois, est de retour dans son petit 
“chez lui” au Manoir, Fous 
étaient heureux de le voir reve- 
nir parmi eux, M. Dion tient à 
remercier ceux et celles qui lui 
ont écrit ou rendu visite re: t 
son séjour à Regina et à Gravel- 
bourg, Leur sympathie fut sin- 
cèrement appréc SM 


St-Boniface, le 19 septembre 


0 


uverture ‘officielle d 


1958 


e l'église 


de St-Hippolyte-Vawn le 31 août 


VAWN Le dimanche #1 
août avait lieu l'ouverture offi 
vielle de l'église de la paroisse 
St-Hippolyte-Vawn, La cérémo 
nie commença à 4 h 
Son Exec, Mgr Léo 


Bluis, éve 


que de Prince-Albert, chanta la 


messe pontificale, Le R, P, J 


Bidault, O.M.I, curé de Delmas, 


prêtre-assistant 
et le R, P 


agissail comme 
M, l'abbé Doyon 


Charles Dubé, 8.9. supérieur et 


préfet des études au collège No 
tre-Dame, comme diacres d'hon 
neur; MM, les abbés L 
curé de Marcelin, et H, Renaud 
professeur au collège N.-D,, com 


me diaëre et sous-diacre, et M 
l'abbé Lang, professeur au col 
lège N,-D,, comme maitre de 
cérémonies, La Rév, Sr Mad: 


leine dirigeait la choral 
Assistalent aussi à cette céré 
monie: les RAR, PP, J, Régnier 
O.M.L, du collège St-Jean d'Ed 
monton, C, Charest, O.M.I,, d'Ed 
monton, et M, Joly, OM, de 


North Battleford, MM. les abbés | 


R, Ward, professeur au collège 
N,-D,, L, Pelletier, curé de But 
te-St-Pierre, et Gilles Aumont 
curé de Battleford, Le sermon 
de circonstance fut prononcé par 
Mgr L. Blais, Le salut du T, 8 
Sacrement suivit la messe 


Après celle cérémonie d'ou 


verture, un sueculent souper fut! 


servi dans la salle, sous les 


auspices des dames de la Ligue! 
Catholique, Il y avait quelque! 


Jackfish 


Décès de M, A, Hamei 
Lé mercredi 10 septembre, M 
Aimé Hamel, fils de M, et Mme 
Charles Hamel, de Prince, cest 
décédé à Ja suite d'un accident 


survenu lorsque l'automobile de! 


Mme SandeBerthe Cadrin, 
d'Edmonton, qui conduisait les 
enfants à l'école, capota, Mme 
Cadrin fut transportée à Ed 
monton par avion, Les autres 
passagers, enfants de M. Hamel 
et de Mme Cadrin, sont dans 


le moment à l'hôpital, ayant re- 
cu quelques blessures 
Va-et-vient 

M. Pierre L'Heureux et ses 
soeurs, Mmes Howard LaClare, 
de North Battleford, et Henri 
Alain, de Veillardville, Sask,, é- 
taient en visite chez M, J. L'Heu 
reux, ces jours derniers 

Mme L, Charpentier, de Green 
Lake, sa fille, Lily, de Meadow, 
M. À, Venne et son beau-frè 
re, de Toronto, étaient de pas 
sage chez M. L'Heureux, récem- 
ment, 


M. l'abbé J.-A, Coursol, de 
Prince-Albert, en route pour | 
Vawn, s'est arrêté chez M, J 


L'Heureux, le 12 septembre, 


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alors que 


Forget, | 


trois cents couverts, Au-dela de 
5200.00 furent recueillis à la 
contribution libre pour ce sou 
per 


St-Hippolyte désirent exprimer 
leur vive reconnaissance à tous 
ceux qui ont contribué au beau 
succés de celte fêle religieuse 
Réunion de la LF,C 

La réunion régulière de la 
Ligue des Femmes Catholiques 
eul lieu le 2 septembre avec 26 
membres présents 

La somme de 814844 a été 
réalisée à la vente du luneh à 
Turtleford et la somme de 
821428 au souper, 

Il fut décidé d'avoir un bazar 
du 19 au 26 octobre, Les dames 
|sont priées de préparer deux 
larticles' chacune pour la table 
|de vente 

La présidente 
membres que le temps est venu 
de ramasser du linge pour les 

| pauvres, Veuillez apporter ce 
linge à la présidente afin qu'il 
puisse être envoyé à Prince-Al 
| bert 

Mme Higgins lut une partie 
| du discours de M, l'abbé JA 

intitulé ‘Les retraites 


informa les 


St-Pierre 
termées et l'esprit apostolique" 


donné à la convention de Tis 
dale, La retraite fermée aide à 
mieux se comprendre et à ñ#e 


corriger de l'orgueil et de la mé 
diocrite 

Une motion fut passée deman 
dant à chaque membre de don 
ner deux linges à vaisselle à 
l'organisation, Apportez-les à la 
prochaine réunion 

M, l'abbé G, Pouliot parla sur 
“La paroisse’: nous devons don- 
[ner selon nos moyens, Soyez 
aussi généreux envers Dieu si 
| vous dôsirez qu'il le soit envers 
vou L 
| La réunion fut close 
|prière de la Ligue, Un 
[fut servi par Mmes O 
|P, L'Heureux, D, Weber 
Higgin 


M. E. 


| 


avec la 

goûter 
Fortier, 
et N 


|  LEOVILLE De bonne heu 

re, le 4 septembre au matin, s'é- 
|teignait M, Edgar Braconnier, 
lâge de 48 ans, M. Braconnier 
[avait eu un accident à la jam- 
{be il y a quatre ans; quoiqu'il 
ne s'en plaignit jamais, c'est 
probablement ia cause de sa 
| mort prématurée, 

Il laisse dans le deuil son 
épouse; ses deux enfants, Doris 
et Raymond: son père et sa mè- 
re, M. et Mme Louis Bracon- 
nier; dix frères: Amable, Louis 
let Ernest, de Maillardville, C, 
B,, Roland, de Dearborn, Mich,. 
| Noël, d'Assiniboia, Sask,, Mar- 
cel et Aimé, de Gravelbourg, 
| Joseph, de Regina, Rosaire, 
|d'Ashcroft, C.-B. et Léo, de 
|Tuxford, Sesk., et quatre soeurs, 
| Mmes Exilda Gauthier et Rosa 
lie Huel, de Gravelbourg, Isa- 
belle Michaud, de Maillardville, 
et Agnès Bourgeois, de Marié- 
| val, Sask, 
|  Elaient présents aux funérail- 
les: son père, ses frères, Ama- 
ble, Louis, Ernest, Marcel, Noël, 
|Léo, Aimé, ses soeurs, Mmes 
| Isabelle Michaud.et Agnès Bour- | 
| geois, et son beau-frère, M, Ro- 
|ger Bourgeois, M. et Mme Fer- 
dinand Doucette, de Fort Fran- 
ces, Ont., père et mère de Mme 
Edgar Braconnier, ses frères, 
| Albert, de Fort Frances, et Al- 
|phonse, de Stratton, Ont. ses! 
soeur et beau-frère, M. et Mme 
Fred Côté, et leur famille, de 
Winnipeg, ses oncles et tantes, 
MM. et Mmes Ferdinand, Jos. 
et Marcel Lanovaz, Mmes Alex. 
Périllat et J, Klassen, ses cou- 
sins, M. Ernest Doucette et son 
|fils, Hervé, M, Edouard Péril- 
lat et sa fille, et plusieurs au-| 
tres parents et amis venus de 
loin. 

Etaient porteurs: Louis, Er-| 
nest, Joseph, Noël, Marcel et 
Léo, frères du défunt. Aimé por- 
tait la croix, Amable accom- 
pagnait Mme Braconnier et son 
père, 

Décès de Mlle D, Laventure 

Le 3 septembre au soir s'é 
teignait Mile Denise Laventure. 
après une maladie d'un an. Elle 
était âgée de 15 ans seulement, 

Elle laisse dans le deuil son 
père et sa mère, M. et Mme 


H.-J, DEMERS prop. 


A 
| Solennité 


de la fête de 


Sainte Thérèse 


Sanctuaire de la Petite Thérèse 
Wakaw, Saskatchewan 
Le vendredi 3 octobre 


PROGRAMME 
Du 24 septembre au 2 octobre 


Neuvaine 


.Prières de la Neuvaine 
et Grand-messe chaque soir à 7 h, 30 p.m. 


Le 3 octobre 


Solennité de la Fête de sainte. Thérèse 


Messos Basses: 7 h.,,8 h 


Grand-messe Pontificale: 10 h. 30 a.m. 
Bénédiction du S. Socrement à 7 h. 30 p.m.. 


Nagoléon Laventure; un frère, 


Le curé et les paroissiens de 


| 


St-Brieux 

Va-et-vient 
MM, Norbert Ferré et Léonel 
| Lavoie sont partis pour l'Uni- 
versité d'Ottawa, Norbert pren- 
| dra sa troisième année en mêde- 
cine et Léonel, sa première an- 
née en médecine également 

M, François Gallays à repris 
l'enseignement à St, James, ban- 
lieue de Winnipeg 

Miles Alice Demay ét Agnès 
Coquet sont retournées ensei- 
gner à Eatonia et Radville res- 
pectivement: Mile Lillanne Ber 
got. à Duck Lake; Mlle Irène 
agnou, À Saskatoon: Mlle An- 
nelte Fagnou, à Wilkie: Mile Ro 
lande Bergot, à Calgary, Alta 
et Mile Solange Coquet, à Ot 
lawa, Ont 

Mlle Estelle Lavoie prend un 
cours de sténographe à Robert 
| son Business College de Saska 
toon 

Mile Denise Sénécal 
trée à l'école de 
| de l'hôpital St.P 
| toon 

M. Marcel Carfantan est 
le 11 septembre pour le camp 
d'entrainement de l'Aviation ca 
nadienne à St-Jean, PQ 

Mlle Denise Dubé em 
ployvée en temps partiel au bu 
reau des Caisses Populaires de 
St-Brieux 

M, Raymond Dubé, employé 
du Canadien National Uno 
Man. était en visite à la maison 
paternelle, dernièrement 

M, et Mme Armand Vandall 
et leurs enfants, de Saskatoon, 
élalent en visite chez leurs pa 


| 


| 


est en 


aul de 


| es! 


a 


trents, M, et Mme W, Vandall 
| pour la fin de semaine 
Le R, P, U, Dubois, PSM 


et Mme Jones, de Hudson Bay, 
| étaient de passage au presbytère 
dernièrement, ninsi que le R 
P, JA, Robveille, PSM, de 
Périgord 

MM. Albert 
bert Dahmer 
à l'hôpital de 


Mansière et Ro 
sont hospitalisés 
Melfort, 


Naissance 


M, et Mme Pierre Thébaud 
sont les heureux parents d'une 
Ifille née le 6 septembre 


Laurent, et quatre soeurs, Mmes 
Louisa Bruneau, de Léoville, 
Hilda Gocrtzen, de Prince-Al- 
bert, Laurette Kowalchuk, de 
New Westminster, C.-B, et Do- 
ris, à la maison, 

L'enterrement eut lieu en mé 
me temps que celui de M, Bra 
connier, soit le 6 septembre 

Les porteurs étaient MM, Gé. 
| rard, Aimé et Léon Lavoie, An- 


dré, Gérard et Albert Orieux 
M, Laurent Laventure portait 
la croix, 

Remerciements 


Mme Cécile Braconnier et sa 


cèrement tous ceux qui leur ont 

témoigné des marques de sym- 

| pathie à l'occasion de leur deuil, 
L L L 


M. et Mme Napoléon Laven- 
| ture et leur famille veulent ex- 
primer leur gratitude envers 
tous ceux qui les ont aidés dans 
leur récent deuil. 


Ponteix 

Va-et-vient 

M. et Mme Roland Béliveau 
et leur fille, Lucille, de Mont-| 
réal, ont visité leurs soeur et 
beau-frère, M. et Mme Armand 
Lallier, leurs tante et oncle, M.| 
et Mme Isidore Bonneville, et 
autres parents et amis. 

Mme N, Gagné, de St-Claude, | 
M, et Mme Gérard Gagné et 
leur fils, Richard, de Winnipeg, 
ont visité MM. et Mmes Adrien 
Privé et P, Therrien, 

M. et Mme Maurice Bédard 
et leurs cinq enfants, d'Edmon- 
ton, ont rendu visite aux fa- 
milles Bédard et Carignan, 

Mme Félix Lamarre, de Jas- 
per, Alla, visitait ses parents, 
M. et Mme Arthur Carignan, 

M, et Mme Gilles Bédard, de 
MeBride, C.-B,, ont visité leurs 

arents, MM, et Mmes Edgar 
édard et Marc Kerviche. 

M. et Mme Elzéar Rousseau 
et leur fils, Raymond, de Na- 
thal, C.-B, étaient de passage 
chez les familles Roberge, 

M. et Mme Alphonse Toupin, 
de Laflèche, rendirent visite. à 
M. et Mme Philippe Therrien, 

M. Norbert Lalonde et M, et 
Mme Roland Lalonde ont visité 
leurs cousins, les familles Gi- 
roux. \ 

M. et Mme Henri Chorel ont 
assisté au mariage de leur fils, 
Marcel, avec Mlle G, Selinger, 
à Régina le 16 août. 

et Mme Marcel Chorel 
ont rendu visite à leurs parents, 
M. et Mme Henri Chorel, à leur 


garde-malade | 
Saska | 


parti 


famille tiennent à remercier sin: | 


Ordinations de 
du collège de 


KR, PF, Omer Desjardins, O.M,I, 


(Suite de la première page) 


| 
[jardins avait fait preuve dans 


|son ascension vers le sacerdoce 
Et il loua M, et Mme Henri Des 
|jardins qui ont su faire les sacri 
fices nécessaires pour donner à 
Dieu leur fils qui est maintenant 
un autre représentant du Christ 
[sur la terre 
M, l'abbé L, Forget, curé ac 
|tuel, en son nom et au nom de 
ses paroissiens félicita le KR, P 
| Desjardins et sa famille et of 
frit au père les meilleurs voeux 
Le R, P, J,.P, Aubry, OM, 
|adressa la parole au nom de la 
|congrégation des Oblats, expri 
|mant la grande joie de tous ces 
missionnaires, Il ajouta que le 
ÎR P, Desjardins étudiera encore 
| deux ans; puis ses supérieurs dé 
cideront où il exercera son apos 
tolat 
Enfin, 


le nouvel ordonné ex 
ressentait en ce jour si ardem- 
ment attendu, [1 dit combien ji) 
était heureux d'être parvenu à 
l'idéal qu'il s'était fixé, devenir 
le ministre de Dieu, En termes 
touchants, il exprima sa recon 
naissance, premièrement envers 
Dieu et l'Immaculée, puis envers 
ses chers parents qui ont su rem- 
plir leurs devoirs de bons chré 
tiens, Avec des paroles bien choi- 
sies, il dit sa reconnaissance en- 
vers les religieuses de la Présen- 
lation de Marie qui lui ont en- 
seigné À l'école du village, et 
[envers ses professeurs au collège 
de Gravelbourg et tous les prê 
tres qui l'ont aidé et dirigé dans 
la bonne vole, ainsi qu'envers 
tous ses parents et amis, sans 
oublier Son Exec, Mgr Blais, qui 
l'a ordonné prêtre 

En terminant, le R, P, Des 
| jardins demanda à tous de prier 
pour lui, les assurant de ses priè 
res pour eux, à la Sainte Messe, 


après avoir offert ses meilleurs 
voeux au R, P, Desjardins et 
Congrégation des 


mercia la 


Père Desjardins soit 
ceremonie 


d'au- 


que cette 
inspiration pour 


espérant 
soit une 
tres. 

A 4h. de l'après-midi, il y eut 
la Bénédiction du Très-Saint- 
Sacrement, présidée par le KR. P, 
Desjardins. Diacre: M. l'abbé L, 
Forget, curé, Sous-Diacre: le R, 
P, F, Turgeon, OM, de Duck 
Lake, Assistaient: M. l'abbé J.- 
À. St-Pierre, curé de Leask, un 
séminariste de Prince-Albert et 
deux religieuses Filles de la Sa- 
gesse de l'hôpital de Léoville et 
un grand nombre de parents et 
amis, À la fin du Salut, le nou- 
veau prêtre bénit individuelle- 
ment toutes les personnes pré- 
sentes, 

Le lundi 8 septembre, le R, 
P, Omer Desjardins, O.M., 
chantait sa première messe s0- 
lennelle, en l'église paroissiale, à 
9 h, am. Le prêtre assistant était 
le R, P, J.-P, Aubry, OM, 
diacre: M. l'abbé Gérald Pouliot, 
curé de Vawn, et sous-diacre: 
M, l'abbé Luc Gaudet, curé de 
Big River. M. l'abbé J.-A. Beau- 
lac prononça le sermon de cir- 
constance, 

Ensuite, à la salle paroissiale, 
M, et Mme Henri Desjardins re- 
durent à diner les membres du 
clergé et les parents. 

À cette fête d'ordination on 
remarquait les frères et soeurs 
de M, Henri Desjardins, M, et 
Mme Adéodat Desjardins, de 
Marcellin, M, et Mme Albert Des- 
jardins, de Prince-Albert, Mme 
Achille Beaudry, de Le Pas. M 
et Mme Wilfrid Grenier n'ont 
malheureusement pas pu veni 


| 


| grand-père, M. E, Chorel, et au- 
[tres parents. 


M. et Mme Lucien St-Cyr ont 
eu la visite de leurs enfants, 
M. Norman St-Cyr, de Messa- 
chie Lake, Ile Vancouver, Mme 
Jeanne Anderson, de Kitimat, 
C.-B., et M. et Mme P, Yachne, 
de Regina, ainsi que de M, et 
Mme J, McMillan, de Vancouver, 
Mme A, Fontaine et M, et 
Mme A. Pilotte, de St-Pierre, 
et M. et Mme E. Lambert, de 
Radville, ont rendu visite à MM. 
et Mmes G. et Roméo St-Cyr, 
A. Thibault et H. Benjamin. 

Mme Yvonne Cyrenne, qui 


| 


Solennelle 


était à Melfort depuis quelques 
années, est venue par avion à 
l'hôpital de Ponteix, de sorte 
que ses enfants pourront la vi- 
siter plus souvent, 

Mgr Louis Lussier, P.D,, V.G. 
curé, est revenu d'un séjour de 


quelques semaines à Montréal 


et St-Hyacinthe. Il chanta le 


service de M, le sénateur Ar- 


thur Marcotte à Ste-Madeleine 


d'Outremont, Montréal. 


Les classes ont ouvert -leurs 


portes le 2 septembre. Les pro- 


fesseurs sont les mêmes, excepté 
Mlle 
enseignera le grade 7 


Her 


O. Huot, de Debden, qui 


rincipal de l'école, M. J. 
est revenu de ses vacan- 


ces avec une aimable compagne. 


L et 9 h. am. 


Lis ont pris logis au manoir, 


Les paroissiens se réjouissent 


du retour au manoir de M, Al- 
fred Dion qui fut hospitalisé 
quelques semaines er ina et 


quelques es ravel- 
bourg à la ‘d'une 
ns = à une 


assister à l'ordination de leur 
neveu, 

Plusieurs autres parents et 
amis étaient venus de Spirit- 
wood, St-Laurent, Carrot River, 
Unity, Leask, Prince-Albert, 
Blaine Lake, Saskatoon et de 
beaucoup d'autres paroisses de 
la Saskatchewan, M. et Mme 
Hart, d'Oslo, Minn, M, Marti- 
neau, de la Californie; frères et 
soeurs de Mme Henri Desjar- 
dins: M. Olivier Brousseau, M. 
et Mme Roméo Brousseau, M, et 
Mme Philippe Lepire, d'Olga, 
D.-N. M. el Mme Roméo Char- 
bonneau, M. et Mme Isidore 
Benoît, de Grand Forks, D.-N,. 


ET.LE PATRIOTE 


deux anciens 
Gravelbourg 


KR, P, 


(Suite di 


Jean-Paul Isabelle, O,M,1, 


la première page) 


ñd4h le nouveau prêtre à 
donné première bénédiction 
û parents, puis à la 
recuelllie 

Ash 
ol di 


hommes 


p.m 
sn 
ses foule 
30 avait lieu 
l'église, aménagé 
de ln paroisse et dé 
coré avec goût par Mme Hervé 
Boutin, un banquet paroissial 
réumissant quelque deux cents 
convive Ce banquet avait été 
préparé par les dames de la pa 
roisse, sous l'habile direction de 
Mme Laurent Collin et de 
aide Mmes Willie O'Reills 
Denis Lalonde 

À Ja fin du repas, M. Roger 
Lalonde, maître de cérémonies, 
a présenté les orateurs, Mgr Ro 
drigue Lussier, P,D,, a évoqué 
des souvenirs personnels pour 
souligner l'éveil de voca 
tion dans une famille foncière 


au 
pur les 


ous 


sos 
et 


cette 


— [prima la joie et l'émotion qu'il ment chrétienne et il n égayé 


Braconnier, décédé 
à Léoville, âgé de 48 ans 


l'auditoire par des petites anec 
dotes se rapportant à l'enfance 
du jeune prêtre 

Le R, P, Hilaire Gagné 
a présenté les hommages et les 
voeux de sa congrégation, 11 a 
félicité et remercié la famille 
Isabelle d'avoir donné un nou 
veau missionnaire l'Eglise du 
Bon Dieu, Puis M, Laurent Isa- 
belle a fait le panégyrique de 
son frère, M, Willie O'Reilly a 
présenté les hommages et les 
félicitations de la paroisse et «a 
offert au nouveau prêtre un ca- 
deau de valeur de la part des 
paroissiens de St-Victor 

Son Exec, Mgr Decosse a tiré 
les leçons de cette cérémonie 
d'ordination, cérémonie toujours 
impressionnante, mais hélas, trop 


OM 


rare en nos régions. II a deman-| 


dé des prières pour les vocations 
et pour les prêtres et a fait voir 
que les forces du mal s'attaquent 
d'abord au prêtre, Enfin, le nou- 


délicats sa reconnaissance envers 
Dieu, sa congrégation, Mgr De 
il donné l'assurance la 


ä que 


nes qui lui ont fait du bien 
Parmi les cadèaux d'ordina- 

tion qu'a reçus le nouveau prêtre, 

figurait un très beau calice, don 


Puis Son Exec, Mgr Léo Blais, | veau prêtre a exprimé en termes | de Regina. 


ses félicitations à la famille, re- | chsse, sn famille bt sa paroisses et| hommages personnels et! ceux 


Oblats d'avoir permis que le! messe quotidienne qu'il célébre.| Même le sermon de circonstan 
ordonné}ra désormais offrira à Dieu les! 
prêtre dans sa paroisse natale, | intentions de toutes les person- | Chorale paroissiale a chanté la 


| 


| la fin de la messe, le nouveau 


ide sa famille et de ses parents! 


des deux familles, Préfontaine 
et Isabelle 

| Le lendemain à 9h 
{Isabelle a chanté sa 
messe solennelle, Le prêtre-ns 
| sistant était M, l'abbé Albert Va 


30, 


le P.| 


première | 


|chon, le diacre, le R, P, Isidore | 


Joval, O.M.I., du collège de Gra- 

|velbourg, et le sous-diacre, M. 
|l'abbé Lucien Poulin, Le R, P, 
du collège de Gravelbourg, 
| prononcé le sermon en français; 
M. l'abbé Georges Laprise, curé 
| de Frenchville, le sermon en an- 
gluis, La chorale a chanté, à 
[deux voix égales, la messe en fa 
d'Edouardo Marzo, M. Roger La- 
|londe touchait l'orgue. 


|siniboia, un repas, préparé par 


mes Catholiques et offert par M. 
et Mme Léon Isabelle, a été ser- 
| vi à quelque soixante invités, 
M. et Mme Léon Isabelle veu- 
lent remercier en leur nom et en 
celui de leur fils, le R. P. Jean- 
Paul Isabelle, OM. tous ceux 
qui leur ont montré tant d'at- 
tentions à l'occasion de l'ordina- 
tion du Père Isabelle, Ils remer- 
cient snécialement Son Exe, Mgr 
Aimé Decosse, M, le curé de St- 
Victor, l'abbé Lucien Rodrigue, 
tous les prêtres des deux cler- 
gés, tous ceux qui ont offert de 
si beaux cadeaux et tous les pa- 
roissiens qui ont préparé le ban- 
aquet en l'honneur de leur fils, 


Butte St-Pierre 


Nous souhaitons la plus cor- 
diale bienvenue aux Soeurs Mis- 


P,|sionnaires Oblates dé Marie Im- 


maculée dans notre paroisse. 

Le 3 août na eu lieu, à la salle 
paroissiale, une soirée d'adieu 
pour M. Paul Brassard à l'occa- 
sion de son oh pour le novi- 
ciat de St-Norbert, Man. 

Le 10 août fut organisée une 
soirée surprise en l'honneur de 
M. et Mme Aimé Forcier, ré- 


Mme Sylvestre Horsch et sa fille, 
Sylvia, de Seattle, Wash. 

Le R, P, Omer Desjardins et sa 

famille désirent remercier les 
Rév. Soeurs de la Présentation 
de Marie, de Marcelin, pour la 
décoration de l'église et de la 
salle paroissiale, et les Rév. 
Soeurs de la Présentation de Ma- 
rie, de Prince-Albert, pour le 
âteau d'ordination, ainsi que 
es membres du choeur de chant, 
enfin toutes les personnes qui 
ont contribué au succès de cette 
fête mémorable. 

Et les parents venus de loin 
désirent remercier particulière- 
ment les familles qui les ont si 
bien accueillis durant leur séjour 
ici, à l'occasion de l'ordination 
de leur neveu et cousin, le R. P, 
Omer Desjardins, O.M.I. 

Félicitations à M, et Mme 
enri Desjardins et meilleurs 
voeux de bonheur et d'un fruc- 
ee apostolat au nouveau pré- 


ca 


cemment mariés, 
Visiteurs 

M. et Mme Pierre Coma, M. 
et Mme Gaston Grimard et fa- 
mille sont venus rendre visite à 
M. et Mme Louis, de Montérual, 
ainsi que M, et Mme Augustin 
Puech, de Montréal, à M. et Mme 
Louis Puech. 

Mme Joséphine Forcier, son 
fils, Gérard, et sa famille étaient 
de passâge chez M. et Mme Eva- 
nio Forcier. 

M. et Mme Joseph Colliou, de 
St-Laurent, Man, visitaient M. 
et Mme Emile L'Heureux. 


\ Baptème 
Judith, fille de M. et Mme Al- 
phonse Villeneuve, Parrain et 
marraine, M, et Mme Edmond 
Hébert, 


Au cours de l'année académi- 
aue de 1956-57, les étudiants des 
universités au Canada ont dé- 
pen en moyenne $1,215 en sco- 
ité et autres frais, 


| Eugène Dubreuil, OM.I,, recteur | 
a! 


A midi, à l'école séparée d'As-| 


Îles dames de la Ligue des Fem-| 


Dollard 


Voyageurs 


Le 10 septembre, M ibheé J 
Bernier, curé, a visité Banff « 
iMield dans li montagnt Ro 
cheuse en compagnie de MM 
les abbes ©, Lemay, euré de Va 
Marie, et Rene Auger, vicaire de 
la paroisse Albert-leGrand 
de Queéber t de M, Yvon Tal 
Lot, étudiant 1 faculté di 
commerce à Université La 
Les voyageur ont rever 
mardi 12, 1 ont reparti 
14 pour siter Gravelbourg. M 
l'abbe R, Lemieux, curé d'Eas 
end, à remplacé M curé d 
rant son absence 
Enfants de choeur 
Li nedi # ptembre 
eut piaut-nique dans "1 
de l'école, orga par M 
curé pour le \fants de la p 
ro Volt es gagnants du t 
rage des enfants de choc M 
J Crevalin slvio el ivor 
M, Neil, d'Eastend, une vola 
le, et M, Gérard Dufresne, une 
ampe de poche, Le prix des en 
fants de choeur, un réve pot 
tatif, donné par M curé, 'fut 
gagné par Rolland Goulet 
Voiei l noms des tout pe 
qui tirèrent les billets chance 
Rita Goulet, Daniel têéveno 
Reggie MeNelil et Roger R 
M, le curé distribua aussi di 
mage livres de messe et mi 
dailles aux enfants 
Ssincet remerciements à M 
eur pour son dévouement 
envers les enfant 


Chron 


L 


1170 K 


Jeunes fait 
il [L ) seplembpre 
Une : \ également été 
vée à ‘Quelle elle 
dep 10 seplembr le mard 
{ \ 11 19 
! [u | ] il nare [LI 
lficalions par 18 1) 
ñh | LI dl 
d TE n 
| lu 29 temt i 
{) 15. L'« n ‘'Radio-jour 
nal, R di Actualite et Com 
nta lui passe actuelle 
| \in ile à Inn 
v 4 \ 4 h, 90 aprés le 
à septx 
Qu'adviendra de Bienv 
nue Saskatchewan Notre ami 
lacqu inquiète de l'avenir de 
on programme ] à fait part 
de inquiétudes à Mme Papen 
ou Comm iniq 10rOonn» ou 
p e résultat de leurs délibé 
il 1 
Jacquu demande aux audi 
te de Bonjou Compatrio 
{ du iltipllier leurs lettres 
le )uha et de ne pas man 
û d nii rendre visite 
qu 1 nn à Saskatoon 


Le R. P. J.-P. Isabelle, 0.M.I., 


visite Lisieux, sa 


LISIEUX Le dimanchi 
cptembre dernier a été une au 
tre journée mémorable pour les 


paroissiens de Lisieux, En effet 


un autre des leurs, ordonné pré 
tre une semaine plus tôt dans 
la paroisse de St-Victor, où de 
meurent ses parent! venait 
chanter la messe paroissiale, Li 
R, P, Jean-Paul Isabelle, OM 
est 16 à Lisieux le 7 décembre 
1932, C'est dans cette paroisse | 
qu'il a vécu jusqu'à l'âge de! 
14 ans, 11 était donc convenable | 
au'il vint dire une de ses pré 
mières messes dans cette eglise, 
où il l'avait servie tant de fois! 


dans son jeune âge 
À l'autel, orné de belles fl urs | 
disposées avec goût, il était as- 


| 


sisté de M, l'abbé L, Poulin, 
curé, comme diacre, et de M 
l'abbé Lucien Roy, séminariste, 


comme sous-diacre, Assistaient 
au choeur: Mgr Rodrigue Lus 
sier, P,D,, ancien curé, et le R 
F, Justinien, EC, de Willow 
Bunch, Dans la nef, aux pre-| 
miers rangs, on remarquait M 
et Mme Léon Isabelle, père et} 
mère du nouveau prêtre, et ses] 
frère et belle-soeur, M. et Mme 
Laurent Isabelle, d'Ottawa, ain 
si que sa grand-mère, Mme Al 
bert Préfontaine, On remarquait 
aussi les Soeurs Grises du cou- 
vent de Lisieux, ainsi que qua 
tre de leurs compagnes venues 


Au prône, M. le curé présenta 
au célébrant et à ses parents ses 
Il donna lui. 


des paroissiens 


ce dans les deux langues. La 
messe du jour, précédée et sul} 
vie de cantiques appropriés, A | 


prêtre a donné sa bénédiction à | 
tous les fidèles qui se sont pré 
sentés à la sainte table 

Dans l'après-midi, au sous-| 
sol de l'église, il y eut réception 
en l'honneur du nouveau lévite 
et des religieuses. Grâce au dé- 
vouement des dames et jeunes 
filles, un succulent goûter fut} 
préparé et servi sur des tables 
décorées avec des doigts de fée, 
La salle était aussi bien décorée, 

M, Georges Préfontaine, un 
des pionniers de Lisieux, était 
maitre de cérémonies, Après a- 
voir donné un bref historique de 
la paroisse et de l'école du vil- 
lage, il présenta les orateurs 
suivants: M. le curé, Mgr R,| 
Lussier et le R, F, Justinien, 
Mgr Lussier, qui a baptisé et 
qui a vu grandir le nouveau pré- 
tre, lui a rendu un bel homma- 
ge, ainsi qu'à sa famille, Il a 
aussi exprimé sa joie de voir ce 
jeune prêtre prêt à le rempla- 
cer, du moins dans la célébra- 
tion de la messe, quand Dieu 
le rappellera à Lui, 

I] y eut des adresses lues en! 
français et en anglais, à l'en- 
droit des religieuses et du jeune 
Père, par les enfants dont les 
noms suivent: Mlle Lorraine Sa- 
bourin et M, Richard Emond; 
M. Henri Bouvier, fils, et Mlle 
Diane Préfontaine, La Rév, Sr 
Supérieure, s.gm,. et le R. P, 
Isabelle, O.M.Ï,, répondirent en| 
quelques mots bien sentis. 

Avant de quitter, les parois- 
siens se firent un plaisir de ve- 
nir serrer la main et causer quel- 
que peu avec le nouveau prêtre 
et les religieuses. À ces derniè- 
res, nous souhaitons beaucoup de 
succès dans leur enseignement, 
Au R, P. Isabelle, sincère merci 
pour sa belle visite et meilleurs 


|curé, chanta le service, 


paroisse natale 


eur, Mme Léonard Ross 


de Calgarv egalement 
M. Jerrv Adams est retourné 
chez ses parents de Weyburn,| 
après un congé chez ses onele et 
tante, M, et Mme Olivard Ron 
deau 
M, Gérard Grégoire, de Cen 
tral But Sask,, visitait ses 
| parents et amis à la fin de se-| 


maine de la fête du travail 
Mme Léo Delorme et ses fil 

Lise et Colette, de St-Victor 
passent quelque temps chez M 
{et Mme Lionel Lamontagne 

Bienvenue à la famille Lau-| 
rent Fontaine qui vient d'arri 
ver de la Colombie-Britannique 
afin d'ouvrir un magasin d'épi- 
cerie dans cette paroisse 


décédé subitement 


DOMREMY M, Arthur La- 
vertu, né le 16 novembre 1886, |! 
à Breakyville, PQ,, est mort su-| 
bilement à cet endroit le ler sep- 
tembre, La dépouille mortelle fut | 
transportée dans l'ouest pour! 
être enterrée dans le cimetière 
| local, 

En 1906, M. Lavertu épousait 
Pamela Reimnitz, à Breakyville, 
et en 1918 la famille venait s'é- 
|tablir sur une ferme à l'ouest dy 
village de Domremy, En 1948, 
M. et Mme Lavertu se sont re- 
tirés chez leur fils, Jules, et sa 
famille, à Sooke, C.-B.; en 1956, 
lils allaient demeurer à Loretta 
Hall, Victoria, C.-B 

La dépouille mortelle fut ex 
posée chez M, et Mme Emelius 
Lavertu, Les funérailles eurent 
lieu le 5 septembre, dans l'église 
paroissiale, et M, l'abbé À. Houle, 


Les porteurs étaient les petits- 
fils du défunt, Roger et Oliva 
Georget, André et Léo Marsol- 
lier, Raymond, Georges, Marcel 
et Gilbert Lavertu. Denis Laver- 
tu portait la croix, 


| grades 1,8" 
| des 


Page » 


ique de CEFNS 


Nocvcies = 

M. Gaston Bélair, notre ven 
(eur commercial ins t pou 
que cnaque ménagere Prucure 
ne liste des commandituire ae 
CYNS et 1! rappellr ous Île 
iuditeurs de ne pa nanquer 
d'encourager rot 1 iu 
innoncent LL 

Domremy 
Ca et la 

Mile { fille 
1 " am 
q se 
l'hibe our 

nale 

102 

[RT'4N: le Dam 

a »vacre-L ot LE Drooke 

PQ. Mlle Læel élude 

che es À ‘ \ hr dence 

de à ou el ela \t graduee 
du gradt en n dt ‘ 

}l n M irégoire 
Bren et M Rachel Gareau 
dont le mariage fut hénit à Be 
levue le 26 aoû il eut rm 
ceplion et vi e dansante à la 
alle publique de Domremw, Les 
houveaux epo partirent pour 
un voyage de noct \ Regina et 
aux EtalsæUni \ leur retour 

\ils résideron leur ferme 
Mme Bremner continuera son 
travall à la banque locale 

Félicitations aussi à M, David 
Chatlain dont mariage ave 
Mile Monique Gaudet, de Bel 
levue, eut lieu au mois d'août 
Le jeune couple réside à Prin 
ce. Albert où M. Chatluin est 
instituteur à l'école St-Paul, 


Les classes de l'école du vil 
lage ont commencé le 27 août 
avec la Rév, Sr Marie-Madeleine 


comme principale et enseignant 
les grades 10, 11 et 12, La Rév 
Sr Agnès-Marie enseignera les 
M. Roger Mé 
4, 5 et 6 et la 

Marie-Camille, les gra- 
1, 2 et 3, 11 y na 140 élèves 
dont 23 commencçants, Les élè- 
ves, qui autrefois appartenaient 
l'école Ethier, viennent par 
autobus à l'école du village, Mille 
Lessard, de Delmas, enseignera 
à l'école Ste-Thérèse 


les grades 
Sr 


nage, 
Ré 


M. A. Lavertu, ancien de Domremy, 


le ler septembre 


district entier sera de 22 minots 
pour le blé, 35 minots pour l'or- 
ge et 45 pour l'avoine, Plusieurs 
fermiers ont eu une moyenne de 
35 à 40 minots pour le blé, mais 
beaucoup de champs ne donnent 
que 15 à 18 minots, 


ee 


Saskatoon 
Va-et-vient 

M. et Mme P, Benjamin se 
sont rendus à Meadow Lake vis 
siter de la parenté, 

M. et Mme Ray Altrogge, de 
Trail, C.-B, ont visité Mme Flo- 
rence Altrogge et sa famille, 

Mile Marie Perron est partie 
pour un mois de vacances, Elle 
visitera parents et amis en Al- 
berta, 

M. Raymond Marcotte est al- 
lé faire les récoltes avec la 
moissonneuse-batteuse chez M. 
A. Blanchette, de Jackfish. 

La Rév, Sr Marie-Adélard vi- 
sitait ses parents, les familles 
Ernest et Henri Marcotte, tout 
en assistant à un congrès des 


Le défunt laisse dans le deuil 
outre son épouse 4 fils et 2 filles: 
Oliva, de Prince-Albert, Jules, 
de Sooke, C.-B. Laval, de Re- 
&ina, et Emelius, de Domremy, 
Adelia (Mme J.-L, Georget}, Lo- 
retta (Mme J, Marsollier); 46 
petits-enfants, 23 arrière-petits- 
enfants; aussi un frère, Elizée 
Lavertu, de Breakyville, P.Q. 

La maison Parks Funeral, de 
Saskatoon, était en charge des 
arrangements funéraires. 

Assistaient aux funérailles, 
plusieurs personnes des paroisses 
avoisinantes, ainsi que de Saska- 
toon, Prince-Albert, Albertville, 
Prud'homme, Leask, etc. 


Remerciements 

Mme A, Lavertu et sa famille 
désirent remercier sincèrement 
tous ceux qui leur ont témoigné 
des marques de sympathie, soit 
par cartes, lettres, fleurs et of- 
frandes de messes, lors de leur 
deuil récent. 

Çà et là 

Mme Sam Rajotte, de Wain- 
wright, Alla, a passé quelques 
jours chez son frère, M. J, Mar- 


|sollier et sa famille. Elle a pro- 


fité de l'occasion pour voir des 
amies dans le district, 

M. et Mme Jules Garceau sont 
venus de Calgary, Alta, chercher 
leur fillette, Paulette, qui de- 
meurait chez ses grands-parents, 
M. et Mme Paul Beauchêne, Ont 


|fait le voyage ici avec eux, M. 


et Mme Rupert Kuppenbender. 
La pluie a arrêté momentané- 
ment la moisson. 11 y a à peu près 


voeux de long, fructueux et 
saint ministère. 
Va-et-vient 


M. l'abbé L,. Poulin, curé, les 
religieuses et plusieurs parois- 
siens ont assisté à l'ordination et 
à la première messe du R. P. 
J.-P, Isabelle, O.M.I,, à St-Vic- 
tor. F 
Mme Gordon Ross, de Calga- 
ry, visitait ses parents, derniè- 
rement, Après sa promenade, 
elle retournait en automobile a- 


Gravelbourg 


Son honneur le maire de Gra- 
velbourg, M. Albert Forcier, an- 
nonce que le dévailement du 
monument ‘Père Gravel'', érigé 
par la Société des Sites et Mo- 
numents Historiques du Canada, 
aura lieu à Gravelbourg le 22 
octobre, à 3 h. pm. 

M. et Mme Ernest Gauthier 
sont partis pour Rochester, N.- 
Y., où ils subiront des examens 
médicaux. 

M. et Mme Jacques de Bre- 


40 pour, cent du grain de ra- 
massé. Le rendement moyen du 


Mile Thérèse Boulet, ae Win- 
hipeg, ayant passé deux semai- 
nes de congé chez ses frère et 
belle-soeur, M. et Mme Norman 
Boulet, de Vancouver, était de 
passage chez ses parents à son 
retour. 

M. et Mme Roland Boulet et 
leurs enfants, Colette et Daniel 
et Mme Steve Burkes, d'Alida. 
visitèrent leurs parents et re- 
conduisirent Mile Thérèse Bou- 
let à Winnipeg. 

M. et Mme Maurice Zébière 
et leur fille, Angéline, accom- 
pagnés de leurs parents, rendi- 
rent visite à leurs cousin et 
cousine, neveu et nièce, M. et 
Mme Maxime Gilliard, de Bel: 
leview, Man. ' 


«| l'abbé 


tagne sont revenus d'un séjour | Victori 


en France. « 

M. le Dr Paul Piché, fils de 
M. et Mme D.-L. Piché, est re: 
parti pour la Clinic Mayo où il 
continuera ses études médica- 


les, après avoir des va- 
cances chez ses , 


instituteurs et institutrices. Elle 
enseigne à la mission indienne 
de Whitefish, Sask. 

Mme E, Gaumont, d'Edmon- 
(on, visite sa fille, Mme G.-B, 
Charlebois, et sa famille, 

M. l'abhé A, Ouellet et Mile 
A. Ouellet sont revenus d'un 
voyage dans l'Est, 

M. Dumais, d'Ottawa, visita 
M. A. Longtin, MM, at Mmes 
Roger Dupuis et A. Vandall 
vendant les quelques jours qu'il 
etait de passage à l'hôtel Bess- 
borough, 

M. et Mme Philippe Dinelle 
et leur famille visitèrent leur 
père, M. A. Longtin. 

Naissance 

M. et Mme G.-B. Charlebois 
sont les heureux parents d'un 
fils, Léonard, Le parrain et la 
marraine furent M. Louis Char- 
lébois et Mme L. Guertin, 


Malades 
Sont actuellement malades: 
Mme Girardin et M. Edouard 
Parent, 


Réunion mensuelle 

La réunion mensuelle de la 
Ligue des Femmes Catholiques 
a eu lieu au presbytère, le mar- 
di 9 septembre. M, l'abbé B,. de 
Margerie lut la prière de la Li- 
que et Mme Raymond Marcotte 

irigea la réunion. 

Les dames de la Ligue orga- 
nisèrent un groupe pour aider 
à nettoyer le séminaire Pie X. 
Mmes Paradis et A. Perreault 
sont allées à la sub-division. 

Le 17 septembre, à la maison 
de retraite ‘Queen's House”, il 
y eut un the de recrutement 
organisé par les dames de la 
Ligue de la ville, 

Mme la présidente parla de 

la possibilité d'avoir une retrai- 
te fermée, en français, pour les 
dames, \ 
La Ligue fera dire une mes- 
se aux intentions des trois sé- 
minaristes de la paroisse, | 
Mmes A. Couture et G, Mas- 
son étaient en charge de la ven- 
te de pâtisserie qui eut lieu au 
magasin, coopératif de 9 h à 
midi, le jeudi 18 septem 

La Ronan remercia 
A, Vandal Eds le 
qu'elle a fait 


haitent bonne chan: 
nouveau foyer à Par 

À la fin de la réuni 
de Margerie adi 


UX 


Oncle François, très occupé de 
ce temps-cl, a demandé à Cou 


‘Le coin 


jeunes” 


Chers jeunes cousins 


quand le maitre explique, posez 
des questions, Le maitre est là 


nécessité d'ap- 
prendre des choses si assammans 


prendre (!) la 


les à leur avis, Vous 


sine Josette de trouver quelque | pour vous aider à comprendre voyez ça | 
chose à vous dire à sa place, Et | pour qu'en étudiant la leçon vous | d'ici, quelle sorte de lettre cou 
cousine Josette a dit oui tout | appreniez plus facilement, Et je !sine Josette vous écrirait #i au 
de sulle, car elle aime beaucoup | vous garantis que si vous faites lieu d'étudier ses régles #lle | 
les jeunes et aussi , , , elle est |atlention en classe, Vous pren: !avail joué ou regardé la TV?! 
blen bavarde, elle a toujours | drez deux fois moins de temps à | C'est vrai que dans son temps 


quelque chose à dire 

Par exemple, si je vous par 
lais de la rentrée?’ C'est vrai 
que tout le monde en parle, Et 
e votre côté vous y songiez au 
moins deux bonnes semaines à 
l'avance, Mais je parie que vous 
étiez dans un tel énervement 
que vous n'avez pas pensé très 
sérieusement que l'année co 
laire compte dix mois et que ces 
dix mois ont une très grande 
importance dans votre vie, si 
jeunes que vous soyez 

Prenez votre petite amie, Su 
zanne, Les premiers jours, elle 
était enchantée: les livres neufs, 
la classe nouvelle, une institutri 
ce nouvelle aussi, tout ça est bien 
palpitant sans oublier la 
robe et les souliers que sa ma 
man lui a achetés exprès pour 
la rentée, Ce n'est pas surpre- 
nant qu'elle se soit mise tout de 
suite à l'étude avec une ardeur 
qui fait croire qu'elle sera pre- 
mière toute l'année, ou au moins 
deuxième, 

Après quelques semaines, 
pourtant, vous vous apercevez 
ue Suzanne a manqué sa leçon 
‘histoire et que son devoir d'a 
rithmétique est à moitié fait, 
C'est jei qu'il faut oublier Su- 
zanne et songer à la leçon de 
science que vous n'avez pas bien 
récitée hier ,,, ! Qu'est-il donc 
arrivé? L'enthousiasme des pre- 
miers jours a disparu, Les sou- 
liers, lé sac d'école et les livres 
neufs ont perdu de leur charme, 
Jusqu'à l'institutrice qu'on bou- 
de parce qu'elle a donné une 
mauvaise note, C'est la routine 
qui reprend, Apprendre par 
coeur, faire un devoir, dessiner 
une carte, Que tout cela est en- 
nuyeux ,,, Dire qu'à la TV on 

asse un si beau programme que 
es grands, eux, peuvent regar- 
der! 

Allons donc, Secouez-vous, 
Oubliez-moi cette TV, retrouvez 
votre enthousiasme et remettez- 
vous à l'étude, Si vous avez de 
la difficulté à apprendre, c'est 
probablement parce que vous ne 
comprenez pas la leçon, Avez- 
vous écouté la Soeur quand elle 
expliquait? Gageons que non! 
Et vous êtes bien punis, Mettez- | 
vous ça dans la tête; une leçon 
bien comprise est À moitié ap-| 
prise, Si vous ne comprenez pas | 


apprendre vos leçons et à faire 
vos devoirs 

Il y a bien un autre problème 
L'arithmétique par exemple que 
vous trouvez ‘bête parce que 
les chiffres sont trop compliqués 
[Quand vous avez envie de tout 
planter là, songez donc que si 
tous les écoliers avaient fait cela 
avant vous, il n'y aurait pas de 
télé ision, de maisons Mouernes 
de jeux de mécano, de belles au 
tomobiles, ete 

Et toi, Jean, tu n'aimes pas 
| l'histoire des dates, des noms 
des endroits à n'en plus finir 
C'est beaucoup trop difficile à 
retenir tout çn, Et à quoi ça mt 
servira-t-il? Voilà lon opinion? 
Cousine Josette, elle, te dit que 
même si lu as de la difficulté 
à retenir, applique-loi bien, élu 
die fort, ne lâche pas, Tu verras 
tu seras fier plus tard d'avoir ap 
pris tout cela, Sans doute, tu au 
ras la chance de voyager quand 
tu grandiras, Tous ces noms, ces 
dnies, ces endroits mentionnés 
dans lon histoire te reviendront 
| facilement à la mémoire et le 
| voyage sera beaucoup plus inté 
lressant, Crois-mol, cousine Jo 
selte en a fait l'expérience 

Le catéchisme, le vocabulaire, 
la grammaire, la science 
toutes ces choses à faire rentrer 
dans une cervelle de 10, 12, 14 
[ans, Evidemment, c'est difficile 
{Mais écoutez-moi bien, Je vais 
|vous dire quelque chose qu'on | 
vous a déjà dit, mais que vous 
oubliez vile ou que vous ne vou 
lez pas croire ... Les heures que 
vous passez à étudier sont les 
heures les plus précieuses de vo 
tre vie, Les missionnaires quit 
tent tout pour aller très loin en- 
seigner le catéchisme aux païens 
Vous voyez comme c'est impor 
{tant Si vous mettez tout votre 
coeur à bien étudier chaque jour 
quelques réponses de catéchis 
me, le bon Dieu vous récompen- 
sera, Vous comprendrez pour- 
{quoi il faut penser à Dieu avant 
tout et vous n'aurez pas de dif- 
ficulté à faire les sacrifices né- 
cessaires pour Lui plaire 

Passons à la grammaire et au 
votabulaire, Les règles, les ver 
bes, l'orthographe. Yves, Lucille, 
André, voilà des élèves bien dé 
couragés qui ne comprennent 
pas, où qui ne veulent pas com- ! 


| der 


| hommes 


Le 


hommes 
grands 
au 


qui n'est pas si loin quand même 
il n'y avait pas de TV, 8i vous 
saviez comme c'est plaisant de 
rencontrer du monde et de sa 
s'exprimer dans un langage 
sans faute, Je auis sûre que vous 
admirez Vos compagnons qui #4 
vent bien écrire et bien parler 
si pour ‘faire les 
fins" riez de leurs belles 
phrases parfois, vous les enviez 
Eh bien! faites comme eux, Ap 
pliquez-vous à l'étude de la 
grammaire francaise et anglaise 
Vous serez les premiers à y ga 
gner et à être fiers 

Tout à l'heure j'ai mentionné 
la science, Voilà quelque chose 
de passionnant, Ne vous conten 
tez surtout pas d'apprendre de 
longues descriptions que vous ré 
citerez tout d'un souffle, C'est 
bien là la meilleure manière de 
se décourager soi-même, Plutôt, 
si le chapitre que vous devez lire 
et étudier parle de fleurs ou de | 
plantes, pourquoi en retournant 
chez vous après la classe n'iriez 
vous pas en cueillir quelques 
unes pour les examiner? 
même chose pour les petites bé 
tes, Evidemment, n'allez pas 
faire peur à vos soeurs avec des 
souris et prenez bien garde de 
ne pas salir la maison! 

Retenez bien ceci, mes petits 
amis. Le bon Dieu veut bien ai 
le monde et lui donner de 
grandes choses, mais pour ça il 
faut que les hommes apprennent 
à se servir de ces choses qu'il à | 
mises à leur disposition pour en | 
faire des commodités, El les | 
de demain seront les 
écoliers d'aujourd'hui, Et je suis 
certaine qu'il n'y a pas un petit 
&ars ou une petite fille qui va à 
l'école qui refusera d'étudier 
bien fort aujourd'hui pour qu'en 
semble vous accomplissiez de 
belles choses, quand vous rem- 
placerez Vos papas et vos ma- 
mans, Le bon Dieu vous a mis 


voir 


vou 


n 


{sur la terre, c'est parce qu'il a 
besoin de vous 


| 
Et si maintenant | 
vous devez étudier bien fort, | 
est qu'il veut que vous puissiez | 
travailler pour vos frères, les | 
quand vous serez 
Demandez tous les jours | 
Saint-Esprit et à lu Sainte | 
Vierge de vous aider, Vous allez 


voir, vous serez plus courageux 


Cousine JOSETTE 


Grand-papa Massey fait visiter 


le zoo à ses petits-enfants 


QUEBEC — Son Excellence|lard, assistant-secrétaire du gou-|ceaux de viande et les phoques 


le gouverneur-général du Cana- 
da, M. Vincent Massey, a réitéré 
une visite qu'il avait faite in- 
cognito l'année dernière au Jar- 
din zoologique de Charlesbourg. 

En bon grand-papa, il y 
emmené ses trois petites-filles, 
Jane, 10 ans, Eva, 9 ans, et Su- 
zan, 7 ans, C'était pour les fil- 
lettes une dernière journée de 
vacances en compagnie de leurs 
parents et de leur illustre grand- 
père, avant de rentrer à Ottawa 
où. elles vont poursuivre leurs 
études, 

Les fillettes, enfants de M, et 
Mme Lionel Massey, fréquentent 
le couvent des Soeurs de Ste- 
Jeanne d'Arc dans la capitale ca- 
nadienne, où elles apprennent 
notamment le français. 

Leur visage s'est éclairé d'un 


large éclat de rire à la vue des! 
qui, ! 


deux chimpanzés du 00 
aurait-on dit, ont multiplié ca- 
brioles et grimaces pour amuser 
leurs distingués visiteurs. 
Habillées toutes les trois de 
façon identique, les trois petites- 
filles de M. Massey se sont pen- 
chées avec beaucoup de candeur 
sur les petits animaux apprivoi- 
sés du ‘zoo des enfants”, une 
partie réservée à des bébés-che- 
vreuils, de jeunes chèvres et un 


tout petit mouflon qui gambadent | 


autour des visiteurs et se lais- 
sent caresser comme l'on ferait 
d'un gros ours de peluche, 


Le représentant de la Reine 
au Canada s'est aussi d'ailleurs 
laissé attirer par le charme de 
ces douces petites bêtes, Mais 
l'on devinait sa joie de grand- 
père à se tenir derrière ses pe- 
tites-filles pendant que celles-ci 
abandonnäaient toute hésitation 
pour faire 
sance avec les petits animaux à 
fourrure brune tachetée de blanc. 


M. Massey s'est déclaré en- 
chanté de sa visite au 200 et a 
pris un intérêt particulier aux 
multivles espèces d'oiseaux. Il a 
rappelé avoir déjà visité le jar- 


din zoologique de Charlesbourg, | 


d'une facon officielle, il y a trois 
ans, et il s'est particulièrement 
lu à noter les nombreuses amé- 
jorations qui y ont été apportées 
depuis ce temps. 


Le directeur du z00, le Dr J.- 


À. Brassard, a servi de cicerone | 


au gouverneur-général à travers 
les allées ombragées du jardin 
dont quelques-unes se teintent 
déjà des rouges et des ocres de 
l'automne. 


En outre de ses petites-filles, 
M, Massey était accompagné de 


a | 


lus ample connais- | 


général et l'aide-de- | 


verneur 
camp Gilles Morin. 

Au cours de sa visite d'une 
heure, M, Massey a pu voir les 
fauves se nourrir de gros mor- 


MONTREAL -— Sous les aus-| 
pices de la J.0.C,, des congrès de 
chefs et des fins de semaine d'é- | 
tude vont préparer la Semaine 
nationale des Jeunes Travail-| 
|leurs, du 21 au 28 septembre, 

Une série de congrès de chefs 
et de fins de semaine d'étude de | 
la J.O.C.F, et de la J.0.C, qui 
se sont tenus depuis la mi-août, | 
vient de se terminer, Près del 
750 chefs fédéraux et locaux de} 
la J.O.C. se sont groupés dans | 
une vingtaine de congrès: ils re- 
présentaient 14 diocèses et’ 35] 
villes du Québec et de certaines 
parties du Nouveau-Brunswick. 

Les jocistes y ont étudié les| 
résultats du programme social! 
d'étude et d'action de l'année 
qui vient de s'écouler, Il por- 
tait sur l'utilisation que les jeu- 
nes travailleurs font de leur ar- 
gent. Ils y ont aussi préparé l'or- 
ganisation de la Semaine natio- 
nale des Jeunes Travailleurs, On 
a fixé des objectifs précis pour 
l'année qui s'en vient: nouveaux 
milieux à organiser, techniques 
à parfaire, objectifs spirituels, 
La J.O.C,F, a abordé aussi les 
| programmes social et religieux 
de l'an prochain qui porteront 
sur la place que les chrétiens 
font au corps dans leur vie et 
sur la dévotion des militants en- 
vers la sainte Vierge. 

Au début de l'an dernier, à 
| 
Î 


jocistes ont étudié comment les 
jeunes répartissent leur salaire 
et défraient leur pension, leur 
lentretien, leurs loisirs, leurs 
sorties, les dons, Une enquête 
statistique a été lancée sur un 
plan national pour cerner le plus 
exactement possible la situation. 
Des groupes ont entrepris auprès 
des jeunes une campagne pour | 
favoriser l'utilisation d'un “bud- | 
get” des jeunes travailleurs et 
| travailleuses. 

C'est en travaillant sur ce pro- 
| blème qu'on s'est aperçu que les 
| jeunes travailleurs qui ne rece-| 
|Vaient pas de paye devenaient 
ide plus en plus nombreux: le 
{fléau du chômage s'abattait sur 
la classe ouvrière et les. jeunes 
en étaient les premiers frappés. | 


son fils, M, Lionel Massey, et 
de l'épouse de ce dernier. On| 
remarquait aussi M, Guy Robil- 


Une autre enquête statistique a | 
été lancée dans les 20 villes de| 
la province où la J.O.C, a sus-| 


Une Semaine nationale 
des Jeunes Travailleurs 


|enquêéte faite auprès des milliers 


avaler d'un trait les petits pois- 
sons que leur jetaient des gardes, 


M. Massey séjourne à sa rési- 
dence de la Citadelle jusqu'à la | 
fin du mois, | 

| 


cité la formation d'associations | 
de jeunes chômeurs destinées à 
apporter des éléments de solu- 
tions à leurs problèmes et à é- 
veiller les jeunes sans-travail à 
leurs responsabilités, Ce fut la 
plus riche enquête-campagne réa- 
lisée par le mouvement depuis; 
plusieurs années, 

‘Mariés à crédit, foyers mal! 
pris”, tel était le slogan popu-| 
laire qu'on a retrouvé dans tou- 
tes les bouches, lors de la Se-| 
maine nationale des Fiancés qui 
s'est tenue du ler au 7 juin 1958, 
Le secteur de préparation au ma- 
riage, secteur aîné de la J,0.C, 
révélait aux jeunes et au publie 
en général, les résultats d'une 


de couples qui suivent les cours 
de préparation au mariage de la 
J.O.C. Les chiffres indiquaient 
que ‘“la finance” devient trop 
souvent la seule porte de sortie 
pour une trop grande proportion 
des fiancés qui arrivent au ma- 
riage sans préparation financiè- 
re suffisante, | 

Toutes ces'enquêtes montraient 
aussi, d'une facon assez évidente, 
le lien qui existe entre les bas 
salaires, ou le chômage et le bas 
niveau scolaire des jeunes tra: 
vailleurs. C'est ainsi que des gars 
et des filles de la J.O.C. ainsi 


“En Première” et présentera 
une oeuvre de Robert Choquet-| 
|te, intitulée “‘Tu lis trop, Ana- 
tole”, 


que des dirigeants des associa- 
tions de jeunes chômeurs, ont 
employé la dernière quinzaine 
du mois de mai 1958 à ‘visiter 
les écoles”, Ils ont tout simple- 
ment exposé l'ensemble de pro- 
blèmes découverts au cours de 
l’année et touchant la situation 
économique des jeunes travail- 
leurs et l’utilisation qu'ils font 
de leur argent, Cette matière ser- 
vira À la préparation de la Se- 
maine nationale des Jeunes Tra- 
vailleurs qui se tiendra du 21 
au 28 septembre prochains. 


Pendant cette semaine, plu- 
sieurs manifestations viendront 
clôturer le travail de l'année et 
porter à la face des jeunes tra- 
vailleurs et de tout le publie, 
les problèmes que cause la si- 
tuation économique des jeunes, 
La J.O.C, en profitera pour lan- 
cer une vaste campagne en fa- 
veur de l'épargne chez les jeu- 
nes travailleurs, 


LA LIBERTE ET 


F 

{}, 

eur chemin 
4 


LE PATRIOTE 


St:Boniface, le 19 septembre 1958 


LA PLUS BELLE HISTOIRE DU MONDE — 48 


JEsUé TOMBE SUR 
LE CHEMIN pu CA 


1, Jésus chomine bien péniblement, dans 


qui s'appelle encore, à Jérusalem, ‘la » 
douloureuse", il tombe lourdement, 


sé pour le faire lever, mais Île se 
s'il arrivera jusqu'au calvaire, 2e 


sol. le croix jusqu'au calvaire, 


demandent 
petit som. 


met ou delû des remparts où sont erueiliés 


les conduomnes, 


Réalisé par la NOCIETE CATI 


AU POST 


Voie! l'horaire d'automne tel! 
que suggéré par le directeur des 
programmes à CBW1I 

Le dimanche 21 septembre 

p.m 
2.00:2,30—A la claire fontaine 
2,30:3,00-—Quatuor (Les Héri 

tiers), quatrième el 
dernier épisode 
3,09-4,00..En Première 

Soirée de chez nous est con 


tremandé pour ce dimanche 
Le dimanche 28 septembre 
p.m 
1,00:1,30—A la claire fontaine] 
1,40:2,00.Soirée de chez nous! 
2,00-4,00..En Première 
Le dimanche 5 octobre 
p.m 
1,30:2,00..Soirée de chez 
2,00-3,00—En Première 
(et chaque dimanche suivant) 
Le samedi 4 octobre 
au samedi 25 betobre | 
am 


nous | 


11,40-12,00Les Olympiques 
12.00-12,30—Rivière Perdue 
p.m, 
12,30: 1,00-—Pépinot 
1,00. 1,30—Kimo 


1,30- 2,00-—A la claire fontaine | 
Le samedi ler novembre | 
am | 


11,30-12,00—Riviére Perdue 

12,00-12,30-Pépinot | 
pm, | 

12,30. 1,00.—Kimo | 


Music-Ha]!l | 


1.00.2.00 
(et chaque samedi suivant) 
P,S Veuillez noter qu'à 
compter du 5 octobre, il] n'y au 
ra qu'une heure et demie de té 
lévision francaise le dimanche 
Par contre à compter du 4 octo-| 
bre, il y en aura deux heures] 
et demie le samedi, À partir ‘du | 
samedi ler novembre, il y aura 
une heure et demie de program 
mes pour enfants, en plus du 
“Music-Hall" d'une heure ! 
La demi-heure perdue le di 
manche est retrouvée le samedi, 


Emission pour enfants 


Le samedi 20 septembre, l'é 
mission pour enfants sera à l'af 
fiche de 12 h. à 2 h. pm. On 
présentera ‘Les Olympiques’, 
“Rivière Perdue”, ‘‘’Pépinot"” et 
“Kimo’', 


A la claire fontaine 
Claire Gagnier accueillera 
l'émission ‘A la claire fontai 
ne” le ténor Jean-Louis Pelle 
rin et le saxophoniste Al Galo 


doro, 


Quatuor 
L'émission ‘Quatuor 
Héritiers) mettra en vedette 
Nini Durand, Jacques Auger! 
Guy Provost, Paul Hébert, Mo- 
nique Chabot, Francois Lavi 
gne, Rolland D'Amour, Ber- 
trand Gagnon, Michelle Lehar 


(Les 


dy, Edouard Wooley, Michel 
Maillot, Roger Label et Yvon 
Leroux, 

En Première 


L'heure du théâtre s'intitulera 


Les téléspectateurs se trouve 
ront en présence d'un curé sym 
pathique et hospitalier qui ne 
résiste pas à la tentation d'é- 
blouir un peu son hôte, Auprès 
du brave ecclésiastique, on ver- 
ra un respectable notaire pré 
nommé Anatole, dont la passion 
pour la lecture menace de pro- 
voquer un drame au village, On! 
fera également connaissance a- 
vec une institutrice bien inten-| 
tionnée, sérieuse et conscien-| 
cieuse à l'excès, mais naïve au 
même point, de telle sorte que 
son encombrante collaboration | 
donnera des sueurs froides au 
notaire et au curé, 

On sait que Robert Chaquette | 
a le don d'intégrer le person- 
nage de second plan dans une 
action dramatique avec une tel- 
le habileté qu'il ne fait jamais 
figure de second violon. | 


| 


| (Anatole) 


| quiniste) 


d'août et le mois de septembre, 


|bles à des colonies moyennement 
|populeuses dès le début de l'au- 


IOLIQUE DE LA BIBLE, 


* L! (1 1 EN 
E CHEWI 
C'est pourquoi 
sonnages de ‘Tu lis trop, Ana 
tole'" composent un ensemble 
homogène qui promet aux tele 
spectateurs une heure de fran 
che gaieté 
"Tu ls 
nterprélée 


tous les per 


trop, Anatole" sera 
par Paul Hébert 
Maurice Gauvin (le 
Schmidt (Béran 
Lebel (Philippe 
Pontbriand), Hélène  Loiselle 
(Graziella Pelletier), Denise 
Proulx (Françoise Jutras), Guy 
Lécuver (Horace Valiquette) 
Pierre Dufresne (Damase Veil 
leux), Yvon Leroux (un bou 
et Jani Pascal (Cé 


curé), Gisèle 
gère), Roger 


nine), 


La comédie de Robert Cho 
quette sera jouée dans des dé- 


lcors de Jacques Pelletier, avec! 
|des costumes 


de Janine Caron! 


Maurice Le Roux, en charge de 
de la “En | 


la supervision serie 
Première’, réalisera le specta 
cle d'ouverture, 

L'équipe des réalisateurs de 


la série ‘En Première" se com- 
pose de Jean Faucher, René Ver 
ne, Paul Blouin, Charles Du- 
mas, Bruno Paradis et Guy 
Beaune, 


Avis 
Nous ne sommes pas respon | 
sables des changements impre:| 
vus qui peuvent être apportés 
à ce programme, 


Notes agricoles 


Les abeilles en hivernement 
ont besoin de miel pur 


Parmi les conditions essentiel: | 
lès aux abeilles én hivernement, 
la Division de l'apiculture, mi- 
nistère de l'Agriculture du Ca- 
nada, mentionne la population 
dense des colonies, l'abondance 
des réserves de nourriture et la 
protection contre le froid, 

Les colonies populeuses sont 
celles qui ont une jeune reine 

un an au plus et qui ont 
pondu durant la dernière partie 

I les colonies fai- 


faut unir 


tomne, afin que les abeilles puis- 
sent se mêler les unes aux autres 
et préparer leur nid à couvain 
d'hiver, 

Les colonies à deux hausses 
À couvain ont besoin d'au, moins 
60 livres de réserves de nourri- 
ture et il faut s'assurer que la 
hausse supérieure en contienne 
une cinquantaine de livres, La 
façon la plus facile d'alimenter 
les colonies à l'automne est de 
placer dans la ruche des rayons! 
de miel müri, Le miel d'automne | 
ou le miellat est peu sûr pour 
l'alimentation d'hiver, Les bon- 
nes réserves se composent de 
miel de trèfle ou de sarrasin, 

Il est bon d'hiverner quelques 
reines surnuméraires, ce qui peut 
se faire en cloisonnant une haus- 
se ordinaire au moyen d'une 
planchette. 

Il vaut mieux hiverner les a- 
beilles dehors à moins qu'on ait 
une cave bien aérée, La tempé- 
rature optimum pour les abeil- 
les en cave est d'environ 35 de- 
grés, Dans l'Est canadien, il est 
impossible de maintenir une 
température aussi basse sans re- 
cours à la refrigération. 

Il faut entrer les abeilles en 
cave après le dernier bon vol de 
nettoyage de l'automne d'ordi- 
naire en novembre. Pour l'hi- 
vernement à l'extérieur, les co- 
lonies peuvent être emballées 
séparément, ou en groupes de 
deux ou de quatre, 

L'emplacement idéal du ru- 
cher doit être protégé du côté 


2, Aus lornqu'ils rencontrent un solide 
ces vues ou sol raboteux, Dons le partage hoysan qui passe por lé, — un certain $i- 
© mon qui revient des champs, — les soldats 
Le bois dcrose son pouvre corps étendu lui commandent d'aider le condamné à porter 


dans la poussière du chemin, Alors le 
dats frappent sauvagement sur cet être épuis bn bout de le lourde plèce de bois, 


| dans le fait que le superstarliner 


| de la fondation de Québec 


|afin 


{la maladie a été soulignée dans 


pu n 


1, leoucoup de 


L'homme prend 


Jésus, Celui-ci leur 


Sons doute octon reconnu Jésus, ce jeune 
prophète qui à guéri tant de malades ot dit 
des paroles si bouleversantes, Voici wa groupe 
de lommes qui pleurent et se lamentent bru: 
vomment, à le mode orientale, sur le sort de 


monde suit le cortège, 


boire, event 


prédit les jours terribles 


de la ruine de Jérusalem, 


De Champlain à de Gaull 
MONTREAL Il 
être plus qu'une 


y A peut 
coincidence | 


transporté le général de 
Gaulle dans sa tournée triom 
phale en Afrique soit précisé-| 
ment celui qu'Air France bapti 
sa du nom de Champlain en cet 
te année du 350e anniversaire 


qui «a 


Nou 
pre- 


la 
du 


père de 
pionnier 


Champlain, 
velle-France 


mier empire colonial français, 
voit son nom étinceler au soleil 
| de cette Afrique à laquelle Île 
chef du gouvernement français 
est allé offrir une formule de 
collaboration pour la formation 
d'une France nouvelle fondée 


dans l'égalité et la dignité des! 
parties contractantes | 
De Champlain à de Gaulle, | 
l'empire français a donc évolué, 
passant de conception colo- 
niale, à ce moment-là générale- 
ment admise, à celle de l'Union 
française qui, après douze an 
nées de tâtonnements, semble 
avoir trouvé sa formule | 
La Compagnie Air France a! 
spécialement équipé l'avion dont 
s'est servi le général de Gaulle 
de lui permettre de pour 
suivre en plein ciel le travail 
accablant qui est le sien, La 
cabine centrale de l'appareil no 
tamment a été aménagée en ap 
partement privé muni d'un ca- 
binet de travail, 


‘A 


nord et du côté ouest; il ne doit 
être ombragé ni en été ni en hi- 
ver et la circulation de l'air doit 
être efficace, 


L'OAA s'attaque 
à la fièvre aphteuse 


Les organismes internationaux | 
ont entrepris d'enrayer, dans! 
l'hémisphère occidental, la fiè-| 
vre aphteuse qui détruit à l'heu- 
re actuelle 25 pour cent des bes- 
tiaux, É 

Lors du congrès interaméri-| 
cain de la production animale 
tenue à Kingston, Jamaïque, les 
délégués de 20 pays et territoi- 
res ont décidé d'engager une lut- 
te sans merci à cette maladie re- 
doutable, 

M. Mario Comejo Merino, di- 
recteur de la production animale 
au Chili, a décrit une méthode de 
culture du virus de la fièvre 
aphteuse sur le tissu des cellules 
du rognon des bovins et des 
porcs. 

Auparavant, on obtenait le vi- | 
rus des bovins malades au risque 
de répandre l'infection, Avec la 
nouvelle méthode, on obtient le 
virus de cellules cultivées arti- 
ficiellement, 

La nécessité urgente d'enrayer 


un rapport à l'effet que le mon- 
de compte sur l'hémisphère oc- 
cidental pour 45° pour cent de 
ses approvisionnements de vian- 
de, de produits laitiers et de pro- 
duits de la viande, 

Une note brève mais signifi-| 
cative a été ajoutée par le Dr 
K. V, L. Kesteven, de l'Organi- 
sation pour l'Alimentation et l’A- 
griculture qui avait organisé l'as- 
semblée en collaboration avec 
l'Inter-American Institute of A- 
gricultural Sciences, 

Selon le Dr Kesteven: ‘‘Tous 
les matins, il y a 100,000 bou- 
ches de plus à nourrir, Nous de- 
vons accroitre la productivité si! 
nous voulons survivre," 

Le bureau de Washington de 
l'OAA a publié des commentai- 
res sur les entretiens qui ont eu 


| se 


| famille 


lieu, 


4, L'usage veut que, pour atténuer les 
soutirences des 


condemnés, on leur lasse 
le rupplice, wa via mêlé de 


myrrhe, sorte de norcotique, Ce brouvage est 
présenté à Jésus qui le refuse, préférent sans 
doute souttris sans atténuution l'abroce up 
plice de le crucitinion. 


(A SUIVRE 


en collaboration avec le Centre de la Bible diocésmin, 


par Jacques LEMOYNE 
Exclusif à ‘’La Liberté et le Patriote’ 


Atout précieux 


de Campanella, 


un entrainement rigoureux 


Les journaux nous ont appris 
une excellente nouvelle, la se- 
maine dernière, Roy Campanel- 


| la, l'homme qui aurait pu chan- 


ger la destinée des Dodgers de 
Los Angeles, a recouvré partiel- 
lement l'usage de ses mains, On 
sait qu'à la suite d'un. accident 
d'automobile, Campanella est 
resté paralysé, Les médecins Jui 
donnaient peut de chances de 
redevenir un homme, normal, 
mais Campanella, armé de son 
courage, lutte de toutes ses for- 
ces pour faire mentir la méde- 
cine, Et la médecine lutte avec 
lui, pour l'aider elle aussi à 
triompher de son mal, 

Si Campanella est parvenu à 
remettre de façon si extra- 
ordinaire, il faut reconnaitre 


{qu'il a eu quelques bons atouts 


de, son côte, Tout d'abord, 
coût des traitements médicaux 
ne l'inquiète pas, Les Dodgers 
vont y voir, tout comme ils ont 
vu à assurer le bien-être de la 
de Roy durant sa ma: 
ladie, Du moins, c'est ce que 
les journaux affirment, Mais, 
chose plus importante, Campa- 
nella, à cause du rigoureux en- 
trainement qu'il a toujours sui- 
vi, était en parfaite condition 
physique et mentale pour enga- 
ger la lutte, N'ayant jamais abu- 
sé de la vie, Roy a pu faire 
appel À toutes les sources d'é- 
nergie qu'il avait accumulées au 


le 


| cours de sa carrière, C'est là un 
|avantage sérieux pour un hom: 


me qui doit livrer une bataille 
qui semblait presque perdue à 


| l'avance, 


Il est difficile d'évaluer ce 
que la perte de Campanella peut 
représenter pour les Dodgers, 
Buzzy Bavasi, le gérant géné- 
ral de l'équipe, croit que Cam- 
panella aurait été capable d'ai- 
der le club à faire meilleure 
figure, bien qu'il fasse reposer 
la responsabilité des échecs des 
Dodgers sur les épaules de ses 
lanceurs, spécialement Newcom- 
be et Drysdale, Chose certaine, 
un joueur possédant l'expérien- 
ce de Campanella n'est pas un 
atout négligeable, Souhaitons 
qu'il se remette assez de son ac- 
cident pour pouvoir devenir, un 
jour, le premier instructeur de 
sa race dans le baseball pro- 
fessionnel. Ce serait un honneur 
bien mérité, et Roy ferait cer- 
tainement aussi bien qu'un au- 
tre, et certainement mieux que 
plusieurs autres. 


Bonne nouvelle! 


Les Royaux de Montréal, de 
la ligue Internationale, vien- 
nent dé remporter le champion- 
nat de ce circuit et participent 
actuellement aux séries élimi- 
natoires de la fin de la saison. 
La victoire des Royaux réjouira 
les partisans de l'équipe, sur- 
tout si on songe que le club 
avait terminé la saison en der- 
nière place l'an dernier. Le fait 
que 50,000 personnes de plus 
aient assisté aux joutes de l’é- 
quipe au cours de la saison qui 
vient de se terminer a, lui aussi, 
quelque chose de réjouissant, 
mais la meilleure nouvelle est 
celle qui veut qu'Emile ‘“Butch” 
Bouchard, le président de l'é- 
quipe, ne sera pas obligé de se 
pendre dans sa cave. 


Din geñt-oiguis BISCUITS CHOCOLATÉS AUX FLOCONS 


RP LS TS ere 


$ $ 
ï 
{ ÿ 
| | 
1 Mesurer dans un bol et écraser 
; légèrement 
|  2tasses de flocons Ine 
Ajouter de mais : 
1 tasse (6 ox) de par- : 
celles de chocolat , $ 
mi-sucré 3 


Mesurer dans le tamis 


ou 14 tasse farine à 


Tomiser sur les flocons de 


mois, mêler légèrement, Dé- 
faire en crème 


RE AR SV NN EP A Sp 


1 tasse de farine À 1 oeuf 


tout-usage lamisée 


pâtisserie tamisée 
1/4 €. à thé Poudre 
à Pâte ‘Magic’ 
Va €. à thé de sel 


nant avec 


de lait 


| 


34 tasse shortening 


orporér peu à pau 

%4 tasse sucre granulé : 

34 tasse cassonade 
légèrement pressée 


à Ajouter en battant 


| Ajouter en remuant 
1 €. à thé de vanille 


Ajouter les Ingrédients secs ou 
mélange crémeux, en alter 


3 c. à table (env.) 


pour faire une pâte molle, 


Ü modéré, 350°, de 10 à 
min, Donne 4 douzaines. 


que la 
meilleure 


{ Verser por pelites cuillerées 
* bien espacées sur des tôles à 
© biscuits graissées,; aplatir avec 
: le fond d'un verre couvert 
d'un linge humide. Cuire à four 


Pour révsbie 
à tout coup, 
n'employez 


DE 


12 


Il aurait fallu une corde s0- 
lide pour pendre le sympathi- 
que Bulch, mais la chose ne sera 
pas nécessaire, Bouchard avait 
déclaré au début de l'année: ‘Si 
les Royaux terminent en der- 
nière place, cette saison, je 
vais me pendre haut et court 
dans ma cave’, Quand on con- 
nait la détermination de Bou- 
chard, on ne peut que trembler 
à l'idée de ce qui serait arrivé 
si,,, mais rien de fâcheux n'est 
arrivé, Les Dodgers ont certai- 
nement eu vent de l'affaire et 
dans cette organisation, on n'ai- 
me pas les ‘’pendus de la mai- 
son”, Félicitations donc à Emile 
Bouchard qui a donné un club 
gagnant à Montréal. Gageons 
que ses services vont être pas- 
sablement recherchés ailleurs, 
dans le monde du baseball, et 
qu'on va s'informer souvent de 
sa formule magique, 


Parlant de l'augmentation des 
assistances, Bouchard à remar- 
qué que si le temps s'était main- 
tenu au beau, au lieu de rester 
à la pluie, l'augmentation aurait 
été sans doute doublée, Ce sera 
probablement pour fa saison 
prochaine, Un autre fait, qui mé- 
rite d'être souligné, semblerait 
expliquer cette augmentation. 
“Nous avions un meilleur club, 
c'est entendu, mais bien des per- 
sonnes ne veulent plus être pri- 
ses dans les embouteillages de 
la fin de semaine, Ces gens res- 
tent à Montréal et ils assistent 
au baseball en plus grand nom- 
bre le dimanche et le samedi", 
{a-t-il expliqué. Il est grand 
temps que l'hélicoptère devien- 
ne à la mode, pour sauver les 
citadins! Mais ji] ne faudra pas 
compter sur Butch pour popu- 
lariser ce moyen de locomotion, 


Encore la télévision 


Les Giants de San Francisco 
viennent d'annoncer qu'ils per- 
mettront à la compagnie Skiat- 
ron de téléviser leurs joutes de 
baseball en circuit privé. Ceci 
veut dire’ que pour la somme 
de 50 sous les amateurs de base- 
ball de la côte du Pacifique 
pourront suivre les joutes dis- 
putées par les Giants sur leur 
terrain, Faisant des commentai- 
res sur cette nouvelle, Bussie 
Bavasi, des Dodgers, a déclaré 
que son club ne participerait 
pas à une telle entente, La di- 
rection des Dodgèrs préfère voir 
ses estrades remplies que de 
savoir que des milliers de spec- 
tateurs regardent la joute à la 
maison. La direction des Dodgers 
réalise en effet qu'il est préfé- 
rable d'avoir d'abord l'appui des 
foules, avant d'obtenir l'appui 
anonyme des ‘amateurs de sa- 
lon”, 

Il y a aussi d'autres points 
à considérer dans cette affaire, 
Qui empêchera les clubs et les 
lavernes d'offrir la joute gra- 


tuitement à leurs clients” Qui 
empêchera les enthousiastes du 
baseball de se réunir à tour de 
rôle chez un ami et de surveil- 
ler la joute à peu près pour rien, 
tout en buvant confortablement 
les produits du commanditaire? 
Les revenus seront diminués 
d'autant et l'entreprise, qui coû- 
te une fortune, ne sera peut-être 
pas aussi payante en fin de 
compte. 


. Bavasi,affirme, d'un autre cô- 
té, que si ce système devient 
populaire, les mineures en re- 
tireront beaucoup de profits. 
“Ils auront le droit d'exiger la 
moitié des recettes de toutes les 
joutes télévisées pour de l'argent 
sur leur territoire, Ce sera peut- 
être une bonne chose pour cer- 
tains clubs”. 


Quoiqu'il arrive, nous croyons 
que le Téléprompter est une 
meilleure solution, et que la so- 
lution idéale serait de ne don- 
ner qu'une seule joute de base- 
ball sur tout le réseau, un soir 
de semaine. 


En cas d'accident, il faut ar- 
rêter une hémorragie excessive 
en pressant du doigt au bon en- 
droit, Les cours de seco 
donnés par l'Ambulance St-Jean 
enseignent ce qu’il faut faire 
en cette occasion et en d'autres 
cas d'urgence, 


st-Boniface, le 19 septembre 1958 


UN SOIR 


tt te Te + ee © 


NUMERO 29 


— Cet homme est à notre 
merci, reprit le lord et je vais 
vous en donner la preuve, Dun 
can, ajoutast-il, allez dire à M 
Hans Kindermuller que je dé 
sire lui parler; q@'il me retrou 
vera à l'entrée des serres 

Tout en s'adressant à son ser 
viteur, il n'avait cessé d'obser 
ver le visage du Germain; mais 
celui-ci demeura impénétrable 

Tandis que Duncan s'éloignait 
Lord Gleneagle reprit 

Nous allons monter jus 
qu'à la plate-forme, De là vous 
verrez passer votre complice 
J'espère qu'ensuile vous ne dou 
terez plus, 

Kindermuller, fit le vieil 
lard d'un ton dédaigneux, con 
nais pas, Inutile de me déranger 


I] affectait une indifférence 
totale, Lord Glencagle reprit 
d'un ton patient 

— Venez quand même, 1] est 


possible que cet homine ail à- 
doplé un nom d'emprunt, igno- 
ré de vous, Si invraisemblable 
que cela paraisse, on peut l'ad- 
mettre, 
Soit, 
levant 
— fn ce cas, veuillez me sui- 
vre, Sans hesilter une seconde, 
il tourna le dos à son ennemi 
et se dirigea vers la porte, 
Von Kellering emboita le pas 
derrière lui, et l'inspecteur, son 


fit le général en se 


browning à la main, ferma la 
marche 
Une bouffée d'air frais les 


accueillit sur la plate-forme, A 
l'orage de la veille avait suc- 
cédé un temps splendide, A leurs 
pieds, 1e parc lançait, dans trois 
directions, ses allées régulières 
bordées de hautes frondaisons; 
à l'est, la mer élalait ses eaux 
apaisées, d'un vert sombre; le 
soleil allumait maintenant d'u- 
ne lumière douce le belvédère 
où, la veille, Hans s'efforçait 
d'émouvoir Mary Graven,. 


Bientôt, à l'extrémité de la 
pelouse dont le tapis vert repo- 
sait la vue devant la façade nord 
du manoir, une silhouette ap- 
parut et se rapprocha rapide- 
ment, 

— Vous voyez cet homme, fit 
le lord en le désignant du geste 
au général, 

…— ]l me semble l'avoir déjà 
aperçu hier, observa ce dernier 
avec flegme, 

Vous ne contesterez pas le 
connaître, c'est Hans Kinder- 
muller. 

— Comment voulez-vous que 
je me rende compte à cette dis- 
tance? 

Le gentilhomme écossais eut 
un léger haussement d'épaules: 

— Je croyais que vous aviez 
une vue d'aigle, dit-il, D'ici, 
je distingue parfaitement les 
traits de ce jeune homme. 

Von Kellering fixa son re- 
gard cruel sur le visage de son 
ennemi, 

— Alors, faites-le monter. Si 
je ne le connais pas, cela n'a 
aucune importance, et s'il est 
mon complice, ainsi que vous le 
prétendez, je pourrai alors vous 
donner satisfaction. n 

Il souriait, comme s'il tenait 
à sa portée une terrible revan- 
che, Malgré son calme, le lord 
était inquiet. Quelles pensées se 
dissimulaient derrière ce front 
lourd et obstiné? Même prison- 
nier et entièrement à sa merci, 


iSavoureux 


el nourrissants 


La farine de blé entier donne à 


ces petits pains tendres une saveur toute spéciale, 
Si vous cuisez à la maison, assurez le succès de vos 
cuissons avec la Levure Sèche Active Fleischmann, 


Chauffer à ébullition 

1 tasse de lait 
En remuant, ajouter 

3 c. à table de cassonade 

le. à thé de sel 

3 €. à table de shortening 
Laisser tiédir, 

Mesurer dans un grand bol 

V4 tasse d'eau tiède 
En remuant, ajouter 

Le, à thé de sucre granulé 
Saupoudrer le contenu de 

l'enveloppe de Levure Sèche 

Active Fleischmann 
Loisser reposer 10 min, PUIS bien 

“brosser. En brassant, ajouter la 
préparation de lait tiédi, 

2 tasses de farine de blé entier 
at battre jusqu'à cé que lisse. 
Ajouter, en brasant, 

%4 de tasse de farine de blé 
entier 

Liasse (onviron) de farine 
tout-usage tamisée 


Un autre excellent produit de 
STANDARD BRANDS LIMITED 


RPC PT LL LLZLLELLLEELLEL EE LEZ LE LP L'2 LOL D PO RO] 


au lleon de la ol ilerié el L |: PP 


par Georges DEJEAN 


Reproduit avec l'autorisation de laxbociété des Gens de Lettres 


DPPTELEZ LL ZE ZE PELLE RECOURS 


D'ÉCOSSE 


+ ete +. +0 +: + 


+++ 


- 


L 


| le général ne désarmuit pas, Au: 
cune appréhension dans son at 
titude, Cet homme avait, en ré 
lité, un coeur de bronze 
Rien ne m'est plus facile 
que de vous donner satisfaction; 
mails, songez-y, #i à la suite de 
votre entretien avec Kindermul 
ler, je n'obtiens pas que mon fils 
me soit rendu, votre complice 
non plus ne reverra pas l'Alle. 
magne, Vous le perdez en même 
lemps que vous 
Von Kellering redressa sa 
haute taille, 11 prit un air triom 
phant pour répondre 
Et dire que vous m'affir 
miez à Birmingham ne jamais 
céder à la vengeance 
Son ton railleur blessa le lord, 
mais il sut se dominer 
N'ergotez pas, vous com 
prenez parfaitement ce que je 
veux dire, Pourquoi voulez-vous 
parler en particulier à ce jeune 
homme? Pour lui donner vos 
dernières instructions, afin qu'il 
puisse encore nous nuire après 
que vous aurez payé votre dette? 
Estimez-vous que, dans ce cas, 
je serais assez fou pour le lais- 


ser s'éloigner” 

Ce fut au tour du Germain 
de hausser les épaules avec in- 
solence, 


Comme vous avez peur de 
mol, dit-il, cela me fait plaisir, 


Lord Gleneagle ne répondit 
pas, Le piège était trop gros- 
sler, Accuser le moindre dépit 


eût enchanté l'autre, et puis, peu 
lui Importait ce que la vanité 
ouvait suggérer à cet ennemi 
Tmoinesble Cependant, après un 
court silence, il observa: 


PETITS PAINS en BOURSES au BLÉ ENTIER 


- Je vais donc vous mettre 
en rapport, Kindermuller et 
vous, Notez que\j'ai la certitude 
qu'il est votre complice, 11 «a 
été vu hier, fuyant avec vous, 
Au surplus, vous ne doutez pas 
que nous soyons renseignés, Je 
n'ai nul besoin de vous dire 
pourquoi il n'est pas encore ar- 
rêté, À ma place, je suppose que 
vous eussiez agi de même 

Une lueur sarcastique passa 
dans les prunelles de von Kel- 
lering: 

…— Si je vous disais que ce 
jeune homme est innocent, vous 
penseriez qu'il est coupable et 
que je veux le sauver, Si je le 
reconnais pour mon complice, 
vous vous méfierez encore, De 
toute façon, j'aurai plaisir à 
m'entretenir avec un compatrio- 
te si c'en est un effectivement, 

— Soit, fit le lord, votre sou- 
hait sera exaucé, En attendant, 
regagnez votre logis, Sur un sl- 
gne de lui, l'inspecteur invita 
le général à reprendre l'escalier 
de la tour. Arrivé vers la pre- 
mière marche, celui-ci se retour- 
na et jaugea du regard les deux 
hommes qui le surveillaient, Le 
policier comprit sa pensée et 
releva le browning dont le ca- 
non était dirigé vers la dalle, 
Résigné, von Kellering reprit le 
chemin de sa prison, 

. 


Par la porte-fenêtre ouverte 
sur la terrasse, parvenait le 
chant des oiseaux, Le lord a- 
vait toujours été sensible à cet- 
te musique qu'il qualifiait de 
céleste, ‘Leur pépiement joyeux, 
disait-il, est une preuve de 
l'existence du Créateur”, 

Pour l'instant, il relisait le 
résumé de son entretien avec 
le général dans la tour. 

…— Comme l'espoir est tenace 


Renverser la pâte sur une planche 
enfarinée; pétrir jusqu'à élasticité. 


Déposer dans un bol graissé. 
Groiser le dessus, Couvrir, Lais- 
ser lever. au double du volume, 
env. | h! 4, dans un endroit 
chaud, à l'abri des courants d'air. 
Abaltser avec le poing. Renverser 
sur la planche enfarinée; pétrir 
jusqu'à ce que lisse. Couper la 
pôte en 24 morceaux égaux et 
les façonner en boules lisses. 
Abaisser chaque boule en un 
ovale de 24" x 3%4°. Les replier 
sur le travers. Dépoter, en les 
espaçant bien, sur des plaques 
gralsées; sceller légèrement les 
bouts, Graisser les dessus, Cou- 
vrir. Laisser lever au double du 
volume, % d'h. env. Cuire à four 
chaud, 400°, de 15 à 20 min, 
Donne 2 douxaines, 


au coeur de l'homme, pensait-il 
Jde suis convaineu que von Kel 
lering se moque de moi, qu'il 
me tlrompera jusqu'au bout, et 
néanmoins, j'en suis réduit à 
faire toutes ses volontés, à bou 
leverser tous mes plans parce 
que j'entrevois, au bout de tout 
cela, comme une fragile possi 
bilité de retrouver Allan 

Un léger heurt à la porte, C'é 


tait Duncan 
Monsieur Kindermuller est 
là, Votre Seigneurie, dit-il, 


Qu'il entre! | 
L'intendant s'effaça pour lais 
ser passer le jeune homme, Ce 
lui-ei mailtrisait mal une sourde 
émotion, Pourquoi le lord l'a 
vait:il fait appeler à l'entrée 
des serres, où ne se trouvait 
pas? Et pourquoi, sans la moin 
dre explication, le mandait-il à 
présent dans son bureau? 

De la main, l'oncle de Mary 
lui désignait un siège, 11 éluit 
calme, comme à l'ordinaire, mais 
sa physionomie semblait plus 
grave, Le regard, bien que cour 
lois, avail quelque chose de vo 
lontaire et de distant, Hans le 
sentit, plutôt qu'il ne le cons 
talat 


Monsieur Kindermuller, fit 
Lord Glencagle, j'ai jugé utile 
de vous mettre au courant de 
certains faits qui, sans vous con 
cerner personnellement, offri 
ront à vos yeux quelque intérêt; 
du moins, j'ai tout lieu de le 
croire | 
"Vous savez où ne Savez pas 
que durant plusieurs années j'ai 
eu à m'occuper de la répres- 
sion de l'espionnage en Grande 
Bretagne, J'ai eu, de ce fait, à 
surveiller les agissements d'a 
gents étrangers, parmi lesquels 
un certain nombre appartenait 
à votre pays | 
“Ma mission m'a ainsi con-| 
duit à recourir, maintes fois, à 
des mesures, qu'en tant que ei 
toven allemand, vous pouvez 
difficilement approuver; mais 
que vous jugeriez sans doute 
fort naturelles et légitimes si 
elles avaient été prises en Al: 
lemagne à l'égard de person- 
nes suspectes d'espionner con 
tre votre pays." | 
Hans eut un geste étonné 
Je ne vois pas où 
voulez en venir, dit-il, 


vous 


Le ton calme du lord lui fit 
une profonde impression, 

- À ceci: il y a quelques 
jours, nous avons arrêté un des 
chefs germains qui s'efforcent 
de maintenir et de développer 
sur notre territoire, tout un ré. 
seau d'indicateurs fort bien sty- 
lés dont nous ne pouvons tolé- 
rer plus longtemps l'activité, 
Cet homme, que je détiens pri- 
sonnier ici même, ne se fait au- 
cune illusion sur son sort. Je 
lui ai demandé de me livrer ses 
complices, C'est mon rôle, Je 
dois lui rendre cette justice qu'il 
n'y est pas le moins du monde 
enclin, Toutefois, il serait dis- 
posé à me donner quelques ren- 
seignements dont je ne puis en- 
core apprécier l'importance, à 
la condition que je lui ménage 
un entretien avec l'un de ses 
compatriotes. 

Le lord marqua un temps de 

silence, I1 scrutait de ses veux 
perçants les traits du jeune hom- 
me, mais il n'y nota aucune émo- 
tion apparente, 
Vous n'avez pas songé à 
moi pour cela, dit-il avec viva- 
cité, Ce rôle ne me conviendrait 
guère, Je m'étonne même que 
vous puissiez me le proposer, 

…— Dites-vous qu'il s'agit d'un 
compatriote, observa paisible- 
ment Lord Gleneagle, Quoi que 
vous pensiez de cet homme, il 
a cru agir dans l'intérêt de l'Al- 
lemagne, Je suis convaincu que 
ce ne sont ni la cupidité, ni au- 
cun sentiment vulgaire, qui l'ont 
poussé à risquer sa liberté, et 
peut-être sa vie, pour se com- 
porter ainsi qu'il l'a fait, Sans 
doute veut-il adresser un mes- 
sage à quelqu'un qui lui est cher, 
Vous pourriez lui rendre ce ser- 
vice, Mon estime pour vous n'en 
serait pas diminuée. 

Hans eût donné beaucoup 
pour pouvoir s'enfermer dans 
sa chambre et y méditer sur ce 
qu'il venait d'entendre, Le gen- 
tilhomme écossais lui disait-il 
toute la vérité?’ Ce n'était pas 
certain, bien que le désir du 
général de lui parler parût na- 
turel au jeune homme; mais 
comment s'y était-il pris pour 
révéler au lord qu'il connais- 
sait sa présence au château, sans 
attirer des soupçons sur lui? 


L'idée d'une trahison ne lui} 
vint même pas, Dans quel but 
celle-ci d'ailleurs? Libre, il pou- 
vait tenter à nouveau de sau- 
ver son oncle, S'il n'y parvenait 
pas, il serait du moins encore 
utile à la cause. N'avait-il pas 
promis de remplir sa mission? 

Kindermuller ne répondant 
pas et paraissant s'interroger, 
Lord Gleneagle reprit: | 

— Je conçois qu'étant mon 
hôte, il vous répugne d'acquies- 
cer au voeu d'un homme que 
les circonstances m'obligent à 
traiter en ennemi: mais, dès 
l'instant que je vous le deman- 
de moi-même, vous devez éloi. 
gner tout serupule de votre es- 
prit. 

Il se tut cessant d'observer 
Hans. 11 jeta un coup d'oeil sur 
le parc, par la fenêtre entr'ou- 
verte. Au-delà de la terrasse, les 
hautes frondaisons s'agitaient 
faiblement sous la brise venue 
du large. Un oiseau au plumage 
gris, à la tête entourée d'une 
collerette noire, se posa, un ins- 
tant, sur la balustrade et s'en- 
vola, / 

Le jeune homme parut sortir 
de sa torpeur. 

— S'il en est ainsi, dit-il, j'ac- 
8 Disposez de moi, à votre 


Duncan tira les verrous, ou- 
vrit la porte et s'effaçca pour 
laisser passer Kindermuller. 

— C'est ici, Monsieur, 

Derrière eux, l'inspecteur 
montrait sa haute stature, Lord 
Gleneagle, certain d'être bien 
renseigné sur ce ‘1m allait se 
passer, avait décidé de ne pas 


amais faire exactement ce que 


'adversaire attend de vous, pen:| Envoyez votre commande à: 


sait-il. Von Keller est per- 
suadé que je serai présent à cet- 
te rencontre, Mon abstention le 
décevra et, peut-être, jugera- 


t-il que j'y attache peu d'im- {non à Winnipeg} votre règne sous tous les cieux. 
portance, C'est préférable, lisib ‘Je numéro du pas Thérèse DALLAIRE, 
Ho, la randeur, votre nom « (La Famille) . 


(A suivre) 


démonstrations 


Grandeurs: 2 à 8 
assister à la confrontation, Nel|(Paiement en monnaie seulement, les 


LAMLIBERTE:ET LE PATRIOTE 


j 


L'arrangement des fleurs 


il 
important qu'une jeune fille sa- | de bois flottant, de vieux métal 
che faire l'arrangement des!et d'une foule de choses comme 


‘ ‘ 
Au Japon est tout aussi! Au Japon, nous nous servons 


fleurs, que de faire la cuisine." 

C'est ce que nous disait Mille 
Saikoh Ogawa, spécialiste dans 
le maniement des fleurs à To 
kyo, au Japon, qui donne des 
de ce gracieux 
art oriental à la Baie d'Hudson | 
pendant la Foire d'Importations 
Mondiales du 11 au 20 septem- 
bre 

“Il me surprend beaucoup, 
dit-elle, de voir le peu d'inté- 
rêt qu'ont les Canadiennes à fai- 
re l'arrangement artistique des 
fleurs, car pour nous, c'est véri- 
tablement un art, tout comme 
la peinture ou la danse, Nous 
avons partout au Japon des éco- 
les où l'on enseigne aux jeunes 
filles cette délicate et fascinante 
occupation." 

Cet art, en effet, qui est pra- 
tiquement une religion chez les 
Japonais, date du 15e siècle au 
moins et fut toujours une cou- 
tume traditionnelle qui se trans- 
met d'une génération à l'autre, 
Seulement, à venir jusqu'en 
1926, il s'agissait surtout d'une 
tradition classique qui consistait 
surtout à décorer dans les mai- 
sons japonaises, la ‘‘’Tokonoma 
— salle spécialement réservée à 
la décoration des fleurs, On"n'y 
entrait que pour des occasions 
spéciales, telles que réceptions 
de visiteurs, Un coussin placé 
par terre faisait face à la dispo- 
sition des fleurs, puis on pou- 
vait y voir aussi des tableaux et 
calligraphies japonaises fixées au 
mur, On devait tout admirer sans 
rien toucher! \ 

Mais depuis l'établissement de 
l'école ‘Sogetsu' par un grand 
artiste-décorateur, ‘‘Sofu Teshi- 
gahara'', qui inspira l'art moder- 
ne dans l'arrangement des fleurs, 
on voit des fleurs dans toutes 
les différentes salles de la mai- 
son, dans les bureaux d'affaires 
aussi, bref un peu partout, Et 
non pas seulement dans un en- 
droit fixé, mais sur les étagères, 


|ça, C'est surprenant ce 
|peut faire avec très peu, re- 
|marque Mlle Ogawa qui, char- 


imprimé bleu et blanc, s'empres- 
se de nous répondre que oui, 
ses petits souliers, appelés ‘'Zo- 
ri, sont très comfortables, et 


tis et faits exprès pour laisser 
passer la courroie de sa chaussu- 
re, sont des ‘tabi'', et le beau 
ceinturon jaune, qui remonte la 
taille de son joli ensemble orien- 
tal, est un ‘'obi', 

Pour en revenir aux fleurs, 
toutes ces dames, qu'elles s'y 
connaissent ou non, auraient in- 
térêt à voir comment Mile Oga- 
wa fait ressortir le caractère des 
fleurs, non pas en se servant des 
fleurs ‘‘en masse’, mais en utili- 
sant chaque partie de la fleur à 
partir des boutons jusqu'aux ti- 
ges et feuilles, Elle peut même 
créer des arrangements qui vous 
feraient l'impression de person- 
nages sculptés, 

RITA, 


La mode, cet automne, se pa- 
re de gais coloris -— et les tons 
de bleu-vert sont à l'avant-garde, 

L'intérêt pour les lignes nou- 
velles continue, La popularité 
des styles ‘blouson’, h trapèze 
modifié, des lignes floues sem- 
blent assurée, ,. 

Mais les nouveaux tons vi- 
brants semblent avoir fixé l'at- 
tention du public. Les dessina- 
teurs et les acheteurs semblent 


ils ne le furent jamais, 
L'étonnant mélange bleu-vert 
continue de se faire des adeptes. 
Introduite au printemps dernier, 
cheminées, tables, bureaux et|cette combinaison de couleurs, 
même aux entrées de maison. longtemps évitée, fut faite de 
Mile Ogawa démontre claire- | façon à ne pas être désagréable 
ment dans ses séances qu'il n'est! mais à flatter, Quelque soit son 
pas besoin de dépenser des som- | teint, la beauté de toute femme 
mes exorbitantes pour fussir | peut être rehaussée par une des 
un bel arrangement de fleurs.! nombreuses combinaisons de 
Elle-même se sert de fleurs ar-|bleu-et-vert, 
tificielles et façonne artistement, Les catalogues de septembre 
avec un bout de branche, des |des plus grandes compagnies de 
feuilles vertes, un brin de ver- | patrons mettent en évidence les 
dure, des peus pierres, des dé- | cinq premières gagnantes du ré- 
corations à faire rêver, cent grand concours de couture 
ot RG An D'ETAT EE — | Singer — parmi lesquelles trois 
| personnes fabriquèrent leurs piè- 
|ces gagnantes dans des tissus de 
{tons bleu-vert, Durant ce con- 
| cours, les concurrentes furent ju- 
gées tant sur leur choix de cou- 
| leur et de style que sur leur ha- 
| bileté de couturière, 
| Parmi les autres coloris très 
| populaires, il faut mentionner 
les tons d'émeraude, de rubis, 
|de topaze, Le noir est comme 
toujours un des favoris. 
| Mises en évidence par la nou- 
|velle popularité des bleu-vert, 
{les combinaisons de turquoise et 
d'aqua, d'émeraude et de bleu 


Patron imprimé 


| Prière d'une maman 


| Mon Dieu, que puis-je vous 
offrir ce matin pour vous plaire? 
| Je sais que rien n'est plus digne 
|de vous que l'offrande du saint 
{sacrifice. Pourtant le bébé me 


qu'on | 


mahle dans un kimono en soie! 


que les courts bas blancs assor-| 


Les tons bleu-vert sont Lou notre santé nous le permet. 
les favoris de l'automne 


intéressés à la couleur comme | 


que les maisons construites sous 
le régime de la Loi 
LL L4 LJ 


Les données du problème 


En même temps que la popu 
lation du pays s'est accrue, il 
s'est produit une migration con 
tinue de la population des ré 
&ions rurales vers les villes et! 
les cités, À mesure que les fer 
mes sont devenues plus mécani- | 
sées et que le Canada s'est in 


Q. — Pourriez-vous me dire 
s'il est de mise pour une jeune 
| fUæ de 24 ans de donner un 

cadeau à son directeur spiri- 
tuel à l'occasion de Noël, Si 
oul, quel genre de cadeau me 
suggérez-vous? Je vous remer- 
cie de vos bon conseils, 

QUI VEUT BIEN FAIRE, 

R, Afin de vous donner une 
réponse sûre, j'ai consulté deux 
autorités contemporaines en spi- 
ritualité, Toutes deux s'accor- 
dent à dire qu'il ne convient pas 
de faire de tels cadeaux, sauf 
celui d'une prière silencieuse et 
cachée au destinataire, 


» . 


Simples précautions 
Toujours se rappeler au cours | 
{de la mise au point d'automne 
qu'il existe une possibilité d'in- 
cendie par suite d'une défectuo- 
sité dans le système de chauffa 
ge, On doit examiner les tuyaux 
à fumée pour voir s'il ne s'est 
pas produit de la corrosion au 
cours des mois d'été, Lorsque les 
tuyaux sont mal ajustès entre 
eux, il faut les assujettir de fa- 
con appropriée, Lorsqu'ils sont 
FoUI1Ids ou trop amineis par l'u- 
sure, il est sage de les remplacer, | 
Voyez si la cheminée présente 
des briques disjointes et s'il s'y 
trouve des points où la chaleur 


Q. — Lorsqu'on écoute le 
chapelet à la radio, est-il pré- 
férable de se mettre à genoux 


Poge || 
Encore trop peu duslrialine davantage, En 1967,1 fisanx dé surp.upien uu 
deux Canadiens sur trois vi:!des habitations de qualité infe 
Il y à plus de 4,000,000 de 
| * | ( { { valent dans des villes et cités de | rieure, avant que cell ) pu 
à “#7 au AFS ® vu 16 000 âmes et plus, Avant la dé: !gnie puisse oblenir un prêt en 
1 ; é 
he gone In pelle MAISON Un) leennie de 1920, plus de la moi: ! verlu de cet art le la Loi 
ami 1a sus immenses M ps lié de la population vivait sur! d'aide à l'habilation 
4 Apparlements dans gel s'ael di terre On prévoit que « , , n 
, s L des ! 
ce non Plus grandes cik N déplacement vers les villes el Avantages du bungalow 
malsons sont de tous les Ages 1e eil continuera, Un eslime 
Plus d'un million de malsom a | L'avantage du bungulow est 
que d'ici 29 ans 14 population , 
ont été construites depuis la 4 que loutes les pièce ibilable 
urbaine aura doublé, Ces deux 
deuxième guerre mondiale; pur ont sur un même niveau, Etant 
t | | | | tendanct à savoir l'accroilsse: | don: ile 
} 1 ou 10 4 1! 1 1 nn Aucun | 1 
 t sen ya un HA gr pr ment continu et rapide di la | \ 4 Î , uit 
5 n is a { (sauf celui au idu 
qe maisons qui CXISLent aepui population et une urbanisation | { | 
50 à 75 ans, En effet, une maison |"; du sous-s01) le travai lu n 
ii { truit \|plus accentué constituent les! ovère : Maind À 
à ans { | + 10 aligant et 
LU n, A Ste CONEREUIRS BYan principaux points de la #ilua dal . . , 
1900, L'état physique de celle , | v a moins de danger d'accident 
lon du logement au Canada < inc 
ci varie considérablement met | Si vous ave ntention d'agran 
Les plus vieilles maisons v | dir votre maison est uvent 
trouvent dans les régions rura Simple rappel plus facile et moins dispendieux 
les ou autour du centre des cilès l'out groupe de citoyens anti | de rajouter une ou plusieurs pli 
Les nouvelles maisons sont mes dun espril civique qui dé. | ces à un bungulou Le niveau 
tuées dans les banlieues en bor-|sirent, de leur propre initiative, | unique offre plus de possibilite 
dure des agglomérations exis- | aider à satisfaire le besoin de)pour un aménagement dégag 
tantes, ou dans les villes qui ont logements à bus loyers, peuvent! qui crée une impr nn de 
été nouvellement fondées à cau- | former une compagnie de loge-!closité, D'autre part, vous pou 
se du développement de nou-|ments à dividendes limités, Des]! vez avoir à faire face à un pro 
veaux centres miniers et indus: |cercles de bienfaisance, des fon: | blème de chauffage le plan 
triels Acer 0 dations de charité, des groupes! est trop étendu. Un bungalow 
Le coût moyen d'église ou des hommes d'affai: | requiert deux fois autant de toit 
re par exemple, peuvent for-|et de fondation qu'une maison 
La moyenne du coût des Mal: | mer de telles compagnies pour | à deux étages avec la même aire 
ons unifamiliales financées aux | ;épondre aux besoins des pen-|de parquet, Cependant, vous 
termes de la Loi nationale 4 ionnés ou d'autres personnes à | pouvez oblenir un espace hab 
l'habitation s'établit à 813,145 |sevenu limité, Toutefois, les! table d'un peu plus de 1,000 
pour une maison financée au | membres d'une telle compagnie | pieds carrés environ, d'une fa 
moyen d'un prêt de l'Agence doivent prouver qu'il existe dans|con plus économique dans une 
gouvernementale e à 919,322! }5 région des conditions d'insuf-| maison à 14% étage où 2 étages 
pour une maison financée par! 
un préteur agréé, soit une dif | Li $ 
férence de $2,000 et plus 
La majeure partie de cette 
différence dans le coût est attri k A 
buable aux dimensions plus pe ) 
‘ w 1 P 
Utes des maisons construites en POULX / C/ 
vertu de l'entente d'agence, Ce / 
|genre de maison mesure envi-| 
ron 150 pieds carrés de moins! ° 


de l'avis de votre curé, En gé 
néral, lorsqu'on trouve de l'ar- 
gent, des bijoux ou tout autre 
objet dont la grande valeur est 
évidente, il vaut mieux les re- 
mettre à la police, Quand la li: 
mite de temps prévue par la lol 
est passée et qu'on n'a pas ré- 
clamé l'objet en question, on le 


remet à la personne qui l'a 
trouvé 
L L£ LI 
Q. — Une personne qui re- 


çoit la pension des vielllards 

eut-elle mettre en banque 
‘argent qu'elle recoit de ses 
enfants? Merci, 

CHEVEUX BLANCS, 

R. — Si cette personne reçoit 
la pension des vieillards âgés de 
70 ans ou plus, elle peut avoir 


pour la bénédiction? Merel, 
PIEUSE, 
seulement est-il 
agenouiller pour 
Jour 
ors- 


| peut entrer en contact direct avec 
les boiseries de la maison, Pre- 
|nez toutes les mesures nécessai- 
res pour supprimer ces dangers, 


R. Non 
préférable de s' 
la bénédict'on, mais aussi 
[la récitation du chapelet 


Q. — J'ai trouvé un objet 
au mois d'avril et depuis, j'ai 
tout fait pour en trouver le 
propriétaire, Quand pourrais- 
je le considérer comme mien? 


ciel, d'aqua et de pourpre, pren- 
— UNE QUI VEUT ETRE 


nent un nouveau relief, 
| On peut voir sur les comp-| HONNETE, 

trois de tissus À la verge, les R, — Si cet objet n'a pas une 
résultats de ces nouvelles com- | grande valeur, je crois que vous 
binaisons si audacieuses mais en | pouvez en assumer la possession 
même temps tellement réussies. | après avoir fait toutes les dé- 
Il n'est pas surprenant que les |mMarches nécessaires, S'il a va- 
femmes fassent plus que jamais | leur assez considérable, il serait 
[leur propre couture! bon que vous demandiez l'avis 


Des hamburgers à foison! 


Ouvrez la bouche .,, prenez-|avec 14 tasse d'eau; versez sur 
en une grosse bouchée ,,.et vous les boulettes, Couvrez et faites 
conviendrez que ces hamburgers cuire 5 minutes, Remuez de 
sont exquis! Il est vrai que ce temps en temps. Servez sur 8 pe- 
sont des Hamburgers à la Soupe! tits pains ronds grillés, 

Un mélange appétissant de boeuf, La soupe à l'oignon, la soupe 
haché, d’assaisonnements divers | aux tomates et la soupe mines- 
et de soupes condensées, Garnis-| trone font des mélanges intéres- 
sez un petit pain rond grillé de | sants et savoureux pour les Ham- 
ce mélange cuit, et savourez quel- | burgers Spéciaux à la Soupe! 
que chose d'excellent. 


Le travail de la mère 
‘au foyer est considéré 
travail professionnel 


Hamburgers au boeuf 


1% tasse d'oignon finement haché 
1 livre de boeuf haché 
1 boîte (10 onces) de Soupe au 


retient ici, 

Recevez, donc, à Père saint, 
Dieu Tout-Puissant, cette victi- 
me sans tache qui s'immole en 
ce moment dans une église, peut- 
être déserte, Acceptez cette obla- 
tion pour que votre règne arri- 
ve, et que votre volonté soit faite 
sur la terre, 

J'ose vous offrir, en plus, tous 
ceux qui m'entourent, tous ceux- 
là que vous m'aviez confiés: mon 
mari, mes enfants. 

Quand ils rentreront, qui du 
bureau, qui de l'école, mettez 
sur mes lèvres le sourire. 

Et que je vous voie au milieu 

d'eux, pendant que je leur ser- 
virai le repas que mes mains au- 
ront préparé. 
Souvent, quand je fais la les- 
sive, la lassitude étouffe l'éner- 
ge, je pense alors 17 ce petit 
inge vous Sr et ma tà- 
che m'apparait plus \égère. 

Donnez-moi de vous gare 
mon Dieu, dans mon rôle d'épou- 
se et de mère, Unissez mon tra- 
vail à la lourde tâche des mis- 


9023 + 


Numéro du patron: 9023 
Prix: 40e 


timbres, ne sont pas acceptés.) 


Marian Martin Dept. 
La Liberté ot le Patriote, 


60 Front St, West, Toronto, Ont. | je contribueral un peu, à étendre 


sionnaires, Ainsi, de ma cuisine, |] 


Boeuf condensée 

14 cuillerée à thé de poivre | 

14 cuillerée à thé de marjolaine 

14 cuillerée à thé de sel d'ail 
(facultatif) 

Faites dorer l'oignon dans 4 
cuillerée à soupe de pores 
Ajoutez le boeuf haché, faites-le 
rissoler et séparez les particules, 
Ajoutez les ingrédients qui res- 
tent. Laissez mijoter 5 à 8 minu- 
tes. Servez sur des petits pains 
ronds grillés. 


Hamburgers aux champignons 

1 boîte (10 onces) de Soupe 
Crème de Champignons con- 
densée 

1 livre de boeuf haché 

:: tasse de chapelure 

2 cuillerées à soupe d'oignon 
émincé 

1 cuillerée à soupe de persil 
haché 

1 oeuf légèrement battu 

1 cuillerée à soupe de beurre 
Mélangez 14 tasse de soupe 

crème de champignons avec le 

boeuf haché, Ajoutez la chape- 


VIENNE — Le tribunal su- 
prême administratif d'Autriche 
a décidé que le travail accompli 
par la mère au foyer devait être 
considéré à l'égal d'une activité 
professionnelle, Pendant la guer- 
re, une infirmière avait contrac- 
té une maladie, en service com- 
mandé, maladie dont elle res- 
sent encore aujourd'hui les sui- 
tes. La loi sur les pensions d'in- 
validité prévoit en Autriche que 
le montant de la pension est 
fixée en fonction de l'activité 
professionnelle exercée par le 
demandeur avant la mise à la 
retraite, 

L'infirmière, actuellement mè- 
re de famille, introduisit une 
demande de pension d'invalidi- 
té et le tribunal administratif 
d'Autriche vient de la lui accor- 
der. ‘Certes, dit le jugement, le 
travail de la mère au he 
doit pas être considéré comme 
un travail lucratif proprement 


ours, encore plus qu'un sin 
avail de cuisine. Il requier 
libre des bu 


ure, l'oignon émincé, le pqail 
un et l'oeuf légèremen # vu pins, EF DEN 
pi Che my 


fous, sans lui. Il est, 


re le reste 


n'importe qu'elle somme d'ar- 
gent à son crédit dans les ban- 
ques où ailleurs, Si, cependant, 
elle reçoit l'allocation fuite aux 
vieillards nécessiteux qui n'ont 
pas atteint cet Age, il y à certali- 
nes restrictions sur le montant 
d'argent dont elle peut disposer 
et il lui faudrait se renselgner 
à ce sujet auprès des autorités 
provinciales du bien-être, 
. L] . 


Q. — Si on place des jour- 
naux sur des calorifères à eau 
chaude, y a-t-il du danger pour 
le feu, lorsque la fournaise 
chauffe? Merci, — INQUIETE, 


R, — Je ne crois pas qu'il puis- 
se y avoir de danger, 
LL LI LL 


Q. — Depuis près d'un an, 
je suis courtisée par un veuf, 
Je suis veuve depuis cinq ans, 
et cet homme me plait beau- 
coup, Nous songeons au ima- 
riage, Je n'ai pas d'enfant, 
mails lui en a deux: une fille 
mariée et un fils qui se me- 
riera prochainement, Mon a- 
ami me demande de l'accom- 

agner à ce mariage, Devrais- 
e accepter? Je ne voudrais 
pas causer d'ennuis à person- 
ne ni enfreindre les lois de 
l'étiquette. Vos conseils m'ont 
souvent été très utiles dans le 
passé et j'agirai selon vos re- 
commandations, Merci, 

QUARANTE-NEUF ANS, 


R. — Je vous félicite de la dé- 
licatesse dont vous faites preuve 
et vous remercie de vos bonnes 
remarques, Je regrette d'avoir 
dû abréger votre lettre, mais 
comme l'espace à ma disposition 
est limité, cela m'arrive assez 
souvent, Si, comme vous me le 
dites, vous êtes en termes d'ami- 
tié avec vos futurs beaux-en- 
fants, vous pouvez très bien as- 
sister à ce mariage. Il serait peut- 
être bon que vous suggériez au 
père du marié de demander à 
son fils de vous faire adresser 
une invitation personnelle, ou 
de venir en personne, avec sa 
fiancée naturellement, vous de- 
mander d'accompagner son pè- 
re, ou du moins vous inviter cor« 
dialement, De cette façon, tout 
le monde serait content et vous 
n'auriez aucune crainte de frois- 
ser qui que ce soit, Si vous con 
tinuez à agir ainsi envers les 
enfants de votre futur époux, 
vous pouvez espérer être heu- 
reuse dans une situation qui est 
toujours assez délicate. 

Q. — Croyez-vous qu je 
puisse offrir un cadeau à mon 
ami à l'occasion de son anni- 
versaire, J'ai 15 ans et il en 
a 16, Nous sommes des amis 
d'enfance. Les religieuses de 
l'école que je fréquente refu- 
sent de nous permettre de por- 
ter du rouge à lèvres, Que 
pensez-vous de cela? Merci. 

GEORG À 
R. — Nous avons dit et redit 
le courrier qu'une jeune fil 
en é ÿ de ca- 


son fiancé, Il me sem 
vous pourriez inviter votre 
ami à venir prendre un bon 
ter chez vous le soir de rt 2 
niversaire, Vous pourriez lui : 
vir entre autres b 


dit, Mais l'économie est inima.}p 


pal 


LA LIBERTE ET LE PATRIOTE 


St.Bonitace, le 19 septembre 1958 


LADITE 21 

VOUS VOUS SENTEZ VIEUX! Hajeu- 
Nissez Les Tahletles toniques Oslrex 
lemantent des millieys aprés 40 
Seulement 60e Toutes Pharmacies 


Potites 


CHAMBRES AVEC 


PENSION pour de- 


nes ou hommes pensionnés sires 
ans bon Village canadienrtran 
"M moderne, Toules commod ls 

M] de l'église. W'adresser à halte 

“ 


La liberté et le Patriole, 619, 


Au Sacré-C veur 


Paroisse des gens de langue française 


(Plainte portée par 
le cardinal Lercuro 
ROME 


A Victoria, C.-B, 


Pour acheter une propriété aux 
environs de l'église St-Jean-Bap- 


Le cardinal Lerca 


ave Mebermat, Winnipeg, : L des catholiques de 
Annonces DÉMANDONS HOMMES débroulilarde, | APTE de la ville de Winnipeg ro, archevêque de Bologne, ai} 'ise Le . 1 
amAIToux, pour vendre rl terrie | ah. chargé son avocat de porter | longue française 
toire praié nécesmites RaUr là Mâle | NOUS ACHETONS L s LE ULAB- . à : P ù 
Tarit, à sous par moi, Minimum, son el la ins préparations médie | #8 LORS he rh les me C,b,0, membres avec 80 maisons dans plainte, pour diffamation el adressez-vous à 
1%. Choque insertion supplé- cinales nn dy vulinaires, vilamir irancalë en usage dans ( ésnles Le # septembre, Mlle Marie- 1 pays, Il groupe des jeunes fil mensonges, contre le directeur ñ 
' 1! 1, mot Pos nes, cosmétiques, ele, intéressante! publiques 41 dames Hook lors, PA LT es qui se consacrent à Dieu par du journal communiste, l'Unita, | CHRETIEN 
PONTS, À 00 00 pommission, Excellent revenu pour! 1608, ave hoilage Winnipe ue, | Aline Dufresne, de l'Institut sé! à i reté, de ch: aui avait affirmé que le direc: | , ° 
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